L’exercice est corrigĂ© Ă  la fin de l’article). Les Ă©tapes du cas pratique Le cas pratique est un exercice dont il faut respecter scrupuleusement les diffĂ©rentes Ă©tapes. Le cas

Être-vous Ă  la recherche d’exercices corrigĂ©s d’introduction Ă  l’étude du droit, afin de valider vos acquis ? Dans cet article, il vous est proposĂ© 3 exercices corrigĂ©s de la matiĂšre Introduction Ă  l’étude du droit. Il s’agit notamment d’une dissertation juridique, d’un cas pratique et d’un commentaire. NB Ces exercices corrigĂ©s d’introduction Ă  l’étude du droit, sont extraits de l’annale de droit ivoirien Introduction Ă  l’Étude du droit. Cet annale comprend plus de 77 sujets d’examens. Pour vous en procurer merci de bien vouloir Cliquer ICI. 1- DISSERTATION SUJET En quoi la rĂšgle de droit est-elle diffĂ©rente des autres rĂšgles sociales ? La rĂšgle de droit et les autres rĂšgles sociales sont toutes des rĂšgles de conduite. Elles ont en commun l’identitĂ© de contenu. Il en rĂ©sulte que, en principe le droit ne peut prescrire ce que les rĂšgles morales ou/et les rĂšgles religieuses proscrivent. Il n’en demeure pas moins que tout sĂ©pare la rĂšgle de droit et les autres rĂšgles sociales voisines s’agissant de leurs sources I, de leurs caractĂšres II, de leur finalitĂ© III, de leur sanction IV. I- LA DIFFÉRENCE DE SOURCES La rĂšgle de droit tire ses sources de l’État elle est Ă©dictĂ©e par les autoritĂ©s Ă©tatiques gouvernantes LĂ©gislative et ExĂ©cutive dont la fonction est de crĂ©er des normes juridiques s’appliquant aux individus. Ainsi, la rĂšgle de droit est de source extĂ©rieure aux individus et s’impose Ă  eux. Toute autre est la source des autres rĂšgles sociales. À la diffĂ©rence de la rĂšgle de droit, les autres rĂšgles sociales tirent leurs sources de considĂ©rations internes Ă  la conscience individuelle par exemple rĂšgles morales ou la conscience collective par exemple rĂšgles religieuses ; rĂšgles traditionnelles. II- LA DIFFERENCE DE CARACTERES Aucune sociĂ©tĂ© humaine ne peut se passer du droit sous peine de sombrer dans l’anarchie. Ainsi, la nĂ©cessitĂ© du droit se manifeste Ă©galement Ă  travers la rĂšgle de droit qui est une rĂšgle nĂ©cessaire, gĂ©nĂ©rale, permanente. NĂ©cessaire Dans la sociĂ©tĂ© humaine, les rĂšgles de droit sont indispensables Ă  l’organisation sociale ; au contraire, les autres rĂšgles sociales ne sont pas dotĂ©es de la mĂȘme nĂ©cessitĂ©. Sans doute sont-elles utiles, mais leur absence n’empĂȘcherait pas le maintien de l’ordre social. GĂ©nĂ©rale La rĂšgle de droit ne dispose pas pour un cas particulier, mais pour l’ensemble des individus ou des groupes d’individus ; au contraire, les autres rĂšgles sociales, mĂȘme utiles, ne sont pas nĂ©cessaires. Les rĂšgles religieuses, par exemple, ne rĂ©gissent que la conduite des croyants. Permanente La rĂšgle de droit entrĂ©e en vigueur demeure applicable jusqu’à son abrogation ; les autres rĂšgles sociales ne sont pas dotĂ©es de la mĂȘme permanence. Les rĂšgles de biensĂ©ance et de politesse, les rĂšgles religieuses, peuvent ĂȘtre modifiĂ©es sans que la rĂšgle de droit ne le soit. III- LA DIFFÉRENCE DE FINALITE La rĂšgle de droit vise Ă  Ă©dicter la bonne conduite extĂ©rieure des hommes dans la sociĂ©tĂ©, et a instituer une sociĂ©tĂ© oĂč la vie soit rendue possible par le droit. Elle a pour finalitĂ© de faire rĂ©gner l’ordre, la paix, la justice et dans une certaine mesure l’équitĂ© dans la sociĂ©tĂ©. Les autres rĂšgles de conduite sociale