LaCollectivitĂ© a adoptĂ© pour sa station d’Epernay-Mardeuil le procĂ©dĂ© ATHOS Âź d’Oxydation par Voie Humide des boues, dĂ©veloppĂ© par OTV, filiale de Veolia. Ce procĂ©dĂ© a permis d’éviter la production de plus de 4 600 tonnes brutes de boues par an, en les remplaçant par 800 tonnes de technosables, matĂ©riau inerte, inodore et Il n’est pas possible de dĂ©finir avec prĂ©cision le niveau de contamination pour les boues non traitĂ©es, ni de prĂ©ciser une pĂ©riode de stockage au-delĂ  de laquelle le virus serait inactivĂ© », affirme l’Anses. En revanche, l’agence considĂšre que le risque de contamination par le Sars-CoV-2 est faible Ă  nĂ©gligeable pour les boues ayant subi un traitement hygiĂ©nisant conforme Ă  la rĂ©glementation ». Les boues issues de station de traitement des eaux usĂ©es sont utilisĂ©es Ă  plus de 70 % pour les Ă©pandages agricoles. Ces boues apportent aux sols de la matiĂšre organique et des Ă©lĂ©ments fertilisants comme de l’azote et du phosphore. Dans le contexte de l’épidĂ©mie de Covid-19, une question se pose ces boues peuvent-elles contenir et dissĂ©miner le virus ? La transmission du virus se faisant par les voies respiratoires, les prĂ©occupations concernent surtout l'exposition aux gouttelettes et aux poussières susceptibles d’ĂȘtre émises lors de l’épandage. InterrogĂ© sur le sujet, l’Anses, l’Agence nationale de sĂ©curitĂ© sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail rĂ©pond dans une note datĂ©e du 2 avril. L’utilisation agricole des boues de stations d’épuration est encadrĂ©e par un arrĂȘtĂ© du 8 janvier 1998 qui fixe prĂ©cisĂ©ment les exigences Ă  respecter pour qu’une boue soit considĂ©rĂ©e comme hygiĂ©nisĂ©e », prĂ©cise l’Anses. Qu’il s’agisse du compostage, du sĂ©chage thermique, de la digestion anaĂ©robie thermophile et du chaulage, l’agence considĂšre que l’ensemble de ces traitements appliquĂ©s sont efficaces. Les données sur l’inactivation du SARS-CoV-2, coronavirus responsable de la maladie apparue en 2019 Covid-19, dans les boues et les effluents sont encore trĂšs parcellaires », prĂ©cise l’agence. Celle-ci a donc basĂ© son analyse sur les connaissances concernant d’autres virus. S’agissant des boues produites au cours de la pĂ©riode Ă©pidĂ©mique et bĂ©nĂ©ficiant d’un traitement hygiĂ©nisant », l’agence estime que le risque de contamination par le coronavirus SARS-CoV-2 peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme faible Ă  nĂ©gligeable ». Elle recommande cependant un renforcement des contrĂŽles pour vĂ©rifier la bonne mise en Ɠuvre des procédés de traitement ». De mĂȘme, il est nĂ©cessaire de vĂ©rifier le respect des mesures de protection qui doivent ĂȘtre adoptĂ©es usuellement par les travailleurs des stations de traitement des eaux usĂ©es et les professionnels rĂ©alisant l’épandage Ă©quipements de protection collective et individuelle appropriĂ©s, lavage des mains, douche en fin d’activité  », ajoute l’Anses. Les donnĂ©es actuellement disponibles ne permettent pas de dĂ©finir avec prĂ©cision le niveau de contamination par le SARS-CoV-2 des boues produites pendant l’épidĂ©mie de Covid-19 », reconnaĂźt l’agence. Elle ajoute par ailleurs que les connaissances sur la persistance et l’évolution dans le temps du pouvoir infectieux des coronavirus sont aujourd’hui insuffisantes pour dĂ©finir une pĂ©riode de stockage au-delĂ  de laquelle le virus pourrait ĂȘtre inactivĂ© ». L’Agence recommande donc de ne pas Ă©pandre ces boues d’épuration sans hygiĂ©nisation prĂ©alable. En revanche, les boues non hygiĂ©nisĂ©es produites avant le dĂ©but de l’épidĂ©mie peuvent ĂȘtre Ă©pandues, » estime l’agence tout en prĂ©cisant qu’elle restera attentive aux Ă©tudes et informations Ă  venir susceptibles de faire Ă©voluer cette Ă©valuation. Freddy PrĂ©el, dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional - EDT Normandie C’est un peu flou » Le dĂ©cret du ministre a Ă©tĂ© envoyĂ© Ă  tous nos adhĂ©rents », assure Freddy PrĂ©el, dĂ©lĂ©guĂ© rĂ©gional de EDT Entrepreneurs des Territoires Normandie. Les entreprises de travaux agricoles sont donc informĂ©s que pour pouvoir ĂȘtre Ă©pandues, les boues produites depuis le dĂ©but de la crise du coronavirus doivent avoir Ă©tĂ© hygiĂ©nisĂ©es. Aux stations d’épuration et aux communautĂ©s de communes de garantir que les boues ont bien subi un traitement d’hygiĂ©nisation. Mais toutes sont-elles en mesure d’assurer ce traitement et de livrer des boues communales certifiĂ©es hygiĂ©nisĂ©es ? C’est un peu flou », reconnaĂźt Freddy PrĂ©el. Ni le prestataire de service de l’ETA entreprise de travaux agricoles, ni le donneur d’ordre agriculteur n’ont les moyens de vĂ©rifier si elles ont Ă©tĂ© hygiĂ©nisĂ©es ou pas ». Les Ă©pandages dĂ©marrent. Pour le moment, il faut surtout vider les stocks qui sont prĂ©sents chez les agriculteurs et qui ont Ă©tĂ© produits avant la crise du coronavirus. Le temps peut-ĂȘtre d’éclaircir la situation. Lire aussi Les eaux usĂ©es traitĂ©es ne sont pas assez rĂ©utilisĂ©es en agriculture »
Lesnouvelles modalitĂ©s d'Ă©pandage des boues issues de stations d'Ă©puration durant la pĂ©riode de Covid-19 sont dĂ©sormais fixĂ©es : l'arrĂȘtĂ© du 20 avril 2021 modifiant l'arrĂȘtĂ© du 30 avril 2020 est publiĂ© au Journal officiel du 27
