En l’absence de mise en place d’un fichier national par les pouvoirs publics, on peut dĂ©poser ses directives auprĂšs de l’Association Programmes scolaires français Histoire, Lettres - 3e, 1re ‱ Équivalence canadienne Secondaire, 2e cycleIntroductionLe centenaire de la Grande Guerre permet un large renouveau des publications de productions Ă©crites entre 1914 et 1918 d’une part, et sur cette pĂ©riode d’autre part. Pour les premiers carnets de guerre, souvenirs d’anciens combattants, relations Ă©pistolaires, parmi lesquels Ceux de 14, de Maurice Genevoix et Orages d’acier, de Ernst JĂŒnger sont devenus des classiques de la littĂ©rature, ainsi que Generals die in Bed, de Charles Yale Harrison, nĂ© et dĂ©cĂ©dĂ© aux États-Unis mais Ă©levĂ© Ă  MontrĂ©al, d’oĂč il s’enrĂŽla dans la force expĂ©ditionnaire canadienne. Si la combinaison de l’écriture et de l’expĂ©rience guerriĂšre n’est pas nouvelle [
], la PremiĂšre Guerre mondiale introduit, comme dans bien des domaines, la nouveautĂ©. [Ainsi] l’engagement des Ă©crivains dans la guerre aboutit Ă  de nouvelles pratiques tĂ©moigner tout en gardant les outils propres aux Ă©crivains ». Cette guerre bouleverse donc les pratiques des milieux littĂ©raires tout comme les contributions des gens de lettres et elle est la matrice d’un vĂ©ritable phĂ©nomĂšne des Ă©crivains combattants Ă©crivains devenus combattants, combattants devenus Ă©crivains et Ă©crivains de l’arriĂšre ». Par ailleurs, les diffĂ©rentes formes d’écritures appartiennent Ă  des genres variĂ©s tels que les lettres, les carnets mais aussi les articles de journaux. L’écriture constitue finalement un enjeu Ă  la fois politique, stratĂ©gique, militaire, mais aussi humain et psychologique particuliĂšrement articles de presseDurant la PremiĂšre Guerre mondiale, la presse Ă©crite est un mĂ©dia d’information essentiel. Pour les autoritĂ©s, il s’agit de la contrĂŽler afin de prĂ©server le moral des troupes, des civils et le secret militaire. En France, le dĂ©cret sur l’état de siĂšge suspend la libertĂ© de la presse le 2 aoĂ»t 1914. La censure s’exerce sur tous les journaux qui sont rĂ©guliĂšrement distribuĂ©s avec des espaces blancs correspondants aux articles retirĂ©s voir document 3. La presse devient aussi un outil de propagande au service de l’État les rĂ©cits des combats que l’on trouve dans les journaux officiels diffĂšrent de beaucoup avec les tĂ©moignages, carnets et journaux des tranchĂ©es. Dans ces Ă©crits, l’armĂ©e française est caractĂ©risĂ©e par un vocabulaire valorisant, qui la montre invincible, alors que les Allemands sont rabaissĂ©s et ridiculisĂ©s, notamment par l’inefficacitĂ© de leurs armes voici par exemple ce que l’on peut lire dans L’Intransigeant du 17 aoĂ»t 1914 L’inefficacitĂ© des projectiles ennemis est l’objet de tous les commentaires. Les shrapnells Ă©clatent mollement et tombent en pluie inoffensive. Quant aux balles allemandes, elles ne sont pas dangereuses elles traversent les chairs de part en part sans faire aucune dĂ©chirure. » Dans Le Petit Parisien du 19 janvier 1915, on dĂ©couvre dans une lettre de soldat que les obus allemands ne sont pas si mĂ©chants qu’ils ont l’air d’ĂȘtre ». Une autre lettre du front » publiĂ©e dans Le Matin du 15 septembre 1914, explique que les Ă©clats d’obus vous font simplement des bleus ». Le soldat allemand est tantĂŽt maladroit dans ses tirs L’Intransigeant, 17/08/1914, tantĂŽt d’une barbarie inimaginable, tel que l’on peut le lire dans Le Matin de Paris D’aprĂšs les informations du Corriere della Sera reçues via Londres et via Cologne, on confirme que les barbares vainqueurs d’Anvers ont suppliciĂ© les malheureux prĂȘtres belges Ă  cause de leur refus hĂ©roĂŻque, en les pendant aux cloches comme des battants vivants, la tĂȘte en bas ! ». À l’inverse, le soldat français est d’un hĂ©roĂŻsme Ă  toute Ă©preuve il se dispute avec ses camarades pour monter au front Le Matin de Paris, 15/11/1914 et supporte ses blessures avec gaietĂ© et fiertĂ© L’Intransigeant, 17/08/1914. La baĂŻonnette, souvent personnifiĂ©e, devient une arme qui permet des luttes Ă©piques et chevaleresques » L’Écho de Paris, 10/07/1915. Le registre lyrique et exaltĂ© est privilĂ©giĂ© pour Ă©voquer l’armĂ©e française, comme en tĂ©moigne cet article du Journal 1915 J’en reviens ! Je les ai vus [
]. J’en tremble encore [
] ce que je vous rapporte, c’est le culte de l’homme ayant touchĂ© du doigt le summum des beautĂ©s morales auxquelles une race peut atteindre. Je rentre du monde idĂ©al, et j’ai vu l’ñge d’or ! [
] Quand je suis montĂ© vers Eux, je les plaignais ; quand je reviens, je les envie. » Certains journalistes vont jusqu’à souligner la beautĂ© et parfois le pittoresque des champs de bataille. Du cĂŽtĂ© canadien, retenons La Grande Guerre de Paul Caron. Chroniques d’un lĂ©gionnaire le mĂȘme temps, une presse critique fait son apparition pour dĂ©noncer la propagande et porter un regard sur la guerre moins aveuglĂ© par le patriotisme. La censure est caricaturĂ©e par le personnage d’Anastasie, reprĂ©sentĂ©e avec une immense paire de ciseaux. En 1914, Albert Londres, correspondant de guerre du Matin, popularise l’expression bourrage de crĂąne ». En 1915, Le Canard enchaĂźnĂ© est créé et met peu Ă  peu au point un langage codĂ© en riposte Ă  la propagande antiphrases, dĂ©mentis qui valent confirmations, phrases Ă  l’envers. Voici ce que l’on peut lire dans le Canard enchaĂźnĂ© du 10 septembre 1915 Le Canard enchaĂźnĂ© prend l’engagement d’honneur de ne cĂ©der, en aucun cas, Ă  la dĂ©plorable manie du jour. C’est assez dire qu’il s’engage Ă  ne publier, sous aucun prĂ©texte, un article stratĂ©gique, diplomatique ou Ă©conomique, quel qu’il soit. [
] Le public veut des nouvelles fausses
 pour changer. Il en aura. Pour obtenir ce joli rĂ©sultat, la direction du Canard enchaĂźnĂ©, ne reculant devant aucun sacrifice, n’a pas hĂ©sitĂ© Ă  passer un contrat d’un an avec la trĂšs cĂ©lĂšbre agence Wolff qui lui transmettra, chaque semaine, de Berlin par fil spĂ©cial barbelĂ©, toutes les fausses nouvelles du monde entier. »Les lettresL’acheminement du courrier est bien sĂ»r difficile durant la PremiĂšre Guerre mondiale le transport des lettres est non seulement ralenti par la saturation des centres de tri et de distribution, mais aussi par la censure. Cependant, l’échange avec les familles Ă©tant primordial pour le moral des troupes, la franchise postale est instaurĂ©e entre les soldats et leur famille dĂšs le 3 aoĂ»t 1914. Afin de simplifier le traitement du courrier et la censure, l’administration militaire va par ailleurs crĂ©er des cartes prĂ©-imprimĂ©es avec des phrases types les soldats n’ont plus qu’à rayer les phrases qui ne correspondent pas Ă  leur situation. On retrouve le travail de la censure sur le courrier des soldats dans le roman La Vie tranchĂ©e, de BĂ©nĂ©dicte des Mazery, qui cite par ailleurs d’authentiques lettres de soldats. Ces lettres, dont on peut aussi trouver des exemples dans le recueil Paroles de poilus, de Jean-Pierre GuĂ©non et Yves Laplume, sont de prĂ©cieux tĂ©moignages sur la vie au front ; Michel Litalien a lui aussi rĂ©uni un ensemble de ces Ă©crits pour le Canada français. MalgrĂ© la censure, les poilus Ă©voquent les effroyables conditions matĂ©rielles dans lesquelles ils se trouvent ils expriment leurs souffrances face Ă  la boue des tranchĂ©es, au manque de nourriture, au froid, aux assauts ennemis, Ă  la peur de la mort