recherchent la beautĂ© intĂ©rieure de l’ĂȘtre c’est le cas des rĂšgles morales ou la perfection de l’homme en lui suggĂ©rant la politesse, l’obĂ©issance, la loyautĂ© dans ses relations avec Dieu c’est le cas des rĂšgles religieuses, ou encore la convenance personnelle et interpersonnelles c’est le cas des rĂšgles de politesse et de biensĂ©ance. IV- LA DIFFÉRENCE DE SANCTION La rĂšgle de droit, rĂšgle obligatoire dans la vie des hommes en sociĂ©tĂ©, est assortie de la sanction organisĂ©e. La sanction est une technique de commandement et un moyen de contrainte Ă©tatique mis en Ɠuvre en cas de violation de la rĂšgle de droit, qui est une rĂšgle coercitive. PrĂ©vue, Ă©dictĂ©e, et mise en Ɠuvre par des autoritĂ©s Ă©tatiques, elle est dĂ©terminĂ©e comme sanction civile, administrative, financiĂšre, pĂ©nale. Il s’agit d’une sanction en exĂ©cution d’une obligation, en rĂ©paration d’un dommage causĂ©, en punition d’une infraction pĂ©nale, selon le cas. Cette sanction s’impose Ă  tous. Au contraire, les autres rĂšgles de conduite sociale relĂšvent de sanctions limitĂ©es Ă  un groupe social concernĂ© par exemple bannissement, ou Ă  la croyance dĂ©fendue par exemple excommunication. Il s’agit de sanctions inorganisĂ©es qui tirent leur existence de la conscience par rapport Ă  un comportement dĂ©viant par exemple remords, rĂ©probation. Cette sanction est inorganisĂ©e, et son administration ne relĂšve pas des organes Ă©tatiques, mais de subdivisions de l’État. Suite au sujet corrigĂ© de la dissertation juridique attardons nous maintenant au cas pratique. 2- CAS PATIQUE Le 15 janvier 2020, une loi est votĂ©e pour instituer la gratuitĂ© des frais de scolaritĂ© dans les grandes Ă©coles privĂ©es, au nombre desquelles figure l’École SupĂ©rieure Internationale de Droit d’Abidjan Cette loi, abondamment commentĂ©e le lendemain 16 janvier pour le grand public par des spĂ©cialistes dans le journal de 20 heures, a fait la une » de tous les quotidiens pendant prĂšs de huit 08 jours, Ă  la grande joie de l’Association des parents d’élĂšves. InformĂ© de cette nouvelle loi qui dĂ©charge totalement ses parents, Monsieur DAGO Vorien, Ă©tudiant Ă  l’ ne comprend pas pourquoi, dans l’aprĂšs-midi du 27 janvier 2020, la direction de l’ lui adresse une correspondance pour exiger de lui le paiement du reliquat de ses frais de scolaritĂ© pour l’annĂ©e en cours, faute de quoi l’accĂšs Ă  la salle d’examen lui sera interdit pour compter du lundi 03 fĂ©vrier 2020. Il rassure ses parents que l’École ne peut rien leur demander, et qu’ils peuvent mĂȘme attrait l’École en justice en vertu du principe » Nemo censetur ignorare legem Dans cette affaire, l’École vous dĂ©signe comme conseil juridique. Elle vient vous consulter sur deux points Que savez-vous du principe » Nemo censetur ignarare legem » ? La loi nouvelle peut-elle s’appliquer Ă  la demande et au bĂ©nĂ©fice de Monsieur DAGO Vorien ? CORRECTION DU CAS PRATIQUE Introduction Le cas pratique, soumis Ă  examen sous la forme d’une consultation juridique, est relatif Ă  la force obligatoire de la rĂšgle de droit et gĂ©nĂ©ral, et pose en l’occurrence le problĂšme de la force obligatoire pouvant s’attacher Ă  une loi nouvelle. Les faits en sont simples. Une loi nouvelle, votĂ©e le 15 janvier 2020, institue la gratuitĂ© des frais de scolaritĂ© dans les grandes Ă©coles privĂ©es dont l’École Internationale SupĂ©rieure de Droit ESID. La loi, abondamment commentĂ©e par des spĂ©cialistes le 16 janvier, fait