Épandage des boues et rĂ©glementationZĂ©ro coĂ»t pour l'agriculteurL’agriculteur ne doit pas payer les boues ou les derniers sont rĂ©alisĂ©s selon le principe du zĂ©ro euro rendu racine », c’est Ă  dire que le transport et l’épandage sont Ă  la charge du producteur de contrat d'Ă©pandageLa rĂ©glementatio impose de disposer d’une justification de l’accord des utilisateurs de boues les agriculteurs pour la mise Ă  disposition de leurs parcelles. Cet accord peut prendre la forme d’une convention, d’un contrat 
Cet accord devra faire apparaĂźtre au minimum les noms ou dĂ©nominations sociales de l’agriculteur et du producteur de boues,les adresses de l’agriculteur et du producteur de boues,la signature de l’ l’agriculteur ne possĂšde pas les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires, il doit se diriger vers le producteur de oui, mais pas n’importe quoi, ni n’importe comment !Pour ĂȘtre Ă©pandus en agriculture, les boues d’épuration, doivent prĂ©senter un intĂ©rĂȘt agronomique,toutes les garanties d’innocuitĂ© pour les terres, les cultures et le milieu rĂ©glementation impose donc des analyses avant TOUT Ă©pandage et fixe des teneurs limites pour Ă©viter toute dĂ©cret n° 97-1133 du 8 dĂ©cembre 1997 relatif Ă  l’épandage des boues issues du traitement des eaux usĂ©es urbaines, et son arrĂȘtĂ© d’application du 8 janvier 1998, fixent le cadre rĂ©glementaire que doivent respecter les Ă©pandages de boues. Les matiĂšres de vidange issues de l’assainissement non collectif sont soumises Ă  la mĂȘme rĂ©glementation. Les points principaux sont Ă©noncĂ©s Ă©pandage est soumis au dĂ©pĂŽt d’une Ă©tude prĂ©alable, qui comprend une caractĂ©risation des boues,une Ă©tude du pĂ©rimĂštre d’épandage,une prĂ©sentation du schĂ©ma d’organisation des Ă©pandages,les conventions de mise Ă  disposition des parcelles d’épandage par les exploitants. Les teneurs des boues en Ă©lĂ©ments-traces mĂ©talliques et composĂ©s traces-organiques doivent respecter des valeurs seuils dĂ©finies par la rĂ©glementation. Les boues issues du traitement des eaux usĂ©es industrielles sont soumises Ă  une rĂ©glementation semblable Ă  celle concernant les boues des collectivitĂ©s. Les rĂšgles d’épandage applicables aux boues sont similaires Ă  celles applicables aux effluents d’ Ă©pandages doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s en toute transparence et dans le cadre producteur de boues doit ainsi mettre en place un suivi agronomique des Ă©pandages qui comprend un suivi analytique des boues,un suivi analytique des sols,un suivi de la fertilisation,la tenue du cahier d’épandage.
Logistiquedes épandages des effluents d'élevage, des boues de stations d'épuration et des déchets industriels Posted On : Aug 25, 2022 Published By : Michel Berducat

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Lastation d'épuration gérée par la communauté de communes (CCPA), fonctionne, encore en capacité réduite, depuis le début de l'année 2011. «
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Dautre part, de plus en plus d’agriculteurs et coopĂ©ratives s’opposent Ă  l’épandage des boues d’épuration sur leur territoire, en raison entre autres des cahiers des charges de l’agro-alimentaire qui leurs sont imposĂ©s. Les seuils de l’arrĂȘtĂ© rĂšglementaires du 8 Janvier 1998 et la NFU44-095 garantissent cependant l’innocuitĂ© des boues d’épuration Ă©pandues sur les
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S'installerInstallationEmploiCentre de FormalitĂ©s des EntreprisesTransmettre son exploitationTransmissionRDIGĂ©rer son exploitationAgro-environnementTerritoires Eau gestion quantitativeEau gestion qualitativeDĂ©chets - EffluentsGestion des dĂ©chetsValorisation agricole des boues issues de station d'Ă©purationDigestatsBiodiversitĂ©SolsEnergies renouvelablesChangement climatiqueEcophytoCertifications SommaireLa politique de la Chambre d'Agriculture en matiĂšre d'Ă©pandage de bouesLe rĂŽle de la Chambre d'AgricultureLes diffĂ©rentes filiĂšres de valorisation dans le LotLes boues, qu'est ce que c'est?Quel est l'intĂ©rĂȘt de l'utilisation des boues?Quels sont les risques liĂ©s Ă  leur utilisation?Quels sont les coĂ»ts?Une pratique rĂ©glementĂ©eEpandage des boues de station d'Ă©puration et conditionnalitĂ© des aides PACLes chiffres du dĂ©partement du Lot La politique de la Chambre d'Agriculture en matiĂšre d'Ă©pandage de bouesLa Chambre d’agriculture du Lot a clairement dĂ©fini sa position concernant les Ă©pandages de boues issues de stations d’épuration communales ou industrielles. Elle accepte les Ă©pandages de boues et dĂ©chets en agriculture, Ă  condition que les produits Ă©pandus prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt agronomique et respectent la rĂ©glementation qu’ils n’interviennent pas en concurrence avec les effluents agricoles la prioritĂ© est donnĂ©e aux effluents d’élevage, avant l’épandage de boues que les Ă©pandages soient rĂ©alisĂ©s en toute transparence, dans le cadre rĂ©glementaire qu’ils se fassent selon le principe du zĂ©ro euro rendu racine» transport et Ă©pandage Ă  la charge du producteur de boues mairie, syndicat, ,industriel, ... Le rĂŽle de la Chambre d'AgricultureDepuis plus de 20 ans, la Chambre d'Agriculture du Lot > Apporte un conseil et une assistanceauprĂšs des agriculteurs qui utilisent