 tout en essayant de rassurer leurs proches. Certaines lettres, trĂšs Ă©mouvantes, sont Ă©crites par des soldats sur le point d’ĂȘtre fusillĂ©s, souvent injustement, pour mutinerie ou dĂ©sertion de poste. On peut ainsi citer la lettre que le caporal Henry Floch, fusillĂ© en 1914, adresse Ă  sa femme avant d’ĂȘtre fusillĂ© voir document 1.Lettre du soldat Maurice Izambard Ă  sa femme, 6 avril 1915. Archives dĂ©partementales de la l’autre cĂŽtĂ©, les familles, essentiellement, les mĂšres, les femmes et les filles, font parvenir au front de leurs nouvelles, souvent accompagnĂ©es de colis trĂšs attendus. Elles Ă©voquent un quotidien bouleversĂ© par le dĂ©part des hommes, notamment leur implication dans les travaux des champs. Enfin, la PremiĂšre Guerre mondiale est Ă  l’origine des marraines de guerre », qui apparaissent en 1915. Il s’agit au dĂ©part d’une institution patriotique des femmes ou des jeunes filles entretiennent une correspondance avec des soldats sans famille et livrĂ©s Ă  eux-mĂȘmes. En effet, pour ces derniers, les colis et les lettres affectueuses reçues par leurs camarades pĂšsent lourdement sur leur moral, et plus particuliĂšrement au moment oĂč la guerre s’enlise. Plus tard, le marrainage » s’étendra au-delĂ  des soldats privĂ©s de famille, et se transformera souvent en relation sentimentale qui n’était pas prĂ©vue au journaux intimes et carnets du frontDe nombreux soldats tiennent des journaux personnels. Ils Ă©crivent durant les pĂ©riodes calmes du front, la nuit, au cours de moments de repos derriĂšre les lignes. Ils consignent leur vie quotidienne dans les moindres dĂ©tails en les illustrant parfois de croquis. Les sentiments et rĂ©flexions exprimĂ©s sont trĂšs variables enthousiasme et exaltation de l’engagĂ© volontaire en dĂ©but de guerre, panique et sentiments d’horreur pour d’autres mobilisĂ©s, rĂ©signation et stoĂŻcisme des vĂ©tĂ©rans
 Nombre de ces journaux nous sont parvenus grĂące aux familles qui les ont conservĂ©s et certains de ces carnets sont mĂȘme devenus de vĂ©ritables Ɠuvres littĂ©raires on peut citer Le Feu, journal d’une escouade, d’Henri Barbusse, paru sous forme de feuilleton dans le quotidien L’ƒuvre Ă  partir du 3 aoĂ»t 1916, ou les diffĂ©rents livres du recueil Ceux de 14 Ă©crits par Maurice Genevoix. CĂŽtĂ© allemand, Ernst JĂŒnger s’inspirera de ses carnets pour rĂ©diger Orage d’acier publiĂ© en 1920. À l’inverse d’un rĂ©cit rĂ©trospectif, l’écriture de ces journaux se situe dans une immĂ©diatetĂ© qui abolit la distance et parfois l’analyse. Cette Ă©criture fait la part belle Ă  l’expression de sentiments et d’émotions trĂšs variĂ©s exaltation, peur, colĂšre, incomprĂ©hension, fascination, rĂ©signation, souffrance
, mise en valeur par de nombreux procĂ©dĂ©s d’écriture Ă©numĂ©rations, accumulations, anaphores, phrases exclamatives et interrogatives
. Il est d’ailleurs intĂ©ressant de constater que les auteurs ayant publiĂ© leurs souvenirs de guerre aprĂšs la fin du conflit utilisent une Ă©criture proche de celle du journal, notamment par l’emploi du temps prĂ©sent c’est le cas de Erich Maria Remarque dans À l’Ouest rien de nouveau publiĂ© en 1929, ou de Jean Giono dans Recherche de la puretĂ© » publiĂ© en 1939. Les Ă©crits intimes de l’arriĂšre ont connu une moins grande postĂ©ritĂ©. Ce genre est en revanche utilisĂ© dans la fiction, qui cherche notamment Ă  faire entendre la voix des femmes, qu’elles soient restĂ©es Ă  l’arriĂšre ou qu’elles se soient plus directement impliquĂ©es. Au Canada, plusieurs romans ont Ă©tĂ© produits par des femmes restĂ©es au pays, dont ceux de Nellie McClung The Next of Kin Those Who Wait and Wonder, 1917 et de Lucy Maud Montgomery Rilla of Ingleside, 1920 mĂ©ritent attention. Le cas de Nellie McClung est particuliĂšrement intĂ©ressant dans son roman, cette pacifiste d’avant-guerre abandonne ses principes, probablement suite au fait que son fils ait choisi de s’enrĂŽler. On note par ailleurs que la plupart des romanciĂšres fĂ©ministes canadiennes vont plus ou moins dans le mĂȘme sens une fois la guerre dĂ©clarĂ©e et leur pays largement engagĂ© dans le 1. Lettre du caporal Henry Floch Ă  sa femmeComme 24 autres poilus injustement accusĂ©s d’avoir reculĂ© devant l’ennemi, le caporal Henry Floch a Ă©tĂ© jugĂ© et fusillĂ© avec 5 autres de ses camarades Ă  VingrĂ©, le 4 dĂ©cembre 1914. Voici sa derniĂšre lettre, adressĂ©e Ă  sa bien chĂšre Lucie, Quand cette lettre te parviendra, je serai mort pourquoi Le 27 novembre, vers 5 heures du soir, aprĂšs un violent bombardement de deux heures, dans une tranchĂ©e de premiĂšre ligne, et alors que nous finissions la soupe, des Allemands se sont amenĂ©s dans la tranchĂ©e, m’ont fait prisonnier avec deux autres camarades. J’ai profitĂ© d’un moment de bousculade pour m’échapper des mains des Allemands. J’ai suivi mes camarades et ensuite, j’ai Ă©tĂ© accusĂ© d’abandon de poste en prĂ©sence de l’ sommes passĂ©s 24 hier au soir au Conseil de Guerre. Six ont Ă©tĂ© condamnĂ©s Ă  mort dont moi. Je ne suis pas plus coupable que les autres, mais il faut un portefeuille te parviendra et ce qu’il y a te fais mes derniers adieux Ă  la hĂąte, les larmes aux yeux, l’ñme en peine. Je te demande Ă  genoux humblement pardon pour toute la peine que je vais te causer et l’embarras dans lequel je vais te mettre
Ma petite Lucie, encore une fois, vais me confesser Ă  l’instant, et espĂšre te revoir dans un monde meilleur. Je meurs innocent du crime d’abandon de poste qui m’est reprochĂ©. Si au lieu de m’échapper des Allemands, j’étais restĂ© prisonnier, j’aurais encore la vie derniĂšre pensĂ©e, Ă  toi, jusqu’au bout. Henry Floch. Lettre d’Henry Floch, in Paroles de Poilus, Lettres et carnets du front 1914-1918, sous la direction de Jean-Pierre GuĂ©no. © J’ai Lu, coll. Librio, 2. Lettre de Gaston Biron Ă  sa mĂšreGaston avait 29 ans en 1914. BlessĂ© le 8 septembre 1916, il meurt quelques jours 25 mars 1916 Ma chĂšre mĂšre, [
] Par quel miracle suis-je sorti de cet enfer ? Je me demande encore bien des fois s’il est vrai que je suis vivant ; pense donc nous sommes montĂ©s 1 200 et nous sommes descendus 300 ; pourquoi suis-je de ces 300 qui ont la chance de s’en tirer, je n’en sais rien pourtant j’aurais dĂ» ĂȘtre tuĂ© cent fois et Ă  chaque minute pendant ces huit longs jours, j’ai cru ma derniĂšre heure arrivĂ©e. Oui ma chĂšre mĂšre, nous avons beaucoup souffert. À la souffrance morale de croire chaque instant la mort nous surprendre viennent s’ajouter les souffrances physiques de longues nuits sans dormir ; huit jours sans boire et presque sans manger, huit jours au milieu d’un charnier humain, couchant au milieu des cadavres, marchant sur nos camarades tombĂ©s la veille ; ah ! j’ai bien pensĂ© Ă  vous tous durant ces heures terribles, et ce fut ma plus grande souffrance que l’idĂ©e de ne jamais vous revoir. Nous avons tous deux bien vieilli, ma chĂšre mĂšre, et pour beaucoup, les cheveux grisonnants seront la marque Ă©ternelle des souffrances endurĂ©e ; et je suis de ceux-lĂ . Plus de rire, plus de gaietĂ© au bataillon, nous portons dans notre cƓur le deuil de tous nos camarades tombĂ©s Ă  Verdun du 5 au 12 mars. Est-ce un bonheur d’en ĂȘtre rĂ©chappĂ© ? [
] Gaston Lettre de Gaston Biron, in Paroles de Poilus, Lettres et carnets du front 1914-1918, sous la direction de Jean-Pierre GuĂ©no. © J’ai Lu, coll. Librio, 3. Une caviardĂ©e » du Canard enchaĂźnĂ©Une censurĂ©e du Canard EnchaĂźnĂ© n° 10 du 6 septembre 1916Strictement rĂ©servĂ© Ă  un usage en 4. Le film Entre les lignes Entre les lignes 3232 Hommage aux combattants canadiens de la PremiĂšre Guerre mondiale, ce film fait la chronique du conflit Ă  travers les mots de six participants. Entre les lignes des correspondances intimes adressĂ©es Ă  des proches, on devine l'innommable, toute cette horreur censurĂ©e par la guerre et la par Claude Guilmain, produit par Anne-Marie Rocher© Office national du film du Canada, 2008 Document 5. Lettre ouverte de la FĂ©dĂ©ration nationale de la libre pensĂ©eLe document suivant est une lettre ouverte, c’est-Ă -dire une lettre adressĂ©e Ă  un destinataire prĂ©cis mais dont la publication dans un journal ou sur Internet permet Ă  tous de prendre connaissance de son contenu et, Ă©ventuellement, d’y le PrĂ©sident de la RĂ©publique, M. le Premier ministre, MMM. Les prĂ©sidents de l’AssemblĂ©e nationale, du SĂ©nat, des groupes parlementaires de l’AssemblĂ©e nationale et du SĂ©nat, Lors de la cĂ©lĂ©bration du 80e anniversaire de l’Armistice de 1918, le Premier ministre dĂ©clarait Ă  cette occasion que les mutins de 1917 devaient rĂ©intĂ©grer pleinement notre mĂ©moire collective nationale ». Propos de circonstances ? PrĂšs de quatre ans aprĂšs, force est de constater que les choses sont restĂ©es en l’état. Pourtant, qui