la » une » des journaux et quotidiens pendant plus de huit 08 jours. Monsieur Dago Vorien, Ă©tudiant Ă  l’ESID, reçoit une lettre de la Direction de l’École l’invitant Ă  payer le reliquat de ses frais de scolaritĂ© sous peine d’ĂȘtre interdit d’accĂšs Ă  la salle d’examen. Monsieur Dago rassure ses parents qu’ils n’ont rien Ă  payer en raison de la loi nouvelle votĂ©e, et qu’ils disposent d’un droit d’action contre la Direction de l’École en vertu du principe Nemo censetur ignorare legem ». Ainsi, deux problĂšmes se posent celui du recours au principe Nemo censetur ignorare legem » I et celui des conditions d’entrĂ©e en vigueur de la loi nouvelle II. I- LE RECOURS AU PRINCIPE NEMO CENSETUR IGNORARE LEGEM » Le principe Nemo censetur ignorare legem assure, dans l’application du droit, le maintien de la force obligatoire de la rĂšgle de droit en fonction de sa nature. Le principe a une existence A, dont la connaissance permet d’apprĂ©cier la pertinence de son application au cas d’espĂšce B. A- L’EXISTENCE DU PRINCIPE NEMO CENSETUR IGNORARE LEGEM » Le principe Nemo censetur ignorare legem », admis comme une rĂšgle fondamentale de l’application du droit objectif, se traduit en français Nul n’est censĂ© ignorer la loi ». Ainsi formulĂ©, le principe a une signification, Ă  laquelle s’attache une consĂ©quence. La signification du principe Nul n’est censĂ© ignorer la loi LidĂ©e, c’est que nul ne peut Ă©chapper Ă  l’application de la loi sous prĂ©texte de son ignorance de celle-ci. Il en rĂ©sulte que chacun doit s’obliger Ă  connaitre la loi c’est-Ă -dire le droit en vigueur, en l’occurrence la rĂšgle de droit promulguĂ©e et publiĂ©e au Journal Officiel. Cette signification attachĂ©e au principe ainsi Ă©noncĂ© n’est qu’une prĂ©somption. En effet, personne ne connaĂźt, — et ne peut connaitre — toutes les lois en vigueur dans un Etat, y compris les professionnels thĂ©oriciens et praticiens du droit. La seule justification du principe n’est autre que sa nĂ©cessitĂ© pour prĂ©venir l’anarchie. La mauvaise foi deviendrait une rĂšgle largement rĂ©pandue si l’application de la loi devait ĂȘtre fonction de la connaissance effective que chacun en a. Aussi de la connaissance prĂ©sumĂ©e de la loi Ă©tablie par le principe rĂ©sulte-t-il une consĂ©quence. La consĂ©quence du principe Le principe Nemo censerur ignorare legem » assure une sĂ©curisation des comportements en arbitrant par son existence une certaine Ă©galitĂ© des citoyens devant la loi. Il y a ainsi Ă  la charge de chacun, l’obligation de renseignement, tenant compte de la nature de la loi. a- L’obligation de renseignement sur la loi Il y a une obligation de renseignement qui pĂšse sur chaque sujet de droit. Il appartient Ă  celui qui se trouve confrontĂ© Ă  une question de droit de se renseigner. Ce renseignement peut ĂȘtre obtenu par une formation au droit. Il peut ĂȘtre Ă©galement et notamment auprĂšs des professionnels du droit que sont les professeurs de droit, les magistrats, les avocats, les notaires, les huissiers de justice. Si se renseigner sur le droit est une obligation Ă  la charge de toute personne, alors s’en abstenir Ă©quivaut Ă  la violation de l’obligation. Or, la nĂ©gligence ou l’ignorance ne saurait excuser celui qui entend s’en prĂ©valoir pour Ă©chapper Ă  l’application du droit. Donc, la violation entraĂźne sanction. Le principe sanctionnateur » en est ainsi formulĂ© Nemo auditur quiam propriam turpitudinem allegans. La sanction du manquement