Lesdernières actualités sur Arte. VIDÉO - Les quatre premiers épisodes de la saison 1 passeront sur la Sept au début du mois d’avril. Quatre saisons dans un jardin de l’ouest de l’Allemagne géré selon les principes de la permaculture, une méthode d’agriculture douce et écologique inspirée de la nature elle-même. Dans cet épisode en hiver, le gel met la nature à rude épreuve. Quand toute la vie se retire ou dépérit, les animaux doivent se démener pour trouver de la nourriture... Gauguin- "Je suis un sauvage". Le documentaire de Marie-Christine Courtès retrace le parcours artistique du peintre incompris de son
de en it fr es Version en ligne Venez découvrir les créations lauréates du concours Graines d’Artistes du Monde Entier organisé par l’Institut Mondial d’Art de la Jeunesse, sur le thème de la vie sauvage. © IMAJ - Centre pour l'UNESCO La vie sauvageExposition présentée uniquement les 14 et 15 mai. Que reste-t-il de la vie sauvage » dans notre monde technologique ? Tout ce qui n'a pas été maîtrisé, exploité, transformé ou domestiqué par l'Homme. Essayons de repérer dans notre environnement quotidien la présence de cette vie sauvage ». Elle nous fait peur mais elle nous fascine. Nous voulons à la fois nous en protéger et la sauvegarder, conscients du fait que l'activité humaine réduit de plus en plus son espace vital et conduit à son extinction. C'est en quelque sorte la part sauvage » qui demeure en nous-mêmes que nous voulons protéger. Cette exposition éphémère présente une trentaine de créations lauréates du concours international Graines d’Artistes du Monde Entier, sur le thème de la vie sauvage 2016, et réalisées par des jeunes du monde entier et âgés de 3 à 25 annuellement par l’Institut Mondial d’Art de la Jeunesse - Observatoire de l’UNESCO, ce concours a pour objectif de conserver ces créations artistiques dans la mémoire de l’humanité. Organisé depuis 1993, ce concours a permis de collecter près de 120 000 créations provenant de 150 pays répartis sur tout le globe ! Un patrimoine contemporain unique au monde ! A propos du lieu L'hôtel de Vauluisant présente les collections de l'art champenois de la Renaissance, dit le Beau 16ème siècle, ainsi que les collections de la bonneterie. Le Beau 16ème siècle Panneaux peints, statues et vitraux illustrent le passage subtil de l’esthétique du gothique à son apogée, à celle, émergente et plus précieuse de la Renaissance. La Bonneterie Évocation de l’activité la plus emblématique de Troyes, cité européenne de la maille à travers les savoir-faire et la création la 15e année consécutive, les Musées troyens se réinventent au travers de cet évènement culturel, ludique, pédagogique et populaire ! Depuis 2008, les Musées de la Ville de Troyes musée des beaux-arts et d’archéologie, muséum d’histoire naturelle, musée d’art champenois, musée de la bonneterie imaginent une nuit inédite autour d’un thème spécifique. Après les danses, les voyages, les curiosités et bien d’autres thématiques, l’édition 2022 met à l’honneur les animaux. Comme on dit, la nuit, tous les chats sont gris. Et bien en cette nuit du 14 mai 2022, tous les animaux seront… fantastiques, symboliques et chimériques ! Les musées de la Ville de Troyes sont exceptionnellement gratuits tout le week-end de la Nuit des Musées, en plus de la nocturne, les 14 et 15 mai de 10h à 13h et de 14h à 18h. Programme détaillé Faire une demande de modification du lieu
propriétairesévoquant la création du jardin et ses évolutions depuis 1973. Ouvert gratuitement toute l’année, uniquement sur rendez-vous téléphonique (laissez vos coordonnées sur le répondeur et nous vous rappelons). Jardin de Vie 34 rue de l’Ancienne Forge 17520 Celles 05 46 49 53 04 Le Jardin de Vie est d’abord un outil pédagogique, pas sur les plantes, mais sur la
InfosDiffusionsCastingRésuméQuatre saisons dans un jardin de l'ouest de l'Allemagne géré selon les principes de la permaculture, une méthode d'agriculture douce et écologique inspirée de la nature elle-même. Dans cet épisode alors que le jardin sort doucement de son hibernation, on découvre ce qui a survécu à l'hiver. En l'espace de quelques jours, tout change, les premières pousses surgissent...GenreSérie documentaire - NatureAnnée de sortie2020AvecJohannes BackesInfos supplémentaires—Avis des internautes 1Vous avez aimé ce programme ?