pourrait s’opposer aujourd’hui Ă  cette mesure d’élĂ©mentaire justice, alors que les responsables de leur triste sort n’ont jamais Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ©s ? Les mutins de 1917 n’étaient pas des dĂ©serteurs. Ils n’abandonnaient pas leur poste. En mai 1917, aprĂšs les offensives meurtriĂšres du Chemin des Dames et du plateau de Craonne, ces soldats exprimaient ainsi leur refus du sacrifice inutile, de l’acharnement sanglant, monstrueux et sans limites qui leur Ă©tait imposé  À ceux-lĂ  il faut ajouter, notamment, les soldats fusillĂ©s sans preuve pour abandon de poste en prĂ©sence de l’ennemi » ou sur le fondement de certificats mĂ©dicaux attestant des mutilations allĂ©guĂ©es Ă  tort comme volontaires, pour fuir les combats. Quels que soient les chiffres dont on dispose aujourd’hui, chacun s’accorde Ă  dire que la rĂ©pression a Ă©tĂ© fĂ©roce. Les fusillĂ©s pour l’exemple sont devenus un des symboles de la justice expĂ©ditive et de l’arbitraire. Il est vrai que certaines mesures individuelles sont intervenues aprĂšs le conflit nouveau procĂšs, rĂ©habilitation, etc. Cependant, la RĂ©publique n’a jamais officiellement reconnu l’injustice criminelle dont, collectivement, ils ont Ă©tĂ© les victimes. Rien n’est venu effacer l’opprobre dans lequel l’histoire les a rejetĂ©s. [
] La RĂ©publique se grandirait en affrontant courageusement son passĂ©. En d’autres circonstances, elle a su rĂ©affirmer son devoir de mĂ©moire. Il n’existe donc aucune raison pour Ă©carter plus longtemps les fusillĂ©s de l’exemple de la rĂ©habilitation dont ils ont Ă©tĂ© privĂ©s jusqu’ici. L’Angleterre, quant Ă  elle, n’a-t-elle pas accompli rĂ©cemment ce pas dĂ©cisif ? C’est pourquoi, Monsieur le PrĂ©sident, notre association, soutenue dans sa dĂ©marche par la FĂ©dĂ©ration nationale laĂŻque des associations des amis des monuments pacifistes, souhaiterait connaĂźtre votre sentiment Ă  l’égard de cette criante injustice et, le cas Ă©chĂ©ant, ce que vous envisagez pour y mettre fin. Notes bibliographie - sitographieBecker Jean-Jacques, Les Français dans la Grande Guerre, Paris, Robert Laffont, Paule du, Le Journal d’AdĂšle, Paris, Gallimard Jeunesse, 1995 nouv. prĂ©sentation 2007.Bourlet MichaĂ«l, Nicolas BeauprĂ©, Écrire en guerre, Ă©crire la guerre, France, Allemagne 1914-1920 », Revue historique des armĂ©es [En ligne], n° 248, Catherine, La Marraine de guerre, Paris, Hachette, 2002 nouv. Ă©d. Le Livre de poche jeu-nesse, 2014.Jean Giono, Recherche de la puretĂ© », PrĂ©face de Lucien Jacques 1914-1945, Carnets de moleskine, Paris, Gallimard, 1939 nouv. Ă©d. 2014.GuĂ©non Jean-Pierre, Laplume Yves dir., Paroles de poilus, Paris, [Tallandier, 1998] Ă©d. Librio Sophie, InfirmiĂšre pendant la PremiĂšre Guerre mondiale. Journal de GeneviĂšve Darfeuil, Houlgate-Paris, 1914-1918, Paris, Gallimard Jeunesse, Jean-NoĂ«l, Les rumeurs les plus folles », L’Histoire, n° 267 Les hommes et la guerre. HĂ©roĂŻsme et barbarie, juillet 2002, p. Jean-NoĂ«l, Rumeurs, le plus vieux mĂ©dia du monde, Paris, le Seuil, 1987 derniĂšre Ă©d. augm. Points, 2010.Kupferman Fred, Rumeurs, bobards et propagande », L’Histoire, n° 107 14-18 mourir pour la patrie, janvier 1988, p. Arthur Joseph, Souvenirs et impressions de ma vie de soldat 1916-1919, Garand, Michel , Écrire sa guerre. TĂ©moignages de soldats canadiens-français 1914-1919, MontrĂ©al, AthĂ©na, des BĂ©nĂ©dicte, La Vie tranchĂ©e, Paris, Éditions Anne CarriĂšre, 2008 derniĂšre Ă©d. Pocket, 2013.Martin Florent, La poste pendant la PremiĂšre Guerre mondiale » sur le site Histoire Maurice, La Guerre psychologique, Paris, PUF, coll. Que sais-je ? », n° 713, [1956] 3e Ă©d. Erich Maria, À l’Ouest rien de nouveau, derniĂšre Ă©d. française, Paris, Le Livre de poche, BĂ©atrice Ă©dition et commentaire, La Grande Guerre de Paul Caron. Chroniques d’un lĂ©gionnaire canadien-français 1914-1917, QuĂ©bec, Presses de l’UniversitĂ© Laval, BĂ©atrice, Quelle guerre raconter ? Le dilemme du lĂ©gionnaire Paul Caron », Revue de la SociĂ©tĂ© historique du Canada, Vol. 21, n° 1, 2010, p. Thomas-Louis, Journal de guerre 1915-1918, texte Ă©tabli et annotĂ© par Marcelle Cinq-Mars, MontrĂ©al, AthĂ©na, 2006. La PremiĂšre Guerre mondiale. Propagandes et rumeurs 1914-1918 » sur le site Cliotexte. Le Journal, 8 novembre 1915 » sur le site Gallica de la BibliothĂšque nationale de France. © RĂ©seau CanopĂ©, 2015
Lesdirectives anticipĂ©es. La Loi n° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et Ă  la fin de vie permet Ă  une personne majeure de prĂ©ciser par avance ses souhaits quant aux soins palliatifs qui peuvent lui ĂȘtre prodiguĂ©s Ă  la fin de sa vie, si elle n'Ă©tait plus en Ă©tat de le faire. Ce document permettra donc aux
C'est la rumeur qui enflamme la Toile depuis plusieurs semaines les Ă©cosystĂšmes de la planĂšte pourraient connaĂźtre un effondrement total et irrĂ©versible d'ici 2100. A l'origine de cette prophĂ©tie apocalyptique, non une secte d'illuminĂ©s, un mĂ©dium en manque de publicitĂ© ou le dernier blockbuster amĂ©ricain en vogue. Non, l'allĂ©gation est issue d'une Ă©tude de la trĂšs sĂ©rieuse revue Nature, rĂ©fĂ©rence parmi les publications scientifiques. La thĂšse ? L'environnement, sous l'effet des dĂ©gradations causĂ©es par l'homme, pourrait franchir un point de non-retour avant la fin du siĂšcle. Dans Approaching a state-shift in Earth’s biosphere, les auteurs, 22 chercheurs appartenant Ă  une quinzaine d'institutions scientifiques internationales, alarment sur une perte de la biodiversitĂ© de plus en plus rapide et une accĂ©lĂ©ration des changements climatiques. Selon l'Ă©tude, presque la moitiĂ© des climats que nous connaissons aujourd'hui sur la Terre pourraient bientĂŽt avoir disparu. Ils seraient ainsi remplacĂ©s, sur entre 12 % Ă  39 % de la surface du globe, par des conditions qui n'ont jamais Ă©tĂ© connues par les organismes vivants. Et ce changement s'effectuerait de maniĂšre brutale, empĂȘchant les espĂšces et Ă©cosystĂšmes de s'y adapter. Les bouleversements des milieux naturels ont toujours existĂ©, rappelle l'Ă©tude, que ce soit Ă  une Ă©chelle locale - au niveau des bassins ou des rĂ©cifs coralliens par exemple -, rĂ©gionale - il y a 5 500 ans, le Sahara Ă©tait constituĂ© de prairies fertiles - ou planĂ©taire. La Terre a ainsi connu sept grandes crises l'explosion cambrienne, il y a 540 millions d'annĂ©es, les cinq extinctions massives qui ont anĂ©anti pour certaines jusqu'Ă  90 % de la vie sur Terre et le passage de la derniĂšre pĂ©riode glaciaire Ă  notre Ă©poque, il y a 12 000 ans. Mais alors que l'explosion cambrienne et le rĂ©chauffement de l'HolocĂšne ont Ă©tĂ© dĂ©clenchĂ©s par des catastrophes naturelles, des changements dans la composition des ocĂ©ans et de l'intensitĂ© solaire, une nouvelle pression est aujourd'hui exercĂ©e sur les Ă©cosystĂšmes celle de 7 milliards d'ĂȘtres humains - et 9 milliards en 2050. "A l'Ă©poque oĂč la planĂšte est passĂ©e d'une pĂ©riode glaciaire Ă  celle actuelle, interglaciaire, des changements biologiques des plus extrĂȘmes sont apparus en seulement mille ans. A l'Ă©chelle de la Terre, c’est comme passer de l’état de bĂ©bĂ© Ă  l’ñge adulte en moins d’une annĂ©e. Le problĂšme, c'est que la planĂšte est en train de changer encore plus vite aujourd'hui", explique Arne Moers, co-autrice de l'Ă©tude et professeure en biodiversitĂ© Ă  l'universitĂ© Simon Fraser de Vancouver. Et la chercheuse de poursuivre "La planĂšte ne possĂšde pas la mĂ©moire de son Ă©tat prĂ©cĂ©dent. Le problĂšme, c'est que la planĂšte est en train de changer encore plus vite aujourd'hui[...] Le prochain changement pourrait ĂȘtre extrĂȘmement destructeur pour la planĂšte. Une fois que le seuil critique sera dĂ©passĂ©, il n’y aura plus de possibilitĂ© de revenir en arriĂšre." D'aprĂšs l'Ă©tude, ce seuil correspondrait Ă  l'utilisation de 50 % des ressources terrestres. Or, aujourd'hui, 43 % des Ă©cosystĂšmes terrestres sont dĂ©jĂ  utilisĂ©s pour subvenir aux besoins des hommes. Un tiers de l'eau douce disponible est par ailleurs dĂ©tournĂ© pour un usage humain. Les taux d'extinction des espĂšces