Ă  l’obligation de renseignement tient compte de la nature de la loi. b- La prise en compte de la nature de la loi L’application du principe Nemo censerur ignorare legem » renvoie Ă  la force obligatoire de la rĂšgle de droit, sanctionnĂ©e par l’autoritĂ© publique. La loi prĂ©cise elle-mĂȘme qu’elle est soit impĂ©rative, soit supplĂ©tive. – La loi impĂ©rative est celle qui est d’ordre public, dont il n’est pas permis d’écarter l’application par des mesures ou procĂ©dures particuliĂšres. Le Code civil, en son article 6 dispose On ne peut dĂ©roger, par des conventions particuliĂšres, aux lois qui intĂ©ressent l’ordre public et les bonnes mƓurs ». Il en rĂ©sulte des situations rĂ©gies par la loi impĂ©rative. Par exemple les lois de 1964 rĂ©gissant le mariage, le divorce, la filiation ; les lois relatives au salaire minimum, Ă  la durĂ©e du travail ; Ă  la circulation routiĂšre. Le principe est assorti de deux exceptions les dispenses et les dĂ©rogations. Les dispenses sont des autorisations accordĂ©es Ă  titre exceptionnel par les autoritĂ©s publiques habilitĂ©es en vue de confĂ©rer la capacitĂ© juridique d’accomplir certains actes. Par exemple le procureur de la RĂ©publique peut accorder une dispense d’ñge pour se marier aux mineurs Loi de 1964 relative au mariage, art 1. Les dĂ©rogations sont des exceptions dont les bĂ©nĂ©ficiaires peuvent se prĂ©valoir pour Ă©chapper Ă  une disposition lĂ©gale. Par exemple l’Administration peut accorder Ă  une entreprise une dĂ©rogation Ă  l’obligation faite par la loi de donner Ă  tous les salariĂ©s un jour de repos hebdomadaire le dimanche. – La loi supplĂ©tive peut ĂȘtre dĂ©finie comme celle Ă  laquelle il est permis de dĂ©roger par des conventions particuliĂšres. Elle ne s’impose qu’à dĂ©faut de volontĂ© contraire de l’intĂ©resse. Le Code civil en son article 1651 prĂ©voit la possibilitĂ© de supplĂ©er aux lois supplĂ©tives s’il n’a rien Ă©tĂ© rĂ©glĂ© Ă  cet Ă©gard lors de la vente, l’acheteur doit payer au lieu et dans le temps oĂč doit se faire la dĂ©livrance ». La loi supplĂ©tive prĂ©sente un triple intĂ©rĂȘt celui de mettre en application le principe du consensualisme par exemple en matiĂšre de vente, le consentement sur la chose et sur le prix ; celui d’introduire un mĂ©canisme souple dans le commerce juridique par exemple entente en matiĂšre de livraison, de modalitĂ©s du paiement d’une marchandise ; celui d’introduire un degrĂ© de commoditĂ© dans les rapports juridiques. La loi nouvelle relative Ă  la gratuitĂ© des frais de scolaritĂ© dans les grandes Ă©coles privĂ©es est une loi impĂ©rative. Permet-elle d’appliquer le principe Nemo censetur
 » au cas d’espĂšce ? B- L’APPLICATION DU PRINCIPE NEMO CENSETUR » AU CAS DESPECE Il rĂ©sulte du cas d’espĂšce que Monsieur Dago Vorien veut recourir au principe Nemo censetur ignorare legem » non seulement comme fondement a son action, mais aussi comme moyen libĂ©ratoire du paiement du reliquat de la scolaritĂ© en cours. Le principe, fondement d’une action en justice Le principe Nemo censetur ignorare legem », ainsi exposĂ©, peut-il ĂȘtre invoquĂ© pour servir de fondement Ă  une action en justice dans le cas d’espĂšce ? La rĂ©ponse Ă  cette question est nĂ©gative. Le principe n’établit qu’une prĂ©somption de connaissance. Or, la loi nouvelle n’est pas encore une loi en application. Sa publicitĂ©, mĂȘme trĂšs large faite, n’en Ă©tablit ni la validitĂ©, ni l’opposabilitĂ©, dĂšs lors qu’elle n’est nullement entrĂ©e en