10e édition du week-end de comptage des oiseaux du jardin. Plus de 17 250 jardins ont pris part à l’opération « comptage des oiseaux du jardin » de janvier 2021, organisée par la LPO et le Muséum national d’Histoire naturelle, permettant de dénombrer plus de 540 000 oiseaux partout en France, avec en tête le moineau domestique, la mésange charbonnière et la mésange bleue.

Harnaché d'une charrette à bras, j'ai cheminé de bourg en bourg et cueilli ma pitance tout le long du voyage. C'est ainsi que Vianney Clavreul résume son périple. De la baie de Somme jusqu'au sud de Porto, au Portugal, il a parcouru 2 600 kilomètres en six mois en se nourrissant presque exclusivement du fruit de sa glane. Prouvant ainsi, si besoin était qu'il est possible de produire une activité physique très intense grâce à une alimentation sauvage. Voici donc un livre pratique sur l'autonomie alimentaire version cueilleur préhistorique. Avec son récit de voyage en toile de fond, Vianney Clavreul prodigue moult conseils pour s'initier à la vie buissonnière s'équiper, s'orienter, se nourrir sans s'empoisonner... A travers des fiches abordant l'identification, la période de cueillette, la consommation, etc, il nous invite à redécouvrir 15 espèces communes des herbacées essentiellement mais aussi quelques arbres, champignons, coquillages.... Une vingtaine de recettes du chef Jean-Marie Dumaine complètent l'ouvrage. Un patrimoine alimentaire simple, gratuit et Clavreul VianneyEditeur TERRAN EDITIONS DEDate de parution 09/03/2020Nombre de pages 240Dimensions x x savoir + Harnaché d'une charrette à bras, j'ai cheminé de bourg en bourg et cueilli ma pitance tout le long du voyage. C'est ainsi que Vianney Clavreul résume son périple. De la baie de Somme jusqu'au sud de Porto, au Portugal, il a parcouru 2 600 kilomètres en six mois en se nourrissant presque exclusivement du fruit de sa glane. Prouvant ainsi, si besoin était qu'il est possible de produire une activité physique très intense grâce à une alimentation sauvage. Voici donc un livre pratique sur l'autonomie alimentaire version cueilleur préhistorique. Avec son récit de voyage en toile de fond, Vianney Clavreul prodigue moult conseils pour s'initier à la vie buissonnière s'équiper, s'orienter, se nourrir sans s'empoisonner... A travers des fiches abordant l'identification, la période de cueillette, la consommation, etc, il nous invite à redécouvrir 15 espèces communes des herbacées essentiellement mais aussi quelques arbres, champignons, coquillages.... Une vingtaine de recettes du chef Jean-Marie Dumaine complètent l'ouvrage. Un patrimoine alimentaire simple, gratuit et Clavreul VianneyEditeur TERRAN EDITIONS DEDate de parution 09/03/2020Nombre de pages 240Dimensions x x / EAN c52c3e9b-e5bf-42c2-be6c-28cbaa46bc52 / 9782359811353 LE MANUEL DE LA VIE BUISSONNIERE. MANIFESTE POUR UNE CUEILLETTE SAUVAGE - 75 ESPECES COMESTIBLES, Clavreul VianneyIl n'y a pas encore d'avis pour ce produit. Livraison à domicileEstimée le 03/09/2022 2,99€ Pour les produits vendus par Auchan, votre commande est livrée à domicile par La Poste. Absent le jour de la livraison ? Vous recevez un email et/ou un SMS le jour de l'expédition vous permettant de confirmer la livraison le lendemain, ou de choisir une mise à disposition en bureau de poste ou Point Relais.