des boues sur leurs parcelles> RĂ©alise des Ă©tudes de valorisation des boues de stations d'Ă©puration> Met en Ɠuvre les suivis des Ă©pandages> Assure le suivi de la bonne exĂ©cution des plans d'Ă©pandage de bouesPour chaque agriculteur intĂ©grĂ© dans un plan d'Ă©pandage de boues de station d'Ă©puration, la Chambre d'Agriculture du Lot rĂ©alise > des prĂ©lĂšvements de sol pour analyse en laboratoire> des synthĂšses aprĂšs chaque Ă©pandage permettant d'avoir un enregistrement rĂšglementaire> une cartographie dĂ©taillĂ©e des parcelles> des conseils en fertilisation complĂ©mentaireLa Chambre d'Agriculture du Lot accompagne chaque agriculteur dans la bonne utilisation des dĂ©chets organiques produits dans le dĂ©partement. Les diffĂ©rentes filiĂšres de valorisation dans le LotIl existe 3 types d'Ă©limination des boues > Valorisation agricole- Épandage direct des boues - Compostage des boues avec des dĂ©chets verts puis Ă©pandage> IncinĂ©ration> Enfouissement technique - CET de classe II Boues non aptes Ă  un retour au sol dĂ©chets ultimes La pratique trĂšs ancienne d'Ă©pandage des boues a un double objectif > mettre Ă  profit les capacitĂ©s biologiques naturelles des sols pour "digĂ©rer" les boues et en rĂ©introduire les Ă©lĂ©ments dans les cycles naturels > fertiliser les cultures agricoles Les boues, qu'est ce que c'est? Les boues proviennent de l'Ă©puration des eaux usĂ©es communales ou industrielles, acheminĂ©es par les rĂ©seaux d'assainissements dans des stations d'Ă©puration. Elles rĂ©sultent de l'activitĂ© biologique des micro-organismes. Elles sont constituĂ©es essentiellement d'eau, de sels minĂ©raux et de matiĂšre organique Quel est l'intĂ©rĂȘt de l'utilisation des boues?De part leur nature, les boues prĂ©sentent un intĂ©rĂȘt agronomique pour les cultures Ă©lĂ©ments fertilisants, apport hydrique, matiĂšres ces dĂ©chets peuvent rentrer dans lafertilisation en substitution partielle des engrais minĂ©raux. Quels sont les risques liĂ©s Ă  leur utilisation?S’agissant de sous-produits issus d’un process de traitement, ils peuvent contenir des Ă©lĂ©ments de garantir la qualitĂ© et la conformitĂ© des filiĂšres d’épandage, le producteur de boues est dans l'obligation d'effectuer rĂ©guliĂšrement des analyses de ces teneurs des boues en Ă©lĂ©ments traces mĂ©talliques et composĂ©s traces organiques doivent respecter des valeurs seuilsdĂ©finies par la rĂ©glementation. Quels sont les coĂ»ts?Le principe du zĂ©ro euro rendu racine» est garanti pour l’agriculteur. En effet, le producteur des dĂ©chets collectivitĂ© ou industriel est responsable de son Ă©limination complĂšte ; aussi, il prend en charge les frais de transport, d’épandage et de suivi analytique des dĂ©chets et des sols. Une pratique rĂ©glementĂ©e Le dĂ©cret n° 97-1133 du 8 dĂ©cembre 1997 article R 211-25 Ă  R 211-47 du code de l'environnement relatif Ă  l’épandage des boues issues du traitement des eaux usĂ©es urbaines, et son arrĂȘtĂ© d’application du 8 janvier 1998 modifiĂ©, fixent le cadre rĂ©glementaire que doivent respecter les Ă©pandages des boues communales. Les matiĂšres de vidange issues de l’assainissement non collectif sont soumises Ă  la mĂȘme rĂ©glementation. Tout Ă©pandage est soumis au dĂ©pĂŽt d’une Ă©tude prĂ©alable qui comprend > une caractĂ©risation des boues > une Ă©tude du pĂ©rimĂštre d’épandage > une prĂ©sentation de l’organisation des Ă©pandages > les conventions de mise Ă  disposition des parcelles d’épandage par les exploitants Les boues issues du traitement des eaux usĂ©es industrielles sont soumises Ă  une rĂ©glementation semblable Ă  celle concernant les boues des collectivitĂ©s. Les rĂšgles d’épandage applicables aux boues sont similaires Ă  celles applicables aux effluents d’élevage. Epandage des boues de station d'Ă©puration et conditionnalitĂ© des aides PACDepuis 2005, tout agriculteur recevant par Ă©pandage sur ses parcelles, des boues de stations d’épuration provenant de communes ou d’industries doit pouvoir prĂ©senter un accord Ă©crit entre lui-mĂȘme et le producteur de boues. En cas de contrĂŽle, le dĂ©faut de prĂ©sentation de ce document peut entraĂźner des pĂ©nalitĂ©s financiĂšres prĂ©levĂ©es sur les aides directes PAC. Les chiffres du dĂ©partement du Lot> 184 communes assainies collectivement> 190 stations d'Ă©puration> Plus de 250 agriculteurs conventionnĂ©s> En 2011, 665 tonnes de MS ont Ă©tĂ© Ă©pandues sur 386 hectares. ActualitĂ©sLes derniĂšres actualitĂ©s sur la Valorisation des boues Aucune actualitĂ© disponible. ServicesVous voulez utiliser des boues sur vos parcelles ?A la Chambre d’Agriculture du Lot un conseiller spĂ©cialisĂ© se chargera de vous rĂ©pondre afin d’étudier les possibilitĂ©s d’intĂ©gration dans un plan d’épandage. CHAMBRE D'AGRICULTUREDU LOTChristelle LACOMBE430 avenue Jean JaurĂšs CS60199 46004 CAHORS CEDEX 9TĂ©l. 05 65 23 22 22Mobile 06 25 76 26 18Email D'AGRICULTUREDU LOTLĂ©onie GONZALEZ430 avenue Jean JaurĂšs CS60199 46004 CAHORS CEDEX 9TĂ©l. 05 65 23 22 22Mobile 06 25 76 26 35Email Notre partenaire