vigueur. Ainsi, le principe Nemo censetur » ne peut ĂȘtre invoquĂ© pour fonder l’action en justice de Monsieur Dago Vorien. Cette action est sans fondement. Le principe, moyen libĂ©ratoire du paiement des frais de scolaritĂ© En principe, les frais de scolaritĂ© dĂ©coulent d’un contrat entre des parties Code civil art. 1134. Ce contrat les lie et fait peser Ă  la charge de chacune une obligation pour l’École, assurer la formation au profit de Monsieur Dago Vorien ; pour celui-ci ou/et ses parents, payer le prix convenu. De sorte que, mĂȘme si elle Ă©tait applicable, la loi nouvelle ne l’aurait Ă©tĂ© que pour des situations futures, soit la rentrĂ©e prochaine, en raison de la non rĂ©troactivitĂ© de la loi. L’invocation du principe Nemo censetur ignorare legem », s’agissant de la loi nouvelle est sans intĂ©rĂȘt et sans fondement. Monsieur Dago Vorien est tenu au paiement du reliquat de sa scolaritĂ©. La loi qu’il accuse la Direction de l’École d’ignorer n’est pas encore entrĂ©e en vigueur. II- LES CONDITIONS D’ENTREE EN VIGEUR DE LA LOI NOUVELLE La rĂšgle de droit, en l’occurrence, la loi, acquiert une force obligatoire Ă  partir de son entrĂ©e en vigueur Ă  partir de laquelle la loi demeure jusqu’à concurrence de son abrogation. Il en rĂ©sulte que, pour trouver place dans l’ordonnancement juridique, la loi nouvelle doit avoir une existence A ce qui permet d’en assurer l’application au cas d’espĂšce B. A- L’EXISTENCE DE LA LOI NOUVELLE L’entrĂ©e en vigueur de toute loi nouvelle est subordonnĂ©e Ă  deux conditions qui sont d’abord, la promulgation ; ensuite, la publication. La promulgation de la loi La promulgation est l’ordre d’exĂ©cution de la loi qui Ă©mane de l’exĂ©cutif. Une distinction mĂ©rite d’ĂȘtre faite cependant, entre diffĂ©rentes normes juridiques soumises Ă  promulgation les lois ; les ordonnances et dĂ©crets. a- La promulgation des lois Pour les lois parlementaires, la promulgation consiste Ă  certifier et authentifier la loi par un dĂ©cret. Par ce dĂ©cret, le PrĂ©sident de la RĂ©publique donne l’ordre de l’exĂ©cuter sur toute l’étendue du territoire national. La loi votĂ©e est transmise par le Parlement au PrĂ©sident de la RĂ©publique. Sa promulgation doit intervenir dans les trente 30 jours, sauf si le Conseil Constitutionnel a Ă©tĂ© saisi pour en contrĂŽler la constitutionnalitĂ© ou si le Parlement a Ă©tĂ© saisie par le PrĂ©sident de la RĂ©publique pour une seconde dĂ©libĂ©ration Constitution, art. 74. La date d’existence de la loi est celle du dĂ©cret de promulgation. Par exemple Loi n° 2016-883 du 08 novembre 2016 portant Constitution de la RĂ©publique de CĂŽte d’Ivoire 2016 » dĂ©signe l’annĂ©e ; 883 » est le numĂ©ro d’ordre de la loi ; 08 novembre », le jour de la signature du dĂ©cret de promulgation. La consĂ©quence y attachĂ©e, c’est qu’à partir de sa promulgation, la loi devient obligatoire et exĂ©cutoire Ă  l’égard de tous y compris du Pouvoir ExĂ©cutif et du Pouvoir LĂ©gislatif. b- La promulgation des rĂšglements et ordonnances Pour les rĂšglements et les ordonnances, la promulgation rĂ©sulte de la signature de l’auteur du texte. Par exemple le PrĂ©sident de la RĂ©publique pour les dĂ©crets ; le ministre pour les arrĂȘtĂ©s ministĂ©riels ; le PrĂ©fet ou le maire pour les arrĂȘtĂ©s prĂ©fectoraux ou municipaux. PromulguĂ©e, la loi ou la norme juridique n’est opposable que si elle a fait l’objet d’une publication. 