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DécouvrezLa vie sauvage du jardin : Une journée d'automne sur Molotov, l'app gratuite pour regarder la TV en direct et en replay Ce site nécessite l'activation de Autres diffusionsAutres programmesPays Allemagne Genre Série documentaire - Nature Une journée d'été Année de production 2020Durée 43 min. Synopsis La permaculture, méthode d'agriculture douce et écologique inspirée de la nature elle-même, gagne à être mieux connue. Pour en montrer les bienfaits, Tanja Reinhard et Johannes Backes ont posé leurs caméras dans un extraordinaire jardin de l'ouest de l'Allemagne géré selon ces principes. On y cultive fruits, fleurs, herbes et plantes potagères en symbiose, dans un écosystème unique adapté aux contraintes du site. L'expérimentation est de mise, et les jardiniers ne sont pas au bout de leurs surprises... En été, la contrainte majeure est celle de l'eau Casting Société de ProductionRéalisateur Diffusions Une journée de printemps Année de production 2020Durée 43 min. Synopsis Quatre saisons dans un jardin de l'ouest de l'Allemagne géré selon les principes de la permaculture, une méthode d'agriculture douce et écologique inspirée de la nature elle-même. Dans cet épisode alors que le jardin sort doucement de son hibernation, on découvre ce qui a survécu à l'hiver. En l'espace de quelques jours, tout change, les premières pousses surgissent... Casting RéalisateurSociété de Production Diffusions Une journée d'automne Année de production 2020Durée 43 min. Synopsis L'un des principes de la permaculture est d'associer judicieusement les plantes certaines espèces prospèrent lorsqu'on les combine à d'autres, qui leur font de l'ombre ou en éloignent les ravageurs. Cette diversité permet en outre de restaurer la richesse du sol, tout particulièrement en automne. En octobre, alors que sont récoltés les derniers fruits, les pommes de terre et les autres légumes racines, les jardiniers nourrissent la terre de compost, de fumier et de "terra preta", dont la composition représente une science à elle seule. Casting Société de ProductionRéalisateur Diffusions Une journée d'hiver Année de production 2020Durée 43 min. Synopsis Quatre saisons dans un jardin de l'ouest de l'Allemagne géré selon les principes de la permaculture, une méthode d'agriculture douce et écologique inspirée de la nature elle-même. Dans cet épisode en hiver, le gel met la nature à rude épreuve. Quand toute la vie se retire ou dépérit, les animaux doivent se démener pour trouver de la nourriture... Casting RéalisateurSociété de Production Diffusions Vendredi 02 Septembre à 16h00 Autres programmes du même genre Grandeursnature - La vie secrète du jardin du dimanche 23 décembre 2018 en replay sur France 2. Ici vous trouverez tous les programmes. Ici vous trouverez tous les programmes. La vie secrète du jardin du programme Grandeurs nature est diffusé par France 2 le dimanche 23 décembre 2018 à 7:05 heures. Ne manquez pas ce 5 avril sur Arte le documentaire "Sauvages, au coeur des zoos humains". Une terrible et douloureuse plongée dans le passé où des êtres humains arrachés à leur terre natale étaient exhibés pour la joie d'un public en mal d'exotisme. Ils se nomment Petite Capeline, Tambo, Moliko, Ota Benga, Marius Kaloïe et Jean Thiam. Fuégienne de Patagonie, Aborigène d’Australie, Kali’na de Guyane, Pygmée du Congo, Kanak de Nouvelle-Calédonie, ces six-là, comme autres entre 1810 et 1940, ont été arrachés à leur terre lointaine pour répondre à la curiosité d'un public en mal d'exotisme, dans les grandes métropoles occidentales. Présentés comme des monstres de foire, voire comme des cannibales, exhibés dans de véritables zoos humains, ils ont été source de distraction pour plus d'un milliard et demi d'Européens et d'Américains, venus les découvrir en famille au cirque ou dans des villages indigènes reconstitués, lors des grandes expositions universelles et coloniales... De "barbare" à "sauvage" "La barbarie, c'est d'abord l'homme qui croit à la barbarie" écrivait l'immense anthropologue et ethnologue français Claude Levi-Strauss dans son célèbre ouvrage Race et Histoire, publié en 1952. Cette citation, placée au tout début du documentaire Sauvages, au coeur des zoos humains, constitue le point d'ancrage et le fil conducteur du film réalisé par Pascal Blanchard et Bruno Victor-Pujebet. Il importe de replacer cette citation dans son contexte. Le point de départ de la réflexion de Lévi-Strauss était la réfutation radicale de la thèse développée par Arthur