non respect du calendrier d’épandage), des dysfonctionnements des stations d’épuration, des dĂ©tĂ©riorations de chemins et de parcelles agricoles, une traçabilitĂ© partielle ou encore une mauvaise image de la filiĂšre des Ă©pandages. Or, la filiĂšre des Ă©pandages ne peut-ĂȘtre pĂ©renne Ă  terme que si elle est effectuĂ©e dans 1. IntroductionDepuis plusieurs dĂ©cennies, la France, ainsi que la plupart des pays de l'Union europĂ©enne, ont mis en place des stations d'Ă©puration dans le cadre de la politique publique de prĂ©servation de la qualitĂ© des eaux naturelles. Mais celles-ci gĂ©nĂšrent un sous-produit inĂ©vitable qui sont les boues d'Ă©puration et dont l'Ă©limination fait partie des problĂšmes environnementaux eaux usĂ©es sont collectĂ©es puis acheminĂ©es vers les stations d'Ă©puration oĂč elles sont traitĂ©es. En fin de traitement, Ă  la sortie de la station, l'eau Ă©purĂ©e est rejetĂ©e dans le milieu naturel mais il demeure des rĂ©sidus d'Ă©puration qui sont les boues rĂ©siduaires. Elles sont composĂ©es d'eau et de matiĂšres sĂšches contenant des substances minĂ©rales et organiques. Les stations d'Ă©puration produisent des boues liquides, pĂąteuse ou solides en fonction de leur siccitĂ© pourcentage de matiĂšre sĂšche qu'elles contiennent et il apparaĂźt que - les boues liquides proviennent des petites stations des zones rurales et pĂ©riurbaines ;- les boues pĂąteuses proviennent des moyennes stations ;- les boues chaulĂ©es boues avec adjonction de chaux, de consistance pĂąteuse ou solide proviennent des stations de moyenne ou grande taille et reprĂ©sentent 30 % des tonnages de boues ;- les boues compostĂ©es proviennent des stations de moyenne taille et ne reprĂ©sentent que 2% des tonnages de boues ;- les boues sĂ©chĂ©es sont peu frĂ©quentes en chaque Français gĂ©nĂšre 200 l d'eau usĂ©e par jour qui une fois traitĂ©e donnent 5 l de boues brutes contenant elles-mĂȘmes prĂšs de 15 g de matiĂšres sĂšches MS. Actuellement, sont produites chaque annĂ©e, 850 000 t de MS en France, et 7 500 000 t de MS au niveau de l'Union europĂ©enne. Et ces tonnages ne font que croĂźtre du fait de l'augmentation du nombre de stations d'Ă©puration. Il faut donc des processus d'Ă©limination qui soient existe en France trois filiĂšres d'Ă©limination des boues - 50 Ă  60 % sont Ă©pandues en agriculture ;- 20 Ă  25 % sont mises en dĂ©charge ;- 15 Ă  20 % sont incinĂ©rĂ©es, avec une production de rĂ©sidus Ă  la mise en dĂ©charge des boues sera progressivement rĂ©duite jusqu'en 2015, puis interdite. Il ne restera alors comme voies d'Ă©limination que l'Ă©pandage agricole et l'incinĂ©ration. L'INRA 1 a mis en place avec l'ADEME 2 en 1998 un programme sur 4 ans pour coordonner des recherches sur la pĂ©rennisation de cet Ă©pandage sachant qu'en 2005 on produira environ 1 300 000 t de MS/ l'heure actuelle, l'Ă©pandage agricole des boues reste en Europe la principale filiĂšre d'Ă©limination, mais il faut cependant noter que les boues urbaines reprĂ©sentent moins de 2 % des dĂ©chets Ă©pandus en agriculture. Les dĂ©jections animales en reprĂ©sentent 94 %.[R]2. Les processus d'Ă©pandagePhase 1 - ConceptionLa conception de l'organisation des Ă©pandages dĂ©bute par une Ă©tude prĂ©alable qui permet de dĂ©finir les principes de l'organisation, de choisir et de valider le pĂ©rimĂštre d'Ă©pandage retenu, de nommer les intervenants, de fixer le choix du matĂ©riel et des Ă©quipements pour le stockage, le transport et l'Ă©pandage. Enfin, elle doit fournir des analyses de la boue destinĂ©e Ă  ĂȘtre Ă©pandue et du sol 2 - ExploitationUn "programme prĂ©visionnel" est Ă©tabli chaque annĂ©e pour prĂ©ciser les pĂ©riodes d'Ă©pandage et les parcelles agricoles retenues en lien avec les agriculteurs, et pour dĂ©signer les personnes ou entreprises responsables des opĂ©rations de transport et d' les responsables retenus dĂ©clenchent les opĂ©rations d'Ă©pandage Ă  la date choisie. Celles-ci assurent aussi les relations entre opĂ©rateurs et agriculteurs, et la circulation des donnĂ©es parcelles Ă©pandues, quantitĂ© de boues apportĂ©es, analyse des boues et des sols avant Ă©pandage, etc.... L'ensemble des donnĂ©es et informations concernant l'Ă©pandage est consignĂ© dans le registre des 3 - Rendre compteUn bilan agronomique annuel est obligatoirement rĂ©digĂ© par le producteur de boues Ă  destination du prĂ©fet. Les agriculteurs et les administrations concernĂ©es obtiennent alors une synthĂšse du registre des rĂ©glementation prĂ©voit deux grandes pĂ©riodes d'Ă©pandages le printemps, de mars Ă  avril, et Ă  la fin de l'Ă©tĂ©, de aĂŽut Ă  octobre. L'Ă©pandage est interdit en dehors de ces pĂ©riodes, mais les boues continuent d'ĂȘtre produites et il faut donc les stocker durant 6 Ă  9 boues liquides sont stockĂ©es dans des silos Ă  la façon des lisiers, avec un agitateur pour homogĂ©nĂ©iser les boues avant l'Ă©pandage fig. 1.Les boues pĂąteuses sont conservĂ©es dans des fosses ou autres dispositifs Ă©tanches fig. 2.Les boues solides sont stockĂ©es Ă  mĂȘme le sol sur des dalles impermĂ©ables, il convient de les couvrir bĂąches, hangars.Les boues sĂ©chĂ©es thermiquement se prĂ©sentent de la mĂȘme maniĂšre que des engrais minĂ©raux granulĂ©s et requiĂšrent le mĂȘme type d'installation, de manutention et de stockage temporaire des boues Ă  mĂȘme le sol est dĂ©conseillĂ©. Si les boues ne sont pas stabilisĂ©es, ce stockage ne peut excĂ©der 48 de limiter les nuisances bruit, odeurs, les chantiers doivent Ă©pandre un maximum de boues en un minimum de temps sous de bonnes conditions mĂ©tĂ©orologiques. Pour cela, les chantiers sont bien organisĂ©s et les matĂ©riels choisis selon la consistance physique des boues Ă  les boues liquides, l'Ă©pandage se fait avec des tonnes Ă  lisier si possible avec des rampes d'Ă©pandage ou avec des rampes d'aspersion basse pression qui Ă©vitent les brouillards fins. fig. 3.Pour les boues pĂąteuses ou solides, le matĂ©riel est spĂ©cialisĂ© avec des Ă©pandeurs Ă  plateaux fig. 4. Pour la circulation dans les champs, l'Ă©pandeur doit utiliser des Ă©quipements qui limitent les dĂ©gradations pneumatiques basse pression, double ou triple essieu.... De mĂȘme, les zones de chargement sont prĂ©vues pour dĂ©tĂ©riorer le moins possible les parcelles.