2- la publication de la loi La publication connaĂźt des variantes et auxquelles s’ajoute parfois la pratique des erratas. a- Les variantes de la publication La publication d’une loi est l’insertion matĂ©rielle qui est faite au Journal Officiel. La loi ainsi publiĂ©e devient non seulement obligatoire mais aussi applicable Ă  tous, c’est-Ă -dire opposable Ă  tous les citoyens qui sont censĂ©s en avoir eu connaissance. Le dĂ©lai de publication, temps imparti pour porter la norme Ă  la connaissance des citoyens, est de trois 03 jours francs DĂ©cret n° 61-175 du 18 mai 1961 modifiĂ©e par DĂ©cret n° 81-894 du 28 octobre 1981, art. 1, 2. Toutefois, le dĂ©lai de publication peut varier en cas d’urgence ou d’application diffĂ©rĂ©e. En cas d’urgence, la nouvelle loi est d’applicabilitĂ© immĂ©diate, aprĂšs affichage ou aprĂšs trois communiquĂ©s radiodiffusĂ©s DĂ©cret n° 61-175 du 18 mai 1961 modifiĂ©e par DĂ©cret n° 81-894 du 28 octobre 1981, art. 3, 4, 5. Par exemple il en a Ă©tĂ© ainsi de la loi anti-casseur » de 1992, abrogĂ©e. La procĂ©dure d’urgence est destinĂ©e Ă  raccourcir le dĂ©lai d’application de la norme lorsqu’il y a nĂ©cessitĂ©. La loi est d’application immĂ©diate dĂšs lors qu’elle a Ă©tĂ© affichĂ©e par l’autoritĂ© compĂ©tente par exemple cette urgence peut intervenir en matiĂšre fiscale, pour Ă©viter la fraude. L’application diffĂ©rĂ©e de la nouvelle loi survient lorsque l’entrĂ©e en vigueur en est avancĂ©e ou retardĂ©e. Elle peut ĂȘtre portĂ©e Ă  une date ultĂ©rieure, fixĂ©e par la loi elle-mĂȘme, en vue de permettre au plus grand nombre de citoyens de la connaĂźtre. Ainsi, Ă  la suite d’une importante rĂ©forme, le Gouvernement se donne le temps de prendre les rĂšglements d’application. Par exemple la Loi n° 92-570 du 11 septembre 1992 portant statut gĂ©nĂ©ral de la fonction publique a Ă©tĂ© d’une application diffĂ©rĂ©e elle n’est entrĂ©e en vigueur qu’aprĂšs quatre 04 dĂ©crets d’application. b- La pratique des errata Comme toute Ɠuvre humaine, la rĂšgle de droit que les autoritĂ©s Ă©tatiques Ă©dictent et qui entre dans l’ordonnancement juridique peut ĂȘtre entachĂ©e d’erreur, notamment d’erreurs matĂ©rielles. Pour surmonter ces erreurs, il appartient au Gouvernement d’insĂ©rer dans le Journal Officiel une liste des erratas visant Ă  prĂ©ciser les diffĂ©rentes erreurs et les corrections respectives Ă  leur apporter. Toutefois, les corrections s’inscrivent dans une certaine limite. En effet, lorsque les corrections visent Ă  complĂ©ter au point de modifier et dĂ©naturer le sens du texte initial, elles sont rĂ©putĂ©es sans valeur et nulles. PromulguĂ©e et publiĂ©e, la loi nouvelle reste en vigueur jusqu’à concurrence de son abrogation, qui peut ĂȘtre une abrogation soit expresse, soit tacite, ou une abrogation par dĂ©suĂ©tude. Dans le cas d’espĂšce, la loi sur la gratuitĂ© de la scolaritĂ© votĂ©e commentĂ©e par les spĂ©cialistes, et portĂ©e Ă  la une » des journaux et quotidiens peut-elle ĂȘtre appliquĂ©e Ă  la demande et au bĂ©nĂ©fice de Monsieur Dago Vorien ? B- L’APPLICATION DE LA LOI NOUVELLE AU CAS D’ESPECE Bien qu’elle ait pu faire l’objet de commentaires et d’une large publicitĂ©, la loi nouvelle relative Ă  la gratuitĂ© des frais de scolaritĂ© dans les grandes Ă©coles privĂ©es ne peut nullement s’appliquer Ă  la demande et au bĂ©nĂ©fice de Monsieur Dago Vorien. En effet, il s’agit d’une loi non promulguĂ©e, et en consĂ©quence d’une loi non publiĂ©e. La loi nouvelle, une loi non promulguĂ©e Il rĂ©sulte de la rĂ©cente Constitution Art. 74 al. 2, que la loi votĂ©e est