sont Ă  des sommets jamais atteints durant l'ensemble de l'Ă©volution humaine - de 10 Ă  100 fois le rythme naturel d'extinction constatĂ© par les scientifiques sur une pĂ©riode de 500 millions d'annĂ©es, alors qu'il pourrait ĂȘtre bientĂŽt 10 000 fois supĂ©rieur. Et les Ă©missions de CO2 ont augmentĂ© de 35 % depuis l'Ăšre prĂ©-industrielle du fait de la combustion d'Ă©nergies fossiles. L'Ă©volution de l'utilisation des sols au cours des siĂšcles, alors que la population mondiale augmente "Au vu de ces Ă©lĂ©ments, on peut affirmer qu'un basculement est trĂšs plausible au cours du siĂšcle prochain", assure Anthony Barnosky, palĂ©obiologiste Ă  l'universitĂ© de Californie Ă  Berkeley. Toutefois, d'importantes incertitudes demeurent "Il s'agit de savoir si ce changement planĂ©taire est inĂ©vitable et, si oui, dans combien de temps il surviendra." Une prudence partagĂ©e par nombre de scientifiques qui ont lu l'Ă©tude. Pour Brad Cardinal, biologiste Ă  l'universitĂ© du Michigan, interrogĂ© par le magazine amĂ©ricain Wired, cette recherche est probante mais pas concluante "Le problĂšme, c'est que la planĂšte est en train de changer encore plus vite aujourd'hui. Seul le temps nous permettra de savoir si ces rĂ©sultats se vĂ©rifient ou pas." "Il faut se mĂ©fier de l’interprĂ©tation qui en est faite dans certains mĂ©dias, selon lesquels la Terre pourrait ne pas atteindre le XXIIe siĂšcle. La planĂšte ne va pas disparaĂźtre avant 4 milliards d’annĂ©es et elle restera habitable bien longtemps encore. Mais les dĂ©gradations en cours vont affecter nos conditions de vie", tempĂšre de son cĂŽtĂ© le climatologue Jean-Pascal van Ypersele, vice-prĂ©sident du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'Ă©volution du climat GIEC dans une interview au magazine belge Le Vif/L'Express. Reste qu'un vĂ©ritablement changement des modes de vie est nĂ©cessaire et urgent. Les 22 scientifiques de l'Ă©tude proposent aux gouvernements d'entreprendre quatre actions immĂ©diates diminuer radicalement la pression dĂ©mographique ; concentrer les populations sur les zones enregistrant dĂ©jĂ  de fortes densitĂ©s afin de laisser les autres territoires tenter de retrouver des Ă©quilibres naturels ; ajuster les niveaux de vie des plus riches sur ceux des plus pauvres ; dĂ©velopper de nouvelles technologie permettant de produire et de distribuer de nouvelles ressources alimentaires sans consommer davantage de ressources. Audrey Garric Suivez mon blog sur Facebook et sur Twitter audreygarric. Photo NASA Audrey Garric Blog Ecolo Atteinted'une maladie grave et incurable, en phase avancĂ©e ou terminale, et sans espoir de guĂ©rison, une personne est dite "en fin de vie". Elle peut bĂ©nĂ©ficier de soins palliatifs, Ă  domicile, Ă  l'hĂŽpital ou en EHPAD. Lois en France, dĂ©marches et mĂ©dicaments utilisĂ©s. Un texte sur la mort d’un proche peut ĂȘtre trĂšs difficile Ă  Ă©crire. En effet, les Ă©motions prennent le dessus. La douleur devient plus rĂ©elle. Parfois, ce n’est que lorsque vous vous apprĂȘtez Ă  rendre hommage Ă  un ami dĂ©cĂ©dĂ© ou Ă  un proche que vous vous rendez compte Ă  quel point vous souffrez. Une perte est une perte ! De nombreuses fois, j’ai entendu les gens dire Oui, c’est dur, mais c’était ton ami. Ce n’est pas comme si tu avais perdu ta mĂšre ! J’aimerais rappeler une chose, deux en fait ! Personne n’a le droit de juger la souffrance ou la douleur des autres. Et une perte est toujours douloureuse. Que cela soit un ami, un membre de la famille ou un animal de compagnie. Il est important de comprendre que chacun de nous gĂšre la douleur Ă  sa façon. Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise maniĂšre de faire. Et il n’y a pas de bonne ou de mauvaise maniĂšre d’écrire un texte sur la mort d’un proche. Ce qui veut aussi dire que la douleur d’une personne n’est pas plus importante que celle d’une autre. Chacun de nous a un seuil de tolĂ©rance diffĂ©rent. Celui-ci est créé grĂące, ou Ă  cause, des expĂ©riences que l’on a vĂ©cues. Et je sais de quoi je parle. En l’espace de cinq ans, j’ai perdu mon pĂšre, ma sƓur, ma mĂšre et un bĂ©bĂ©. Je sais que cela peut paraĂźtre incroyable, mais c’est vrai. Et personne ne peut connaĂźtre ma douleur. Personne ne peut comprendre comment je me lĂšve le matin pour affronter le monde et les gens. Mais en mĂȘme temps, je n’ai pas le droit de juger la douleur des autres. Je ne la comprends pas ! Mais une chose est sĂ»re ! Le fait d’écrire mes Ă©motions a Ă©tĂ© cathartique pour moi. Cela m’a aidĂ© Ă  les affronter, Ă  les comprendre et Ă  les guĂ©rir. Texte sur la mort d’un proche Ă©crire pour pardonner, guĂ©rir ou oublier Je sais que beaucoup de personnes ne comprennent pas le besoin d’écrire. Mais je vous garantis que cela peut vous sauver. Quand vos Ă©motions sont trop nombreuses, trop lourdes, trop omniprĂ©sentes, un texte pour rendre hommage Ă  quelqu’un peut ĂȘtre d’un grand secours. Selon la relation que vous aviez avec cette personne, Ă©crire un message pour un dĂ©cĂšs douloureux va vous permettre de pardonner les erreurs que cette personne a faites. Un texte pour rendre hommage Ă  quelqu’un est aussi l’occasion de dire Ă  cette personne combien vous l’aimiez, une derniĂšre fois. Enfin, c’est l’opportunitĂ© de poser la douleur, de l’accepter et de commencer Ă  la guĂ©rir. Vous ne pouvez pas guĂ©rir quelque chose que vous ne voulez pas admettre. Vous avez le droit d’avoir mal. Vous avez le droit de pleurer. Tout cela est le processus normal du deuil. VoilĂ  pourquoi je vous conseille d’écrire un texte sur la mort d’un proche qui va vous permettre de dire au revoir », merci », je t’aime » et je continue d’avancer ». Choisissez un message pour un dĂ©cĂšs qui vous correspond. Texte sur la mort d’un proche des messages touchants pour dire au revoir » Quand une personne que vous aimez dĂ©cĂšde, la chose la plus dure Ă  faire est de dire au revoir ». Vous savez que vous ne verrez plus jamais cette personne et cette pensĂ©e vous fait beaucoup de mal. Malheureusement, il n’y a pas de recette miracle pour effacer cette blessure. Vous devez l’accepter et travailler dessus. Voici quelques idĂ©es pour un texte sur la mort d’un proche qui va vous aider Ă  faire un dernier coucou. Que la personne dĂ©cĂ©dĂ©e soit un ami, un membre de votre famille ou tout simplement une connaissance, vous pouvez adapter chacun de ces messages pour un dĂ©cĂšs. Choisissez un texte sur la mort d’un proche qui vous correspond. 1. Ton dĂ©cĂšs a Ă©tĂ© un vrai choc pour moi. Mais ma souffrance n’est rien en comparaison Ă  l’injustice que tu as vĂ©cu quand ta vie a Ă©tĂ© stoppĂ©e si tĂŽt. Je t’aime toujours et je suis reconnaissante que tu sois avec les anges qui continuent Ă  veiller sur moi. 2. Parfois, je me demande si la vie vaut la peine d’ĂȘtre vĂ©cue sans toi. Puis, je me dis que tu m’en voudrais de baisser les bras. Alors, je relĂšve la tĂȘte et je continue d’avancer. Merci de me soutenir et de continuer Ă  me guider. 3. Je suis bluffĂ©e par le fait que tu aies eu autant d’influence sur la vie des gens qui t’entouraient. Comment une seule Ăąme peut-elle ĂȘtre aussi gĂ©nĂ©reuse et aimante ? Je suis honorĂ©e d’avoir eu l’occasion de te voir faire des miracles. 4. Merci pour tout ! DorĂ©navant, ton sourire est un souvenir. Ton rire est un son lointain. Mais cela ne veut pas dire qu’ils seront oubliĂ©s un jour. En effet, tu as eu tellement d’influence sur moi que je continuerai Ă  te chĂ©rir jusqu’à mon dernier jour. 5. Mon coeur est inconsolable ! J’ai perdu un ĂȘtre cher et je ne suis pas sĂ»re que je pourrai m’en remettre. D’ailleurs, je ne suis pas sĂ»re de vouloir m’en remettre, comme si la douleur m’aidait Ă  rester connectĂ©e Ă  toi. 6. Je t’aime tellement que la mort ne peut pas nous sĂ©parer. Ne t’inquiĂšte pas, tu ne seras jamais oubliĂ©. Tu ne seras jamais remplacĂ©, car tu as laissĂ© une trace indĂ©lĂ©bile que je vais continuer Ă  chĂ©rir. 7. De toi Ă  moi, je ne peux pas dire qu’il va ĂȘtre facile de ne plus te voir tous les jours. Mais en mĂȘme temps, je dois accepter le fait que tu n’apporteras plus de joie dans ma vie. Je dois donc me contenter des souvenirs que nous avons construits ensemble. Je dois donc te remercier pour ça, car c’est ce qui me permet d’avancer. 