[R]3. Qu'apportent les boues d'Ă©puration ?Des Ă©lĂ©ments fertilisants et des amendementsLes boues des stations d'Ă©puration sont constituĂ©es de - particules minĂ©rales argiles, carbonates, silicates, phosphates... ;- dĂ©bris organiques grossiers fibres textiles, rĂ©sidus vĂ©gĂ©taux, matiĂšres plastiques ;- biomasse morte rĂ©sidus de cellules bactĂ©riennes, rĂ©sidus d'algues... ;- polymĂšres organiques issus de l'activitĂ© de la biomasse polysaccharides, protĂ©ines ;- constituants minĂ©raux et organiques tableau I indique le pourcentage des Ă©lĂ©ments fertilisants ainsi que le pourcentage de la matiĂšre organique contenues dans les disponibilitĂ© du phosphore, de l'azote, et du taux de matiĂšre organique des boues est conditionnĂ©e par le procĂ©dĂ© de traitement utilisĂ© dans la leur composition, les boues, une fois Ă©pandues, augmentent le rendement des cultures. Elles contiennent des nutriments 3 pour les cultures et servent d'amendement 4 organiques et calciques pour amĂ©liorer les propriĂ©tĂ©s physiques et chimiques du sol, surtout si elles sont chaulĂ©es ou compostĂ©es. Des micro-organismes prĂ©sents en grand nombre dans le sol digĂšrent en partie les matiĂšres organiques apportĂ©es par les boues et les transforment en Ă©lĂ©ments minĂ©raux disponibles pour la plante. Une autre partie des matiĂšres organiques est incorporĂ©e au sol et contribue Ă  l'entretient d'une structure favorable au dĂ©veloppement des composĂ©s indĂ©sirables et des nuisances olfactivesLa qualitĂ© des eaux usĂ©es dĂ©termine la qualitĂ© des boues. Les stations d'Ă©puration recueillent des rejets contenant un trĂšs grand nombre de polluants selon les activitĂ©s raccordĂ©es au rĂ©seau d'assainissement. Les boues d'Ă©puration peuvent contenir des composĂ©s dont les effets sont indĂ©sirables, soit pour la conservation des sols, soit pour la qualitĂ© alimentaire des cultures, donc in fine pour la santĂ© de l'homme et des animaux. Ces composĂ©s, au dessus d'un certain seuil, peuvent rendre certaines boues impropres Ă  l'Ă©pandage agricole. cf chapitre 4 la lĂ©gislation concernant l'Ă©pandage. Les composĂ©s indĂ©sirables sont les Ă©lĂ©ments traces mĂ©talliques, les composĂ©s traces organiques et les germes Les Ă©lĂ©ments traces mĂ©talliques ou ETMLes ETM sont naturellement prĂ©sents dans les sols et certains mĂȘme sont indispensables aux plantes, ils font partie des oligo-Ă©lĂ©ments. Des expĂ©rimentations de longue durĂ©e en France et Ă  l'Ă©tranger ont permis de montrer que les taux de transfert des ETM du sol vers les vĂ©gĂ©taux sont infĂ©rieurs Ă  1 % des quantitĂ©s apportĂ©es sur les sols. Mais, selon la nature des eaux Ă©purĂ©es, la teneur en certains Ă©lĂ©ments dans les boues peut s'Ă©lever considĂ©rablement. Et des apports rĂ©pĂ©tĂ©s de boues par Ă©pandage pourrait, Ă  long terme, provoquer dans les sols des accumulations incompatibles avec la qualitĂ© des cultures. Les ETM ont une origine industrielle Cd, Ni, Hg, Cr, domestique Cd, Cu, Pb et pluviale Ni, Pb, Zn. Les mĂ©taux les plus toxiques pour l'homme sont Cd, Hg et existe une politique trĂšs rigoureuse de contrĂŽle des rejets qui permet de produire des boues de faible teneurs en ETM, mĂȘme pour les grandes agglomĂ©rations, et ainsi prĂ©server les teneurs naturelles du sol. Le tableau II ci-dessous montre les quantitĂ©s moyennes d'ETM contenues dans les boues de 237 stations et les valeurs limites ailleurs, la connaissance scientifique des effets de diffĂ©rentes teneurs en ETM sur les plantes et sur leur valeur alimentaire est en Ă©volution constante. Elle sert de base de dĂ©cision pour dĂ©finir les normes rĂ©glementaires applicables Ă  l'Ă©pandage depuis son est aussi important de noter que l'apport des boues n'est pas la principale source de contamination des sols en ETM. En effet, les ETM prĂ©sents dans les sols peuvent avoir plusieurs origines, comme l'indique le tableau III. - Les composĂ©s traces organiques ou CTOLes composĂ©s traces organiques sont des produits chimiques hydrocarbures, dĂ©tergents, restes de peinture et de solvant, produits de nettoyage ou de dĂ©sinfection... qui sont plus ou moins dĂ©gradĂ©s par l'activitĂ© microbiologique du sol. Cependant, au mĂȘme titre que les ETM, les CTO peuvent devenir toxiques pour les micro-organismes des sols Ă  haute dose ; or ces derniers sont indispensables Ă  la fertilitĂ© des existe encore peu de donnĂ©es sur la teneur en CTO des boues. Soixante-dix des substances dangereuses cataloguĂ©es ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©es dans les boues. La rĂ©glementation française