de Gobineau, célèbre pour son livre L'Essai sur l'inégalité des races humaines, qui aura un impact considérable sur les théories racialistes au XIXe et XXe siècle. Dans cet ouvrage paru en 1853, il postulait l'existence de trois races primitives blanche, jaune et noir, dont les métissages conduisaient à la décadence de l'espèce humaine. Dans cet essai, la race blanche se voyait octroyé "le monopole de la beauté, de l'intelligence et de la force". Pour Claude Lévi-Strauss, la diversité des cultures ne fût jamais assimilée comme un phénomène naturel, mais davantage comme une monstruosité. Il soulignait l’évolution qui s’est produite lorsque la civilisation occidentale a substitué le terme "barbare" par "sauvage"; les autre formes culturelles différentes étant dans cette logique viscéralement rejetées et systématiquement placées en situation d'infériorité. D'un racisme scientifique au racisme populaire "Les Zoos humains, c'est le passage d'un racisme scientifique à un racisme populaire" explique l'historien Pascal Blanchard, spécialiste de l'empire colonial français et de l'Histoire de l'immigration, et co-auteur du documentaire. On se souvient ainsi de cette séquence d'ouverture terrible du film Vénus noire d'Abdellatif Kechiche, qui évoquait l'histoire authentique et tragique de Saartjie Baartman, femme khoïsan originaire d'Afrique du Sud, exhibée en Europe au début du XIXe siècle pour son large postérieur, où elle était connue sous le surnom de Vénus hottentote». Dans un amphithéâtre, le fameux naturaliste français, Georges Cuvier, montrait les organes génitaux d'une femme qu'il venait d'extraire, avant de lâcher un peu plus loin "Je n'ai jamais vu de tête humaine plus semblable à celle des singes". Un parterre de distingués collègues applaudissaient la démonstration. C'était en 1817. Son histoire, souvent prise pour exemple, est révélatrice de la manière dont les Européens considéraient à l'époque ceux qu'ils désignaient comme appartenant à des "races inférieures". Le squelette et moulage du corps de la malheureuse seront ainsi exposés jusqu'en 1976 au Musée de l'Homme à Paris, et il faudra attendre 2002 pour que sa dépouille ne soit restituée à l'Afrique du Sud, la terre de ses ancêtres. Groupe de recherche ACHAC Le phénomène des zoos humains naît vraiment dans les années 1870-1880. "Ces êtres humains fascinent, parce qu'ils sont représentés comme sauvages. Présentés comme anormaux, comme ayant des difformités, ou ayant des moeurs particulières, comme les cannibales. La fascination est fondamentale pour expliquer le succès de ces zoos humains" commente Sandrine Lemaire, historienne et intervenante dans le documentaire. Influencés par l'américain Barnum, célébrissime organisateur de plusieurs spectacles "ethnologiques" et d"exhibition de phénomènes, des hommes comme l'allemand Carl Hagenbeck 1844-1913 font fortune en organisant ces spectacles en Europe, dont Londres constitue, à cette époque, la capitale mondiale des zoos humains. En 1906, la fortune d'Hagenbeck est telle qu'elle lui permet de financer sur ses propres fonds la construction d'un gigantesque zoo, à Hambourg, qui existe encore à ce jour. Barnum quant à lui continuera à importer régulièrement des populations jugées suffisamment exotiques, comme en 1883 où il fait venir tout un groupe d'aborigènes d'Australie, qui relevaient à cette époque, selon la terminologie officielle, "de la faune et de la flore"... Les zoos humains, un outil de l'affirmation de la puissance coloniale Ces zoos humains joueront un rôle très important dans l'affirmation de la puissance coloniale de la France et de la Grande-Bretagne. Il fallait faire connaître aux autres, à l'opinion, cette puissance impériale. Ces zoos humains constituaient ainsi pour les Autorités l'opportunité de faire "vivre" les conquêtes impériales à tous ceux et celles qui ne pouvaient pas voyager. Le jardin d'Acclimatation à Paris sera un des hauts lieux d'accueil de tous ces malheureux et malheureuses venus du bout du monde et des confins de l'empire. Ils seront par la suite davantage mis en scène, lors des expositions coloniales. L'exposition universelle de Paris en 1900 attirera plus de 50 millions de visiteurs, qui se presseront de découvrir les exposants, avec détours obligatoires par le village africain reconstitué et peuplé de "cannibales"... Au-delà du cas de Barnum, les Etats-Unis, en cette fin du XIXe - début XXe siècle, ne veulent pas rester à la périphérie des empires coloniaux européens. Eux aussi aspirent à étendre leur influence, et