8. Comment ne pas souffrir quand un ĂȘtre aussi bien nous quitte ? Je pleure ton absence tous les jours, mais je dois rester forte, car je veux honorer ton souvenir et te rendre fier. 9. La tristesse qui est nĂ©e en moi quand tu nous as quittĂ©s n’a d’égale que la joie d’avoir eu l’occasion de faire partie de ta vie. Merci pour toutes les expĂ©riences. Merci pour tous les souvenirs. Chaque pas que je fais est un autre pas vers toi. 10. Merci pour l’amour, l’amitiĂ© et la passion que tu as apportĂ© dans ma vie. Je ne pourrai jamais te le dire en face, alors je te l’écris tu as changĂ© ma vie en mieux et je vais faire en sorte de te rendre fier et heureux. Texte sur la mort d’un proche un hommage douloureux pour dire je t’aime » Une chose me hante souvent est-ce que j’ai suffisamment dit je t’aime » ? Il est impossible de rĂ©pondre Ă  cette question. Et comme il est impossible de dire Ă  quel moment vous allez voir une personne pour la derniĂšre fois, vous ne pouvez pas vous en vouloir. Vous avez sĂ»rement entendu un certain nombre de fois une personne dire je n’ai pas eu le temps de lui dire je t’aime' ». Eh bien, un texte sur la mort d’un proche est l’occasion parfaite de corriger cela. Inspirez-vous des messages pour un dĂ©cĂšs suivants pour rendre un hommage touchant Ă  la personne qui vous a quittĂ© trop tĂŽt. 11. Perdre un proche est douloureux surtout quand vous n’avez pas eu le temps de lui dire tout ce que vous vouliez. Je t’aime infiniment et j’espĂšre que tu le sais. Envoie-moi un signe pour me rassurer ! 12. DĂ©sormais, tu fais partie du paradis. Tu as laissĂ© une place vide auprĂšs de moi et je ne pense pas que qui que ce soit pourra te remplacer un jour. Mais cela ne m’effraie pas. Je sais que ton esprit me soutient chaque jour. 13. Je t’aime pour l’éternitĂ© et maintenant que tu n’es plus lĂ , cette phrase prend enfin son sens. Merci pour ton soutien et ta patience, je ne pourrais jamais te rendre la pareille. Alors, je vais faire mon possible pour vivre la vie que tu as toujours rĂȘvĂ©e d’avoir. 14. Jamais je ne cesserai de t’aimer. Ton absence physique ne change rien aux sentiments que j’ai pour toi. Les Ă©motions seront sĂ»rement difficiles Ă  gĂ©rer parfois, mais je sais que je me relĂšverai toujours plus forte grĂące Ă  l’exemple que tu m’as donnĂ©. 15. Adieu ! Que puis-je dire de plus ? Les sentiments sont si intenses en ce moment. Je ne sais pas s’il arrivera un jour oĂč je pourrai vraiment les contrĂŽler. Ton dĂ©cĂšs a laissĂ© une marque indĂ©lĂ©bile sur moi, mais je ne t’en veux pas. Ton amour pour moi a toujours Ă©tĂ© pur. 16. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai
 MĂȘme si tu n’es plus Ă  mes cĂŽtĂ©s, personne ne pourra voler l’amour que je te porte. Merci pour tout ce que tu m’as fait dĂ©couvrir. Merci pour tout ce que l’on a vĂ©cu ensemble. Chante parmi les anges, car tu es leur lumiĂšre ! 17. J’ai toujours pensĂ© que j’étais une personne forte. Donc j’ai Ă©tĂ© choquĂ©e de voir Ă  quel point ton dĂ©cĂšs a Ă©tĂ© violent pour moi. En fait, je me rends compte que tu Ă©tais la personne sur laquelle je me reposais pour me relever. Maintenant, je suis seule et je dois apprendre Ă  gĂ©rer mes Ă©mois sans toi. Alors, envoie-moi de l’aide de temps en temps ! 18. Chaque fois que je regarde le ciel, je te cherche. Parmi les Ă©toiles, je sais que ton Ăąme brille et illumine mon chemin. Alors, merci de m’éclairer quand tu vois que je me perds. Je t’aimerai toujours ! 19. La joie a quittĂ© ma vie quand tu es parti. Maintenant, je dois apprendre Ă  vivre seule. Mais je suis reconnaissante d’avoir eu la chance de faire une partie du chemin avec toi. 20. L’amour que je te porte ne s’arrĂȘte pas parce que tu n’es plus lĂ . Je vais continuer Ă  te porter dans mon coeur Ă  chaque pas. Et j’espĂšre que tu me donneras un ou deux conseils quand je ne saurai plus oĂč donner de la tĂȘte. Choisissez un message pour un dĂ©cĂšs qui vous correspond. Texte pour rendre hommage Ă  quelqu’un Un texte sur la mort d’un proche est aussi l’occasion de vous rappeler les bons moments que vous avez vĂ©cus avec cette personne. Certains souvenirs sont inoubliables et personne ne peut vous les voler. Ainsi, un texte pour rendre hommage Ă  quelqu’un peut ĂȘtre l’opportunitĂ© de rire une derniĂšre fois avec votre ami, votre partenaire ou un membre de votre famille. AprĂšs tout, un message pour un dĂ©cĂšs ne doit pas forcĂ©ment ĂȘtre triste. Vous pouvez faire preuve d’humour pour mieux vivre votre douleur. 21. Tu resteras dans mon coeur Ă  jamais. Je suis heureux/heureuse d’avoir eu l’occasion de te dire au revoir », mais cela n’empĂȘche pas la douleur de grandir en moi. Je sais que le temps guĂ©rit la souffrance, mais je ne suis pas sĂ»re de vouloir l’oublier. Elle me motive Ă  poursuivre la vie de mes rĂȘves. 22. Merci pour toute la joie et tout le bonheur que tu as apportĂ© dans ma vie. Dieu t’a mis sur mon chemin pour me faire comprendre Ă  quoi ressemble l’amour inconditionnel. Et je sais que, grĂące Ă  toi, je suis une meilleure personne. On se voit trĂšs vite, mon ami ! 23. Je suis tellement triste de devoir Ă©crire ces quelques mots. Mais j’ai besoin de te dire une chose. Je t’aime infiniment ! Tu as Ă©tĂ© un ami incroyable et les anges ont beaucoup de chance de te compter dans leur rang. 24. Je ne peux pas sĂ©cher mes larmes ni calmer mes sanglots. Mais malgrĂ© la douleur, je suis aussi heureux/heureuse d’avoir eu la chance de te connaĂźtre et de partager autant de souvenirs avec toi. 25. J’ai eu quelques nuits difficiles aprĂšs ton dĂ©cĂšs. En effet, j’ai passĂ© des heures infinies Ă  me remĂ©morer tout ce que l’on a vĂ©cu ensemble. Et la liste est longue ! Au bout d’un moment, j’ai commencĂ© Ă  sourire. Oui, je suis tellement reconnaissante pour toutes ces expĂ©riences. Tu me manques, mon ami ! 26. Tu dors au fond de ton nouveau lit alors que ton Ăąme s’élĂšve et rejoint les anges. Quelle chance ils ont ! Merci pour tous ces moments de rire inoubliables. Je t’aime et tu auras toujours une place importante dans mon coeur. 27. MĂȘme si tu n’es plus physiquement lĂ , tu auras toujours une place dans mon Ăąme. Personne ne pourra prendre ta place, car ton amitiĂ© et ton amour ne trouveront jamais d’égal. Je te remercie infiniment d’avoir un jour choisi de partager un bout de chemin avec moi. 28. Ta nature bienveillante a toujours apportĂ© beaucoup d’énergie positive dans ma vie. Ensemble, nous avons probablement vĂ©cu les plus belles expĂ©riences de nos vies respectives. Et je ne pourrais jamais te remercier pour ça. 29. GrĂące Ă  toi, j’ai appris qu’il y avait des gens bien sur cette planĂšte. Maintenant que tu n’es plus lĂ , je vais devoir continuer mon chemin seule, mais je n’ai pas peur, car je sais que ton Ăąme est toujours auprĂšs de moi. 30. Chaque jour, je sens ta prĂ©sence et ton esprit. J’ai mĂȘme parfois l’impression que tu te moques de mes choix. Mais je suis habituĂ©e Ă  ton attitude dĂ©sinvolte alors rien ne m’étonne. Choisissez un texte pour rendre hommage Ă  quelqu’un qui vous correspond. Texte sur la mort d’un proche rendre hommage Ă  un ami dĂ©cĂ©dĂ© Le dĂ©cĂšs d’un ami peut ĂȘtre trĂšs douloureux. Peu importe que vous le connaissiez depuis dix ans ou un an, la souffrance est la mĂȘme. Dans un texte sur la mort d’un proche, il est important de se remĂ©morer les bons moments, les instants oĂč vous avez senti votre amitiĂ© grandir et Ă©voluer. Il est aussi essentiel de dire Ă  quel point cet ami a changĂ© votre vie. Pourquoi est-il aussi important pour vous ? Voici comment rendre hommage Ă  un ami dĂ©cĂ©dĂ© 31. Mon ami, ta vie n’a pas Ă©tĂ© facile. Je sais que tu as beaucoup souffert, mais maintenant, tu es dans un meilleur endroit. Tu peux enfin te reposer et veiller sur nous ! 32. Tu me manques infiniment. Je ne pensais pas que la mort d’un ami pouvait faire autant souffrir. Du jour au lendemain, j’ai perdu ton rire et tes blagues ridicules. Maintenant, ce sont les anges qui rigolent et nous qui pleurons ! 33. La mort n’est pas la fin, c’est le dĂ©but d’un nouveau voyage que tu fais loin de nous. MĂȘme si nous avons mal et si nous ne voulons pas accepter ton dĂ©part soudain, nous savons que tu continues de profiter de la vie d’une nouvelle maniĂšre. 34. Je t’aime infiniment. Jamais je n’ai eu un ami aussi sincĂšre et dĂ©vouĂ© que toi. Je suis fier/fiĂšre de pouvoir dire que j’ai eu l’honneur de te connaĂźtre. Merci pour nos souvenirs inoubliables. 35. Mon ami, tu nous as quittĂ©s soudainement. Sans nous prĂ©venir, sans nous prĂ©parer