a retenu comme indicateur des composĂ©s rĂ©sistants Ă  la biodĂ©gradation - les HPA ou hydrocarbures polycycliques aromatiques. Ces composĂ©s sont issus de la combustion des carburants voitures, avions... ou du chauffage. La principale voie de contamination des sols par les HPA provient des retombĂ©es atmosphĂ©riques. Mais ils peuvent aussi ĂȘtre apportĂ©s aux eaux usĂ©es par le lessivage des chaussĂ©es par les eaux de pluies ;- les PCB ou polychlorobiphĂ©nyles. Ces composĂ©s ne sont plus produits en France depuis 1977. Au mĂȘme titre que les ETM, certains sont des produits trĂšs persistants qui font craindre une accumulation dans le tableau IV prĂ©sente les concentrations de dix CTO dans les boues de 50 stations d'Ă©puration françaises. D'autres facteurs inhĂ©rents Ă  l'Ă©pandage des boues, comme les retombĂ©es atmosphĂ©riques ou les pesticides utilisĂ©s en agriculture, sont des sources d'enrichissement des sols en CTO. Les retombĂ©es atmosphĂ©riques sont plus prĂ©occupantes puisque les contaminants se dĂ©posent directement Ă  la surface des plantes, puis sont dirigĂ©s vers le circuit de transformation agroalimentaire. Des expĂ©rimentations ont montrĂ© que les HPA et PCB apportĂ©es par les boues ne passent pas du sol vers les plantes. De plus, les CTO se dĂ©gradent dans le sol Ă  des vitesses variables et n'ont donc pas un flux ailleurs, l'Ă©volution constante des connaissances scientifiques Ă  ce sujet sert de base de dĂ©cision pour dĂ©finir les normes rĂ©glementaires applicables Ă  l' Les micro-organismes pathogĂšnesLes micro-organismes jouent un rĂŽle essentiel dans les processus d'Ă©puration, aussi bien en station que dans le sol. Il en existe une trĂšs grande variĂ©tĂ© mais seul une infime partie est pathogĂšne. On les classe parmi les virus, les bactĂ©ries, les protozoaires, les champignons et les helminthes. La concentration d'une eau usĂ©e en germes pathogĂšnes dĂ©pend du secteur d'activitĂ© duquel elle provient les eaux provenant d'abattoirs ou de toutes industries traitant de produits d'animaux sont plus largement contaminĂ©es. UtilisĂ©s uniquement par les grosses stations d'Ă©puration, les procĂ©dĂ©s d'hygiĂšnisation traitement thermique et chaulage des boues permettent d'Ă©liminer totalement tous les germes pathogĂšnes les phytopathogĂšnes prĂ©sents naturellement et les pathogĂšnes apportĂ©s par les dĂ©jections des animaux sont aussi une source de micro-organismes pathogĂšnes dans les des Ă©tudes scientifiques, les pathogĂšnes des sols ne pĂ©nĂštrent pas dans les vĂ©gĂ©taux et ont une population qui dĂ©croĂźt rapidement dans les Des nuisances olfactivesLes boues rĂ©siduaires sont les produits ultimes de l'assainissement de l'eau, et on imagine facilement que la digestion dans les stations de l'eau des wc, du lave vaisselle, parfois des caniveaux et des autres eaux souillĂ©es engendre des odeurs dĂ©sagrĂ©ables. Certains exploitants de stations d'Ă©puration optent pour le compostage des boues. En effet, le fait de transformer les boues en compost permet non seulement de mieux maĂźtriser les odeurs, mais aussi de changer l'aspect des gadoues en de conventionnels terreaux. Et, en ce qui concerne l'Ă©pandage des boues liquides, processus le plus malodorant, un simple enfouissement de quelques centimĂštres lors de l'Ă©pandage permet de pallier ce dĂ©sagrĂ©ment. Il est aussi impĂ©ratif de noter que comparativement, les effluves malodorantes dues Ă  l'Ă©pandage des boues sont minimes par rapport Ă  l'Ă©pandage des dĂ©jections animales lisier de porcs, excrĂ©ments bovins....En France, la pratique de l'Ă©pandage des boues d'Ă©puration se fait depuis plus de 30 ans et aucun accident majeur n'a Ă©tĂ© recensĂ© Ă  ce jour. Seuls des incidents mineurs deux cas de mortalitĂ© animale sont apparus, dus Ă  des pratiques d'Ă©pandage non prĂ©cautionneuses et non rĂ©glementaires. Une enquĂȘte rĂ©alisĂ©e par l'ADEME et le cabinet Arthur Andersen en 1999 montre qu'aucun accident important n'a entachĂ© la pratique de l'Ă©pandage des boues rĂ©siduaires dans les pays de l'UE.[R]4. La lĂ©gislation concernant l'Ă©pandage des boues d'Ă©purationEn FranceLa lĂ©gislation en place depuis de nombreuses annĂ©es dĂ©finit par la norme NF U44-041 1985, la directive europĂ©enne du 12 juin 1986, la loi sur l'eau du 3 janvier 1992 et de la loi de 1975 sur les dĂ©chets et du code de la santĂ© publique, a Ă©tĂ© renforcĂ©e en 1997-98 par le dĂ©cret n° 97-1133 du 8 dĂ©cembre 1997 et l'arrĂȘtĂ© du 8 janvier 1998. Cette Ă©volution de la rĂ©glementation a pour objectif de protĂ©ger les acteurs socio-Ă©conomiques des filiĂšres d'Ă©pandage ainsi que de dĂ©finir les meilleures conditions d'innocuitĂ© pour l'homme et son environnement, et de fait, Ă©viter tous les abus et les grands axes de la nouvelle rĂ©glementationLes boues sont considĂ©rĂ©es comme des producteur de boues est responsable de la filiĂšre Ă©pandage et de son suivi ; il a en charge - une Ă©tude prĂ©alable systĂ©matique ;- un programme prĂ©visionnel annuel d'Ă©pandage et un bilan annuel ;- une auto-surveillance de l'Ă©pandage, de la qualitĂ© des boues et des sols ;- la constitution d'un dossier d'incidence, au titre de la loi sur l'eau ;- la tenue d'un registre d'Ă©pandage traçabilitĂ©.Le prĂ©fet est destinataire de ces documents. Il les