promulguĂ©e dans les trente 30 jours suivant la transmission qui en est faite par le Parlement au PrĂ©sident de la RĂ©publique, ce dĂ©lai Ă©tant rĂ©duit Ă  cinq 05 jours en cas d’urgence. Tels sont les dĂ©lais impartis pour que la promulgation de la loi procĂšde du dĂ©cret prĂ©sidentiel. Dans le cas d’espĂšce, la loi soit votĂ©e le 15 janvier 2020. Mais, aucun indice ne fait cas ni de la transmission de la loi nouvelle au PrĂ©sident de la RĂ©publique, ni du dĂ©cret de promulgation, non plus que des dĂ©lais de promulgation. Certes, le commentaire en a Ă©tĂ© fait le lendemain, soit le 16 janvier 2020. Mais, le commentaire » vaut-il promulgation » ? La rĂ©ponse est nĂ©gative. En conclusion la loi sur la gratuitĂ© de la scolaritĂ© dans les grandes Ă©coles privĂ©es n’a jamais Ă©tĂ© promulguĂ©e. Elle ne l’a Ă©tĂ© ni dans le dĂ©lai normal de trente 30 jours, ni dans le dĂ©lai d’urgence de cinq 05 jours. N’ayant pas Ă©tĂ© promulguĂ©e, elle reste a fortiori une loi non publiĂ©e. La loi nouvelle, une loi non publiĂ©e En principe, la loi nouvelle n’est opposable aux citoyens, destinataires, qu’aprĂšs sa publication. Celle-ci intervient trois 03 jours francs aprĂšs son insertion dans le Journal Officiel Loi n° 61-175 du 18 mai 1961 modifiĂ©e par DĂ©cret n° 81-894 du 28 octobre 1981, art 1, 2, sauf cas d’urgence permettant d’en assurer l’application immĂ©diate, aprĂšs affichage ou aprĂšs trois communiquĂ©s radiodiffusĂ©s Loi n° 61-175 du 18 mai 1961 modifiĂ©e par DĂ©cret n° 81-894 du 28 octobre 1981, art. 3, 4, 5. Dans la consultation, divers indices permettent de s’apercevoir qu’il y a eu une incontestable publicitĂ© autour de la loi nouvelle les commentaires de spĂ©cialistes », la une » des quotidiens pendant huit 08 jours. Toutefois, cette publicitĂ© » vaut-elle publication » ? À la question posĂ©e, la rĂ©ponse est nĂ©gative. Certes, la publication est toujours une publicitĂ© de la norme juridique nouvelle. Mais, en sens inverse, toute forme de publicitĂ© ne vaut pas publication. En droit seule la parution au Journal Officiel consacre la publication de la loi. En conclusion la loi nouvelle n’ayant jamais Ă©tĂ© publiĂ©e, elle ne peut nullement fonder une action en justice, non plus qu’ĂȘtre invoquĂ©e pour son application Ă  la demande et au bĂ©nĂ©fice de Monsieur Dago Vorien, parce que la loi n’est pas encore entrĂ©e en vigueur. Voyons maintenant un exemple de commentaire de texte corrigĂ© 3- COMMENTAIRE DE TEXTE SUJET UNIQUE COMMENTAIRE Le droit n’est pas la seule rĂšgle de conduite sociale. La morale et, dans une moindre mesure, la politesse, la biensĂ©ance, l’honneur rĂ©gissent aussi la vie en sociĂ©tĂ©. Le contenu de ces diverses rĂšgles est souvent identique le droit comme la morale, condamne le vol et le meurtre. Parfois, il diffĂšre le duel, interdit par le droit et la morale, peut ĂȘtre exigĂ© par l’honneur. Ce qui caractĂ©rise la rĂšgle de droit et la distingue des autres rĂšgles de conduite sociale, ce n’est donc pas son contenu. On pourrait plutĂŽt penser que le critĂšre de la distinction serait l’existence de sources particuliĂšres ; par exemple, la loi pour les rĂšgles juridiques ; la conscience pour la morale. Mais ce critĂšre n’est pas plus dĂ©cisif que le prĂ©cĂ©dent. Dans une thĂ©ocratie, la religion rĂ©vĂ©lĂ©e est Ă  la fois la source de la morale et du droit ; dans une sociĂ©tĂ© traditionaliste, la coutume est source des rĂšgles murales et juridiques. Le seul critĂšre dĂ©cisif des rĂšgles de droit est