 Pourquoi ? Je me sens dupĂ©e, mais je sais que ma colĂšre n’est qu’une façon de cacher ma douleur. J’essaie de faire la part des choses, mais j’ai encore trop mal pour ça
 36. Jamais je n’aurais cru que tu m’abandonnerais un jour. Malheureusement, le destin avait d’autres plans. J’espĂšre que tu es dans un meilleur endroit, car tu mĂ©rites la paix Ă©ternelle. Tu m’as laissĂ©e dans la souffrance, mais je ne t’en veux pas, car je sais que tu ne me ferais jamais du mal exprĂšs. 37. Je ne peux mĂȘme pas t’expliquer comment je me sens. D’ailleurs, je me sens un peu Ă©goĂŻste, car je parle de ma souffrance alors que c’est toi qui n’es plus lĂ . Je t’aime du plus profond de mon cƓur et je sais que tu m’attends de l’autre cĂŽtĂ©. Et un jour ou l’autre, on se retrouvera ! 38. Aujourd’hui, je t’écris ce petit texte pour te dire au revoir ». J’ai beaucoup de mal Ă  poser ces quelques mots sur le papier, mais je dois le faire pour mon propre bien. Je te remercie pour tout ce que tu as fait pour moi. 39. Une question me titille est-ce que tu m’attends de l’autre cĂŽtĂ© ? Toute ma vie, tu as Ă©tĂ© prĂ©sent donc je me demande si tu t’attends Ă  ce que je te rejoigne au plus vite. Ne t’inquiĂšte pas, quand viendra mon temps, j’arriverai et nous mettrons la pagaille au paradis. 40. La vie a dĂ©cidĂ© que tu devais me quitter. Je suis dĂ©solĂ©e pour ta famille, mais aussi pour moi. Nous avons tous perdu quelqu’un de prĂ©cieux et d’irremplaçable. Sans toi, j’ai l’impression que ma vie est Ă  la dĂ©rive. Je vais devoir donc faire deux fois plus d’efforts pour atteindre mes objectifs. Rendre hommage Ă  un ami dĂ©cĂ©dĂ© peut ĂȘtre difficile, mais Ă  un parent, c’est encore pire ! Texte pour le dĂ©cĂšs d’une maman ou d’un papa Perdre son papa ou sa maman est une expĂ©rience douloureuse, dĂ©routante et traumatisante. Vous perdez la personne qui compte le plus pour vous. Vous perdez votre repĂšre et vous vous sentez seule. Ainsi, un texte pour le dĂ©cĂšs d’une maman ou d’un papa est particuliĂšrement difficile Ă  Ă©crire. VoilĂ  pourquoi vous devez prendre votre temps pour Ă©crire un message pour un dĂ©cĂšs souvent soudain. Choisissez un texte pour le dĂ©cĂšs d’une maman ou d’un papa qui vous correspond. 41. La mort ne dĂ©truit pas une famille. Bien sĂ»r, une part de celle-ci va dans l’au-delĂ , mais le reste se transforme, grandit et Ă©volue. Il ne faut pas voir la mort comme une absence douloureuse, mais comme une prĂ©sence discrĂšte et sĂ©curisante. Mourir fait partie de la vie, je ne vais donc pas pleurer. Je vais cĂ©lĂ©brer tout ce que l’on a vĂ©cu ensemble. 42. Les personnes qui connaissent la profondeur de l’amour savent que la mort n’est pas une punition. AprĂšs tout, dans notre cƓur, tu ne mourras jamais ! Ta route s’est brusquement arrĂȘtĂ©e, mais tu resteras Ă  jamais un ange sur nos Ă©paules, notre guide. 43. Jusque-lĂ , tu Ă©tais un guide, une inspiration pour nous tous. Maintenant, tu vas ĂȘtre notre ange gardien. Tu seras la personne qui se penche sur nous pour nous dire que l’on fait un bon travail et que l’on mĂ©rite d’ĂȘtre heureux. 44. Je ne pourrais jamais suffisamment te remercier pour tout ce que tu m’as offert. Tu as fait de nombreux sacrifices pour moi et j’espĂšre, un jour, pouvoir ĂȘtre un parent aussi dĂ©vouĂ© et attentionnĂ© que toi. Tu m’as tout appris et j’espĂšre que tu es fier/fiĂšre de la personne que je suis. 45. Qui aurait cru que la vie pouvait ĂȘtre aussi cruelle ? Sans raison, tu nous as quittĂ©s. La souffrance est rĂ©elle, mais j’ai quand mĂȘme le sourire. En effet, je sais que tu es au paradis et que tu nous regardes de lĂ -haut. 46. Je t’aime infiniment. Je suis triste de ne pas pouvoir te le dire en face dorĂ©navant, mais je suis en paix, car nous n’avons pas laissĂ© d’affaires en suspens. On a toujours beaucoup parlĂ© ensemble et je suis sĂ»re que tu continues Ă  rouler des yeux quand je fais des erreurs. 47. Comment continuer aprĂšs avoir vĂ©cu une telle souffrance ? Je me repose sur ta force et sur ton courage. Je me rappelle ta façon de relever chaque dĂ©fi et de regarder la vie de maniĂšre positive. Maintenant, je dois faire honneur Ă  ta mĂ©moire et montrer Ă  mes propres enfants Ă  quoi ressemble l’amour inconditionnel et la fougue. 48. Rien ne fait plus mal que de perdre un parent. J’ai l’impression de ne plus avoir de guide. Ton soutien et ta comprĂ©hension me manquent. Je sais que le temps guĂ©rit toutes les blessures, mais j’espĂšre aussi qu’il n’effacera pas tout, car cette douleur est ce qui me rappelle tout l’amour que tu me donnais. 49. Depuis que tu n’es plus lĂ , je comprends enfin la vĂ©ritable signification du mo RĂ©ponse(1 sur 2) : Oui. En France elle cause environ une centaine de dĂ©cĂšs par an, elle est particuliĂšrement grave chez les enfants et les personnes ĂągĂ©es (voire lien 2) du fait de la dĂ©shydratation. La gastro-entĂ©rite tue jusqu’à 80 petits Français par an - - Journal List Can Fam Physician 2010 Apr PMC2860811 Can Fam Physician. 2010 Apr; 564 312. French. Ce mois-ci nous vous prĂ©sentons le dĂ©bat Le mĂ©decin, doit-il ĂȘtre ouvert Ă  l’euthanasie?». Soulignons que les mots qui nous apparaissent les plus importants dans ces Ă©changes sont ĂȘtre ouvert à». Car, le MĂ©decin de famille canadien n’a pas l’intention de prendre position face Ă  cette mesure; vouloir argumenter du pour ou du contre l’euthanasie dans le cadre d’un dĂ©bat serait rĂ©ductionniste, inappropriĂ© et contre, il convient de reconnaĂźtre que les mĂ©decins de famille sont sans doute parmi tous les professionnels de la santĂ© ceux les plus souvent confrontĂ©s Ă  cette demande. Essentiellement parce que plusieurs exercent en soins palliatifs et en soins de longue durĂ©e, lĂ  oĂč se retrouvent les malades aux prises avec de terribles maladies dĂ©bilitantes qui altĂšrent l’espoir et questionnent le sens de peut rĂ©pondre le mĂ©decin de famille Ă  qui un malade demande d’en finir? Qu’il ne peut pas 
 Qu’il prendra soin de lui 
 Qu’il soulagera ses douleurs? Sont-ce lĂ  les rĂ©ponses attendues?Boisvert page 324 nous rappelle que de plus en plus de patients et de mĂ©decins se disent en faveur de l’euthanasie. Et que, contrairement Ă  ce Ă  quoi nous aurions pu nous attendre, ce n’est pas en raison de l’absence de soins palliatifs ou de soins appropriĂ©s, ni en raison des douleurs mal contrĂŽlĂ©es1. Quant Ă  Marcoux page 325, il nous met en garde contre les risques reliĂ©s Ă  cette pratique et aux dĂ©rapages possibles2. Toutefois, parmi les arguments Ă©voquĂ©s, l’un des plus troublants est que, paradoxalement, l’ouverture Ă  l’euthanasie prolonge la survie!Ceci m’amĂšne Ă  l’anecdote suivante. Un jour, l’épouse d’un patient que j’avais traitĂ© en soins palliatifs est venue me voir. Docteur, j’ai trouvĂ© dans les affaires de mon mari cette lettre qui vous est adressĂ©e. Mon mari l’avait rĂ©digĂ©e aux premiers jours de sa maladie et l’avait incluse dans son testament biologique».RĂ©flexion d’un soirCher docteur, Lorsque je serai vieux et malade, m’aiderez-vous Ă  mourir dignement? Lorsque je n’en pourrai plus, m’aiderez-vous Ă  quitter ce monde doucement? Puisse le Ciel me prĂ©server d’une mort interminable; alitĂ©, incontinent, dĂ©ment et 