valide et contrĂŽle que la rĂ©glementation est suivi agronomique des boues est confiĂ© par le prĂ©fet au producteur de boues ou Ă  un organisme indĂ©pendant en accord avec la chambre d'Agriculture. Il comprend - un avis prĂ©alable sur le programme annuel d'Ă©pandage ainsi que sur les modalitĂ©s de suivi ;- la surveillance de la bonne exĂ©cution du plan d'Ă©pandage ;- la collecte de rĂ©fĂ©rences sur la base d'analyse du sol et des seuils plus sĂ©vĂšres sont fixĂ©s pour les micro-polluants et des flux maximum cumulĂ©s sont imposĂ©s- les teneurs limites en Ă©lĂ©ments traces mĂ©talliques des boues sont diminuĂ©es de moitiĂ© par rapport Ă  la norme NF U 44-041. Elles sont prĂ©sentĂ©es dans le tableau V ;- de mĂȘme, des teneurs limites sont fixĂ©es pour 10 micro-polluants organiques tableau VI.Dans les pays de l'Union europĂ©enneL'Ă©pandage est la solution privilĂ©giĂ©e dans la logique de la politique europĂ©enne de gestion des dĂ©chets, donnant la prioritĂ© au recyclage des matiĂšres. La directive n° 86/278/CEE du 12 juin 1986 dĂ©finit les pratiques d'utilisation agricole des boues d'Ă©puration municipales. L'Europe a soutenu de nombreux travaux scientifiques et a encouragĂ© des rencontres, Ă©changes et discussions pour une meilleure harmonisation europĂ©enne, dans le cadre du programme de recherche COST 68/681 qui a durĂ© 18 ans, de 1972 Ă  discussions prĂ©liminaires pour une refonte de la directive europĂ©enne sur l'Ă©pandage ont Ă©tĂ© lancĂ©es fin travaux de normalisation europĂ©enne sont en cours sur les mĂ©thodes de caractĂ©risation des boues et produits depuis 1993 au sein du CEN TC 308 5, sous la prĂ©sidence française et avec le secrĂ©tariat de l'AFNOR 6. Le programme de travail du TC 308 comprend trois axes principaux - mĂ©thodes d'analyses ;- guides de bonne pratique ;- perspectives sur la production et l'Ă©limination des boues.[R]5. Vers un accord national sur l'Ă©pandage agricole des boues Ă  l'automne 2000 ?Face au rĂ©cent traumatisme de la vache folle et par crainte d'une nouvelle crise, les groupements de producteurs AGPB 14, AGPM 15, FNPL 16, CGB 17, les industries agroalimentaires Bonduelle, Moulins de Savoie, Vico ainsi que la grande distribution Carrefour ont pris des mesures de restriction ou d'interdiction envers la pratique de l'Ă©pandage des boues Ă  partir de 1996. De ce fait, les agriculteurs deviennent rĂ©ticents Ă  Ă©pandre des boues. Face Ă  cette situation, dĂ©but 1998, le MinistĂšre de l'AmĂ©nagement du Territoire et de l'Environnement et le MinistĂšre de l'Agriculture ont mis en place un ComitĂ© nationale sur l'Ă©pandage des boues d'Ă©puration CNB rĂ©unissant tous les acteurs concernĂ©s par cette filiĂšre. Ces acteurs sont des reprĂ©sentants de l'Etat MATE 20, MAP 21 et MS 22, des consommateurs, des Ă©cologistes, des scientifiques, des instituts techniques, des industries agro-alimentaires, des producteurs de boues, des collectivitĂ©s et de la profession agricole. L'objectif du CNB est de favoriser la concertation entre les acteurs en vue d'aboutir Ă  un accord national. Les axes de travail qui ont Ă©tĂ© retenus en octobre 1998 sont - un audit comparatif entre la filiĂšre Ă©pandage et la filiĂšre incinĂ©ration pour l'Ă©limination des boues d'Ă©puration ;- une Ă©tude de la situation actuelle dans les autres pays europĂ©ens afin de prĂ©parer une stratĂ©gie Ă  l'Ă©chelle europĂ©enne ;- une mise au point d'outils de communication et de sensibilisation ;- une Ă©tude de faisabilitĂ© d'un fond de garantie pour les exploitants colloque national importantDerniĂšrement, lors d'un colloque national organisĂ© le 5 juillet 2000, l'Ă©pandage des boues d'Ă©puration en agriculture a reçu un soutien politique important. En effet, Dominique Voynet Environnement, Jean Glavany Agriculture et Marylise Lebranchu PME, Commerce et Artisanat, se sont accordĂ©s pour dire que l'Ă©pandage des boues d'Ă©puration reprĂ©sente un risque environnemental minime et constitue la solution d'Ă©limination la plus Ă©conomique. Ils espĂšrent tous les trois arriver rapidement Ă  un consensus entre tous les acteurs concernĂ©s par la filiĂšre Ă©pandage. Ce jour lĂ , l'ensemble des reprĂ©sentants des acteurs concernĂ©s s'est dĂ©clarĂ© favorable Ă  l'Ă©pandage agricole des boues, Ă  des conditions variables selon les intĂ©rĂȘts de prises de position rĂ©centesFamilles Rurales, l'UNAF et l'UFC 7 considĂšrent l'Ă©pandage des boues des stations d'Ă©puration urbaines sur les terres agricoles comme une des solutions les plus acceptables si certaines conditions sont respectĂ©es. Celles-ci Ă©tant le principe de prĂ©vention, le principe de prĂ©caution, l'information du consommateur et l'implication des associations au suivi de la gestion des boues d' SYPREA 8 qui regroupe 60 % de la production des boues, insiste sur l'innocuitĂ© des boues accusĂ©es de contenir des 9 est favorable Ă  l'Ă©pandage agricole des boues d'Ă©puration et rappelle que les conditions d'Ă©pandage des boues sont encadrĂ©es par un arrĂȘtĂ© dont il s'agit de veiller Ă  la bonne application. Et d'autre part, que les recherches dans ce domaine se poursuivant notamment au travers du programme AGREDE 10 conduit par l'INRA, constituent en soi une mesure de prĂ©caution, d'aprĂšs Flash Ania-2000 n° 513.D'aprĂšs le CSHPF 11, les risques