fonde un empire colonial en prenant l'île de Cuba à l'Espagne en 1898, puis les Philippines. En 1904, à la gigantesque exposition internationale qui se tient à Saint Louis, dans le Missouri, les Etats-Unis feront ainsi venir 1000 Igorots des Philippines. Du jamais vu. Durant cette exposition d'ailleurs, le célèbre chef Apache Geronimo sera lui aussi exhibé, dans un tipi... Groupe de recherche ACHAC Mais ce qu'affectionne le plus la communauté scientifique et la population d'alors, ce sont les pygmées du Congo, faisant partie de l'ethnie la moins civilisée de la planète estimait-on. Le département d'études anthropologiques de l'Université de Saint Louis passe ainsi commande à un fameux ancien missionnaire devenu explorateur, Samuel Philipps Verner, pour capturer quelques specimens et les placer dans un enclos durant cette exposition. Après être évidemment passés entre les mains des scientifiques, qui se pressent pour prendre sur eux toutes les mesures anthropométriques possibles. Le cas du pygmée Ota Benga, exposé dans le documentaire, est porteur d'une charge émotive à fendre les pierres en deux. Après avoir été exposé durant dix ans aux États-Unis dans diverses manifestations internationales, culturelles ou scientifiques mais aussi dans des spectacles ethnographiques ou zoo humains, et même un mois durant dans le Zoo du Bronx, à New-York, il recouvra la liberté en septembre 1906, grâce à une campagne de protestation du public, indigné de le voir réduit dans un enclos du zoo. Devenu libre, il est hébergé dans des orphelinats, où il y apprend l'anglais. Il trouve même un petit emploi dans une manufacture de tabac à Lynchburg, en Virginie. Libre, certes, mais profondément malheureux. Seul survivant de son clan, il comprend qu'il ne pourra jamais s'assimiler et s'épanouir au sein de cette population américaine; encore moins retourner un jour dans son pays d'origine. Au matin du 20 mars 1916, peu après être sorti de chez lui, il se tire une balle dans le coeur avec un pistolet qu'il avait emprunté. Il est enterré deux jours plus tard au cimetière public de Lynchburg, dans une tombe anonyme. Un regard qui change L'amorce du déclin des zoos humains commençera - et le regard porté sur eux - avec la Première guerre mondiale les peuples coloniaux seront un important pourvoyeur de troupes dans la guerre. Combattants indochinois, tirailleurs sénégalais ou marocains, tous sont envoyés dans le chaudron d'une Europe à feu et à sang. Le général français Charles Mangin était d'ailleurs convaincu de la valeur des troupes sénégalaises. Il les trouvait non seulement endurantes au combat, mais en plus, elles faisaient peur aux allemands disait-il. Les allemands étaient désormais les nouveaux sauvages. Groupe de recherche ACHAC Dans les années 1920, le public se lasse de ces exhibitions et les autorités publiques souhaitent renouveler la forme de celles-ci, tandis que l'essor du cinéma, encore plus lorsqu'il deviendra parlant, capte désormais l'attention d'une population en mal d'exotisme. Les inégalités, les stéréotypes et le racisme seront désormais mais pas seulement fixés sur pellicule. Les zoos humains finissent par être interdits par l’administration coloniale dans l'entre-deux-guerres Hubert Lyautey imposera la fin de toute exhibition à caractère racial dans le cadre de l'Exposition coloniale internationale de Paris en 1931. Ce qui n'empêchera pas, ponctuellement, la tenue ça et là de ces exhibitions, jusque dans les années 1950. Et même, pour prolonger, jusqu'en 1994 en France, avec cette ignoble atteinte à la dignité humaine que fut la création du village de Bamboula, dans une relative indifférence et amnésie de la société de l'époque, et avec la bénédiction des pouvoirs publics... Epilogue... Pour une dépouille de Saartjie Baartman rendue avec les honneurs à sa terre natale, combien de restes de ces malheureux et malheureuses exhibés, disséqués au nom de la science, dorment encore dans les archives des musées à travers le monde, attendant que leurs pays d'origine ne réclament leurs dépouilles ? Des centaines, sûrement. Peut-être plus. Terribles et douloureux témoignages d'innommables souffrances, dont il appartient aux nouvelles générations "de sortir cette histoire de l'oubli pour apaiser les mémoires", lâche en guise d'épilogue cet exceptionnel et bouleversant documentaire. "Sauvages, au coeur des zoos humains", diffusé ce mardi 5 avril à 20h55. Disponible en replay sur Arte TV jusqu'au 3 juin 2022. kpxbJr.
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