 croyez pas que je sois dĂ©primĂ© pour vous faire une telle demande! Bien au contraire, j’aime beaucoup la vie. Ne me dites pas que vous veillerez Ă  ce que je ne souffre point! Ce n’est pas ce dont il est question ici. Je vous parle de la souffrance associĂ©e Ă  la vie qui s’étiole et qui s’en va. Chaque jour plus faible, plus maigre, plus fatiguĂ©, plus mort en quelque sorte! Pourquoi ĂȘtes-vous si enclin Ă  soulager la douleur physique mais si farouche Ă  comprendre la souffrance associĂ©e Ă  la fin de la vie?N’opinez pas que notre sociĂ©tĂ© condamne l’euthanasie! OĂč sont-ils tous ces gens et tous ces juges qui s’objectent lorsque les leurs meurent? En voyez-vous beaucoup s’occuper de leurs proches rendus Ă  l’agonie? A peine 10% des nĂŽtres meurent Ă  domicile. Trop occupĂ©s. Le travail. Les enfants. Bien plus facile de condamner l’euthanasie et placer nos mourants en institution que de s’en occuper. La Mort dĂ©range, n’est-ce pas?Parlant d’euthanasie, ne croyez-vous pas que les savants cocktails que vous m’administrerez pour soulager mes symptĂŽmes terminaux n’hĂąteront pas le processus? Tous ces mĂ©dicaments pour la douleur, les rĂąles respiratoires, l’agitation ne risquent-ils pas de me rendre encore plus faible, plus calme, plus enclin aux complications de fin de vie?Êtes-vous certain que vous ne pratiquerez pas ce qui vous rebute tant, une forme d’euthanasie lente? Une petite poussĂ©e vers l’au-delĂ , en quelque sorte! Si tel est le cas, pourquoi ne me donneriez-vous pas cette poussĂ©e lorsque je vous le demanderez ou lorsque je n’en pourrai plus? AprĂšs tout, on achĂšve bien les chevaux, n’est-ce pas !Me rendriez-vous ce service, si je vous le demande?Mon patient n’a jamais fait allusion Ă  cette lettreQuelques mois plus tard, mon patient Ă©tait affligĂ© d’une maladie terminale. Bizarrement Ă  partir du moment oĂč il est devenu malade, il n’a jamais fait allusion Ă  cette lettre. Il surveillait attentivement les doses que je lui peut-il que l’on ne voit pas la vie de la mĂȘme maniĂšre selon que l’on soit en santĂ© ou malade et en fin de vie?Quand vous mourrez de nos amoursSi trop peu vous reste de moiNe me demandez pas pourquoiDans les mensonges qui suivraientNe serions ni beaux, ni vraisMourrez de mort trĂšs viveQue je vous suiveGilles VigneaultNotes en bas de pageThis article is also in English on page concurrentsAucun dĂ©clarĂ©RĂ©fĂ©rences1. Boisvert M. Le mĂ©decin, doit-il ĂȘtre ouvert Ă  l’euthanasie? Oui. Can Fam Physician. 2010;56324, 326, 320, 322. fr ang. [Google Scholar]2. Marcoux H. Le mĂ©decin, doit-il ĂȘtre ouvert Ă  l’euthanasie? Non. Can Fam Physician. 2010;56325, 327, 321, 323. fr ang. [Google Scholar]Articles from Canadian Family Physician are provided here courtesy of College of Family Physicians of Canada Traductionsen contexte de "peut-on mourir" en français-arabe avec Reverso Context : on peut mourir Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate Depuis le dĂ©but de l’annĂ©e, une sĂ©rie noire de suicides prĂ©coces font l’actualitĂ©. HarcelĂ© au collĂšge, notamment parce qu’il Ă©tait roux, Matteo ĂągĂ© de 13 ans s’est donnĂ© la mort en fĂ©vrier dernier. Le 11 mars 2012, un jeune lyonnais de 13 ans a Ă©tĂ© retrouvĂ© pendu dans sa chambre. Mais le suicide touche aussi les plus jeunes. En Angleterre, mi-fĂ©vrier, c’est un petit garçon de 9 ans, brimĂ© par ses camarades d’école, qui a mis fin Ă  ses jours. Comment expliquer ce passage Ă  l’acte chez les enfants ou prĂ©-ados ? Michel Debout, prĂ©sident de l'Union nationale pour la prĂ©vention du suicide, nous Ă©claire sur ce dramatique phĂ©nomĂšne
Selon l’Inserm, 37 enfants de 5 Ă  10 ans se sont donnĂ© la mort en 2009. Ces chiffres sont-ils, selon vous, rĂ©vĂ©lateurs de la rĂ©alitĂ©, sachant qu’il est parfois difficile de distinguer suicide et accident ?Je pense qu’ils sont le reflet de la rĂ©alitĂ©. Lorsqu’un enfant de moins de 12 ans meurt, il y a une enquĂȘte et le dĂ©cĂšs est comptabilisĂ© par les instituts de statistiques. On peut donc considĂ©rer qu’il y a une certaine fiabilitĂ©. NĂ©anmoins, il est important de bien diffĂ©rencier le suicide chez l’enfant et celui chez l’adolescent. Un petit ne rĂ©flĂ©chit pas de la mĂȘme maniĂšre qu’un jeune de 14 ans. Plusieurs travaux sur le suicide des adolescents ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s. La tentative de suicide, qui est la plus frĂ©quente Ă  l’adolescence, a, aujourd’hui, des interprĂ©tations psychologiques, psychanalytiques, mĂ©dicales
 Pour les plus jeunes, le nombre Ă©tant, fort heureusement, beaucoup plus faible, les raisons sont moins Ă©videntes. Je ne pense pas qu’on puisse rĂ©ellement parler de suicide, c’est-Ă -dire d’intention de se donner la mort chez un petit de 5 notion de suicide chez le jeune enfant n’est donc pas plausible ?Ce n’est pas une question d’ñge mais plutĂŽt de maturation personnelle. On peut dire qu’à partir de 8 -10 ans, avec un Ă©cart d’une ou deux annĂ©es en fonction des situations, des variations Ă©ducatives, sociales culturelles, un enfant peut avoir envie de se donner la mort. Chez un enfant plus jeune c’est plus discutable. MĂȘme si Ă  10 ans, certains ont une notion du risque, de la dangerositĂ© de leur acte, ils n’ont pas forcĂ©ment conscience que ce dernier les mĂšnera Ă  une disparation dĂ©finitive. Et puis aujourd’hui, la reprĂ©sentation de la mort, notamment avec les jeux vidĂ©o est faussĂ©e. Quand le hĂ©ros meurt et que l’enfant perd la partie, il peut en permanence revenir en arriĂšre et changer l’issue du jeu. Le virtuel et l’image prend de plus en plus de place dans l’éducation par rapport aux vĂ©ritables significations. Il est plus difficile de mettre de la distance ce qui facilite l’impulsivitĂ©. Par ailleurs, les enfants, heureusement pour eux, ne sont plus, comme Ă  l’époque, confrontĂ©s Ă  la mort de leurs parents et grands-parents. Parfois mĂȘme, ils connaissent leurs arriĂšres grands-parents. Or, pour avoir conscience de sa propre finitude, il faut ĂȘtre touchĂ© par la mort rĂ©elle d’un proche. VoilĂ  pourquoi, je pense qu’avoir un animal de compagnie et le perdre quelques annĂ©es plus tard peut ĂȘtre gestion des Ă©motions, qui n’est pas la mĂȘme chez l’enfant et chez l’adulte y est certainement pour quelque chose. Mais il faut d’abord s’interroger sur la part de l’impulsivitĂ© dans l’acte par rapport Ă  l’intentionnalitĂ©. En effet, pour considĂ©rer qu’une personne s’est suicidĂ©e, il faut que son acte s’inscrive dans une intentionnalitĂ©, c’est-Ă -dire une mise en danger consciente d’elle-mĂȘme. Certains considĂšrent mĂȘme qu’il faut qu’il y ait un projet de disparition. Or dans certaines situations, on a surtout l’impression que l’enfant a voulu Ă©chapper Ă  une situation Ă©motionnellement difficile comme la maltraitance par exemple. Il peut aussi ĂȘtre confrontĂ© Ă  une autoritĂ© et s’imaginer ĂȘtre en faute. Il fuit donc une situation qu’il perçoit ou qui est rĂ©ellement difficile sans vouloir vraiment y avoir des signes Ă©vocateurs de ce mal ĂȘtre ?Tout d’abord, il faut rappeler que le suicide chez les petits est un phĂ©nomĂšne trĂšs rare. Mais lorsqu’une histoire se dĂ©grade, notamment dans les affaires de harcĂšlement scolaire ou de bouc Ă©missaire, l’enfant Ă©met parfois des signes. Il peut aller Ă  l’école Ă  reculons, Ă©voquer diffĂ©rents symptĂŽmes Ă  la reprise des cours malaises, maux de ventre, de tĂȘte
 Il faut y ĂȘtre attentif. Par ailleurs, si l’enfant va rĂ©guliĂšrement d’un lieu de vie Ă  un autre, et qu’il indique une contrariĂ©tĂ© Ă  l’idĂ©e de s’y rendre, que son humeur change, les parents peuvent se poser des questions. Mais attention, ces comportements changeants doivent ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©s et systĂ©matiques. En effet, il ne faut pas dramatiser si un jour il ne souhaite pas aller Ă  l’école et qu’il prĂ©fĂšre rester Ă  la maison. Cela arrive Ă  tout le monde
Quels conseils donneriez-vous donc aux parents ?Il est important de rappeler Ă  son enfant qu’on est lĂ  pour l’écouter, qu’il doit absolument se confier si quelque chose le fait souffrir ou s’interroger sur ce qui lui arrive. L’enfant qui se suicide fuit une menace. Il pense qu’il ne peut pas la rĂ©gler autrement lorsqu’il y a emprise et menace d’un camarade par exemple. Il faut donc arriver Ă  le mettre en confiance afin qu’il comprenne que c’est en parlant qu’il pourra y Ă©chapper et non l’inverse.