de pathogĂ©nicitĂ© sont extrĂȘmement faibles du fait notamment de la limitation des voies de contamination. Et ces considĂ©rations ont Ă©tĂ© confirmĂ©es par les Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques rĂ©alisĂ©es chez des sujets particuliĂšrement exposĂ©s. De plus l'hygiĂšnisation des boues par sĂ©chage et compostage limite fortement le nombre de micro-organismes pathogĂšnes le SIAC 12, les boues reprĂ©sentent un produit homogĂšne et stable, ce qui permet aux agriculteurs d'avoir des produits comparables d'une annĂ©e sur l'autre. Et les odeurs sont maĂźtrisĂ©es par compostage ou par enfouissement, ce qui n'est pas nĂ©gligeable pour les riverains. Les boues reprĂ©sentent aussi un fertilisant qui n'induit ni pollution par les mĂ©taux lourds, ni pollution bactĂ©riologique, ni pollution par les nitrates, dans le sol comme dans les FNSEA 18 et le CNJA 19 ont appelĂ© au boycott de l'Ă©pandage des boues dĂšs juin 1999 ; cette mesure est toujours en vigueur. Mais le prĂ©sident de la FNSEA, Luc Guyau, a prĂ©cisĂ© Ă  Dominique Voynet le 19 juillet 2000 que les consommateurs et les agriculteurs ont droit au principe de prĂ©caution et demandent des garanties sur leur innocuitĂ© avant tout Ă©pandage. Et, lorsque l'ensemble des intervenants de la filiĂšre sera en mesure de fournir ces garanties, lorsque les pouvoirs publics s'engageront Ă  indemniser les agriculteurs en cas d'accident et Ă  sanctionner tous ceux qui continueront Ă  utiliser les productions sans boues comme argument commercial, alors les agriculteurs seront prĂȘts Ă  reprendre les Ă©pandages et Ă  contribuer Ă  la rĂ©duction des pollutions niveau europĂ©en, l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark et la SuĂšde sont des pays qui affichent des politiques favorables Ă  l'Ă©pandage sous rĂ©serve de critĂšres de qualitĂ© stricts. Ils considĂšrent le recyclage biologique comme la voie optimale dans la mesure ou les boues sont peu contaminĂ©es. L'Italie, l'Espagne, la GrĂšce et l'Irlande sont des pays qui considĂšrent aussi l'Ă©pandage des boues comme la solution optimale qui permettrait la rĂ©duction des mises en dĂ©charge et des rejets en mer. Cependant, la Belgique Flandres et les Pay-Bas ont des politiques trĂšs dĂ©favorables Ă  l'Ă©pandage des boues car ils sont prĂ©occupĂ©s prioritairement par l'Ă©pandage de dĂ©jections animales États-Unis, l'EPA 13 a mandatĂ© 15 experts indĂ©pendants pour Ă©tudier l'influence des boues de stations d'Ă©puration appliquĂ©es en agriculture. Ils en ont finalement conclu que"l'utilisation raisonnĂ©e des boues d'Ă©puration posait des risques nĂ©gligeables pour les cultures, les consommateurs et l'environnement".[R]6. ConclusionLes alternatives et solutions futures Ă  l'Ă©pandage agricoleDes possibilitĂ©s de valorisation agronomique existent potentiellement en sylviculture production de bois ou pour la rĂ©abilitation de sites dĂ©gradĂ©s vĂ©gĂ©talisation, tout en restant dans un cadre d'Ă©pandage contrĂŽlĂ© et rĂ©glementĂ©. Ces voies peu exploitĂ©es en France concernent pourtant 20 Ă  30 % des productions de boues en Finlande et en des boues en reconstitution de sols et vĂ©gĂ©talisation Ă  la suite de gros travaux d'amĂ©nagement, comme les talus routier et autoroutier, la rĂ©habilitation de friches industrielles, de friches urbaines ou de dĂ©charges, la crĂ©ation de pistes de ski, permet un apport de matiĂšre organique en grande quantitĂ© nĂ©cessaire Ă  la rĂ©installation du couvert vĂ©gĂ©tal et Ă  la cicatrisation du paysage. fig. 5.L'utilisation des boues en sylviculture Ă  titre expĂ©rimental en France sur taillis Ă  courte ou trĂšs courte rotation TCR ou TTCR, permet d'utiliser les propriĂ©tĂ©s fertilisantes des boues pour la production de biomasse est Ă©galement envisageable de fabriquer des matiĂšres fertilisantes commerciales Ă  partir de la matiĂšre sĂšche des boues d' compostage est aussi une voie qui prĂ©sente des intĂ©rĂȘts certains. Par exemple, les boues mĂ©langĂ©es Ă  des dĂ©chets de bois fermentant pendant trois semaines dans des couloirs de 35 mĂštres de long oĂč l'air est aspirĂ© en sous-sol et filtrĂ© sĂ©parĂ©ment, donnent des terreaux totalements inodores et dĂ©pourvus d'organismes ce qui concerne l'incinĂ©ration des boues, les investissements et les coĂ»ts de fonctionnement font que cette solution ne s'adapte qu'Ă  de gros gisements de boues issus des grandes stations d'Ă©puration. Pour les stations de petite taille la co-incinĂ©ration avec les ordures mĂ©nagĂšres prĂ©sente des solutions avantageuses. Mais pour rĂ©pondre aux exigences de ces deux solutions, les boues doivent avoir des caractĂ©ristiques spĂ©cifiques. De fait, une variante Ă  l'incinĂ©ration est apparue aux Etats-Unis dĂšs les annĂ©es 60 et a Ă©tĂ© exportĂ©e en Europe en 1998, qui consiste en une oxydation par voie humide, qui permet d'obtenir un rĂ©sidu minĂ©ral Ă  Ă©liminer en dĂ©charge, un peu de gaz carbonique et un effluent traitable en station d' agricole des boues d'Ă©puration sera t-il une solution d'avenir ? A court et moyen terme, sans doute, mais il sera nĂ©cessaire d'adapter des technologies nouvelles Ă  l'Ă©puration des eaux usĂ©es pour rĂ©duire les quantitĂ©s de boues produites.[R] AoĂ»t 2000. iWI0Hl.
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