Cetteremise en cause des conditions traditionnelles de la mort, a donnĂ© lieu Ă  la crĂ©ation d’associations dans un grand nombre de pays .Le Choix-Citoyen pour une mort choisie, est l’une de ces associations en France. Elle est membre de la FĂ©dĂ©ration mondiale des « Right to Die Societies ». FondĂ©e en 1980, la FĂ©dĂ©ration
Qui Ă©tait vraiment MoliĂšre? Pourquoi le français est appelĂ© “la langue de MoliĂšre”? Comment cet auteur, 400 ans aprĂšs sa naissance, continue de nous fasciner? C’est Ă  ces questions et Ă  d’autres que nous allons rĂ©pondre dans cette vidĂ©o et cet article! ï»żï»ż La langue de MoliĂšre Un homme de théùtre passionnĂ© Un gĂ©nie comique MoliĂšre, critique de la sociĂ©tĂ© de son temps Un artiste protĂ©gĂ© par le roi MoliĂšre ou le triomphe de l’amour Un regard moderne et universel Une fin lĂ©gendaire et tragique MoliĂšre, un classique de la littĂ©rature française Un crĂ©ateur toujours vivant 1. La langue de MoliĂšre Le français est couramment dĂ©signĂ© comme la langue de MoliĂšre. L’usage de cette expression remonte au XVIIIe siĂšcle, Ă  une Ă©poque oĂč les Ă©lites europĂ©ennes Ă©taient francophiles et francophones, oĂč l’on jouait des piĂšces de théùtre en français dans toutes les cours princiĂšres. Mais pourquoi MoliĂšre et pas un autre? Parce que MoliĂšre symbolise peut-ĂȘtre le mieux la richesse de la langue française. Dans la bouche de ses personnages, il utilise des registres de langue trĂšs variĂ©s on y entend le peuple, la bourgeoisie, la noblesse, chacun s’exprimant dans son propre langage, avec ses expressions et ses tournures de phrases caractĂ©ristiques. 2. MoliĂšre, un homme de théùtre passionnĂ© À la fois auteur, metteur en scĂšne et acteur, MoliĂšre a eu toute sa vie la passion du théùtre. Qui Ă©tait MoliĂšre? Un grand Ă©crivain du XVIIe siĂšcle, un homme de lettres, auteur d’une trentaine de piĂšces encore trĂšs populaires aujourd’hui? Oui, mais pas seulement! MoliĂšre Ă©tait un homme de théùtre total il mettait en scĂšne ses piĂšces, dirigeait les acteurs et jouait lui-mĂȘme le rĂŽle principal. Ses contemporains le considĂ©raient d’ailleurs comme l’un des plus grands acteurs de son temps. Cette passion du théùtre lui Ă©tait venue trĂšs tĂŽt dĂšs l’ñge de 21 ans, MoliĂšre, de son vrai nom Jean-Baptiste Poquelin, avait fondĂ© l’Illustre Théùtre, une compagnie de comĂ©diens avec laquelle il joua des piĂšces en province pendant prĂšs de 10 ans, avant de revenir connaitre le succĂšs Ă  Paris. 3. Un gĂ©nie comique Comique verbal, comique gestuel, comique de rĂ©pĂ©tition
 MoliĂšre maitrisait toutes les formes du rire, pour le plus grand plaisir des spectateurs de ses piĂšces. Jusqu’au XVIIe siĂšcle, la tragĂ©die est considĂ©rĂ©e comme le seul genre théùtral digne de ce nom. C’est MoliĂšre qui donne Ă  la comĂ©die ses lettres de noblesse, grĂące aux succĂšs que ses piĂšces remportent Ă  Versailles, Ă  la cour de Louis XIV. Ironie, satire, parodie, jeux de mots, malentendus
 MoliĂšre sait varier les effets pour provoquer les rires de son public. Il est capable de passer d’un rire subtil Ă  un rire gras, d’un comique Ă©laborĂ© Ă  un comique plus simple et efficace, comme ce calembour dans Les Femmes savantes – Veux-tu toute ta vie offenser la grammaire? – Qui parle d’offenser grand-mĂšre ni grand-pĂšre? 4. MoliĂšre, critique de la sociĂ©tĂ© de son temps En tournant en ridicule ses contemporains, MoliĂšre se livre Ă  une vĂ©ritable critique sociale. Chez MoliĂšre, le rire est aussi un moyen de critiquer la sociĂ©tĂ© de son Ă©poque. Dans Le Bourgeois gentilhomme par exemple, il se moque d’un riche bourgeois qui tente d’imiter le comportement des nobles. Dans Le Tartuffe, il crĂ©e la polĂ©mique en dĂ©nonçant les faux dĂ©vots, ces personnes qui se disent trĂšs religieuses mais sont en fait trĂšs hypocrites. MoliĂšre s’en prend aussi Ă  d’autres grandes figures de son temps les mĂ©decins Le MĂ©decin malgrĂ© lui, Le Malade imaginaire, les hommes de loi Les Fourberies de Scapin, les nobles Le Misanthrope ou encore ceux qu’on appellerait aujourd’hui les intellectuels, comme dans cet extrait des Femmes savantes Je vis de bonne soupe, et non de beau langage. Vaugelas n’apprend point Ă  bien faire un potage, Et Malherbe et Balzac, si savants en beaux mots, En cuisine peut-ĂȘtre auraient Ă©tĂ© des sots. 5. Un artiste protĂ©gĂ© par le roi MoliĂšre a pu connaitre le succĂšs grĂące Ă  la protection de Louis XIV. En 1658, au Louvre, MoliĂšre rencontre pour la premiĂšre fois Louis XIV, alors ĂągĂ© de 20 ans. Entre le dramaturge et le roi, c’est le dĂ©but d’une relation privilĂ©giĂ©e. Car le Roi-Soleil aime le théùtre et apprĂ©cie tout particuliĂšrement les piĂšces de MoliĂšre, qui le font rire. GrĂące Ă  la protection et Ă  l’aide financiĂšre que lui apporte Louis XIV, MoliĂšre peut se consacrer pleinement Ă  l’écriture et Ă  la mise en scĂšne. Ses piĂšces sont ainsi jouĂ©es Ă  Versailles et l’amitiĂ© du roi lui permet une libertĂ© de ton qui irrite certains membres de la noblesse ou de l’Église. 6. MoliĂšre ou le triomphe de l’amour Dans ses piĂšces, MoliĂšre cĂ©lĂšbre la puissance du sentiment amoureux. MoliĂšre est un poĂšte de l’amour dans ses piĂšces de théùtre, il y a presque toujours des histoires d’amour, des intrigues sentimentales, des cƓurs déçus ou enthousiastes. Dans Le Malade imaginaire par exemple, il critique les mariages forcĂ©s le personnage d’AngĂ©lique aime un homme mais son pĂšre veut l’obliger Ă  en Ă©pouser un autre. Finalement, l’amour triomphera et son pĂšre acceptera qu’elle Ă©pouse l’homme qu’elle aime. MoliĂšre a Ă©galement mis en scĂšne le personnage de Dom Juan dans la piĂšce du mĂȘme nom, dont voici un petit extrait Je me sens un cƓur Ă  aimer toute la terre; et comme Alexandre, je souhaiterais qu’il y eĂ»t d’autres mondes, pour y pouvoir Ă©tendre mes conquĂȘtes amoureuses. Retrouve d’autres citations de grands auteurs français en suivant Français avec Pierre sur Facebook et Instagram. 7. Un regard moderne et universel IndĂ©modables, les thĂšmes de MoliĂšre peuvent toucher chacun d’entre nous. En mettant en scĂšne des personnages typiques, MoliĂšre rĂ©ussit Ă  dĂ©crire les qualitĂ©s et les dĂ©fauts de l’ñme humaine. En bon humoriste, il aime mettre le doigt lĂ  oĂč ça fait mal. Il se moque de l’hypocrisie, de l’orgueil, de l’avarice, des gens qui pensent tout savoir et de ceux qui ont soif de pouvoir. C’est un vĂ©ritable psychologue, qui connait le cƓur des hommes et des femmes. Harpagon, Tartuffe, Monsieur Jourdain, Dom Juan, CĂ©limĂšne
 Ces personnages de comĂ©die, créés au XVIIe siĂšcle, n’ont pas pris une ride et semblent toujours parmi nous aujourd’hui. 8. Une fin lĂ©gendaire et tragique Si MoliĂšre a fait de la comĂ©die toute sa vie, il a connu une mort assez tragique. La lĂ©gende dit que MoliĂšre est mort sur scĂšne, en pleine reprĂ©sentation du Malade imaginaire, alors qu’il interprĂ©tait le rĂŽle d’Argan, un homme hypocondriaque qui pense qu’il est malade et qu’il va bientĂŽt mourir. Malheureusement, cette histoire est trop belle pour ĂȘtre vraie
 En fait, MoliĂšre est mort dans son lit, quelques heures aprĂšs ĂȘtre montĂ© une derniĂšre fois sur les planches. À l’époque, les comĂ©diens n’avaient pas le droit Ă  une vraie sĂ©pulture, et c’est pourquoi l’Église refusa d’offrir Ă  MoliĂšre les funĂ©railles qu’il aurait mĂ©ritĂ©. Il fut donc enterrĂ© en catimini, de nuit, sans recevoir d’hommage particulier. Une fin bien triste pour ce gĂ©nie drĂŽle et subtil. 9. MoliĂšre, un classique de la littĂ©rature française MoliĂšre est l’un des grands classiques des lettres françaises. Comme Victor Hugo, MoliĂšre occupe une place Ă  part dans les programmes scolaires en France. Tous les Ă©lĂšves français l’étudient Ă  un moment ou Ă  un autre de leur scolaritĂ©, que ce soit au collĂšge ou au lycĂ©e. Et c’est normal les comĂ©dies de MoliĂšre figurent au panthĂ©on de la littĂ©rature française! Elles ont aussi l’avantage d’ĂȘtre Ă©crites dans une langue classique qui n’a pas trop vieilli et qui reste largement comprĂ©hensible, malgrĂ© quelques tournures archaĂŻques, comme celle-ci Lorsqu’un homme vous vient embrasser avec joie
 En français d’aujourd’hui, le pronom complĂ©ment VOUS se place dans ce cas-lĂ  avant l’infinitif. On dirait donc Lorsqu’un homme vient vous embrasser avec joie
 10. MoliĂšre, un crĂ©ateur toujours vivant 400 ans aprĂšs sa naissance, MoliĂšre continue de faire rire dans le monde entier. NĂ© en 1622, MoliĂšre est toujours d’une grande vitalitĂ©. C’est aujourd’hui encore l’auteur français de comĂ©dies le plus jouĂ© Ă  l’étranger. En France, tous les théùtres ou presque proposent rĂ©guliĂšrement ses piĂšces les plus cĂ©lĂšbres Les PrĂ©cieuses Ridicules, Le Misanthrope, L’Avare, Le Malade imaginaire, etc. Les jeunes acteurs et actrices apprennent leur mĂ©tier en interprĂ©tant des rĂŽles Ă©crits par MoliĂšre. En 2007, un film sur la vie de MoliĂšre, avec Romain Duris et Fabrice Luchini, a rencontrĂ© un grand succĂšs. Bref, MoliĂšre est incontournable, et on le retrouve mĂȘme sur YouTube, oĂč l’on peut regarder en entier certaines de ses piĂšces. Si tu n’as pas l’occasion d’aller au théùtre ou de le lire, va donc voir quelques extraits sur internet! Peut-ĂȘtre que tu tomberas toi aussi sous le charme de ce grand Ă©crivain! Et si tu veux faire d’autres dĂ©couvertes littĂ©raires, je te conseille ce TOP 20 des livres pour apprendre le français. Il y en a pour tous les niveaux et pour tous les goĂ»ts des classiques mais aussi des bandes dessinĂ©es ou des auteurs faciles Ă  lire. Pour obtenir gratuitement la fiche PDF avec l’article et la transcription Podcast Play in new window DownloadSubscribe Apple Podcasts RSS swRiipW.
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  • on peut en mourir a la fin en 10 lettres