l’existence de sanctions particuliĂšres. Alors que le respect des autres rĂšgles de conduite sociale est laissĂ© Ă  la conscience individuelle honte, remords ou la pression sociale spontanĂ©e blĂąme, exclusion du groupe, voire violence collective, la rĂšgle de droit est dotĂ©e de sanctions sociales organisĂ©es ». Henri, LĂ©on, Jean. Mazeaud et François Chabas, Leçons de Droit civil, Tome I. Introduction Ă  l’étude du droit. Ă©d. Montchrestien, Paris, 1996. CORRECTION DU COMMENTAIRE DE TEXTE Introduction – PrĂ©sentation des auteurs et de l’ouvrage – Le sujet pose le problĂšme de la dĂ©finition et de la spĂ©cification de la rĂšgle de droit – Cette dĂ©finition est forcĂ©ment Ă  rapprocher de celle des autres rĂšgles de conduite sociale I, mais la rĂšgle de droit se dĂ©marque par le fait de sa sanction organisĂ©e II. I- DES CRITERES COMMUNS A TOUTES LES RĂšGLES DE CONDUITE SOCIALE Bien qu’utiles, ces critĂšres ne sont pas dĂ©cisifs pour dĂ©finir la rĂšgle de droit. Ce sont notamment les critĂšres tenant au contenu des rĂšgles A et aux sources des rĂšgles B. A- LE CRITERE DU CONTENU DE LA REGLE DE DROIT 1. Un contenu souvent identique 2. Un contenu parfois diffĂ©rent B- LE CRITERE TENANT AUX SOURCES DES REGLES 1. A priori, des sources diffĂ©rentes 2. En rĂ©alitĂ©, des sources identiques II- DES SANCTIONS PARTICULIERES COMME CRITERE DECISIF DE LA RÈGLE DE DROIT Les sanctions de la rĂšgle de droit sont particuliĂšres sanctions lĂ©galement prĂ©vues A, elles sont mises en Ɠuvre par les autoritĂ©s publiques B. A- DES SANCTIONS LEGALEMENT PREVUES 1. La rĂšgle prĂ©voit la sanction de sa violation, ce qui exclut la spontanĂ©itĂ© 2. La sanction du droit vient renforcer la rĂšgle II- DES SANCTIONS MISES EN ƒUVRE PAR LES AUTORITES ET ETATIQUES 1. La sanction de la violation du droit, relĂšve d’organes Ă©tatiques, ce qui exclut la justice privĂ©e 2. La sanction de la violation du droit, relĂšve d’organes compĂ©tents VoilĂ , c’était tout concernant cet article vous proposant ces 3 exercices corrigĂ©s d’introduction Ă  l’étude du droit. Pour plus d’exercices corrigĂ©s concernant la matiĂšre d’introduction Ă  l’étude du droit, il vous est suggĂ©rĂ© cet annale qui prend en compte plus de 77 sujets d’examens. Cliquez ICI pour l’obtenir ce document PDF.

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principed'inertie exercices corrigĂ©s tronc commun. ONE SPARK WILL START A FIRE sujet corrigĂ© capacitĂ© en droit . Posted by June 4, 2022 mon fils veut ĂȘtre le centre du monde on sujet corrigĂ© capacitĂ© en droit
ï»żVous trouverez dans cet article un exemple de cas pratique en Droit du travail Relations collectives pour les Ă©tudiants en troisiĂšme annĂ©e de droit ou prĂ©parant le CRFPA intĂ©gralement avez d’abord l’énoncĂ© du cas pratique retranscrit, puis la correction cas pratique est actualisĂ© et Ă  jour des derniĂšres Ă©volutions cas pratique est composĂ© de deux sous cas » portant sur les thĂšmes suivants Calcul des effectifs de l'entreprise;Passage d'un seuil d'effectif et consĂ©quences sur les attributions du CSE;Contestation de la dĂ©signation d'un dĂ©lĂ©guĂ© thĂšmes font frĂ©quemment l'objet d' est que vous puissiez avoir un exemple de cas pratique intĂ©gralement rĂ©digĂ© en vue de vos examens de relations collectives de travail. Prenez le temps de lire l’énoncĂ© et essayez de le faire dans les conditions de l’ des cas pratiquesÉnoncĂ© - Cas pratique n°1La sociĂ©tĂ© Lexi-Lawyers » est une start-up basĂ©e Ă  Sophia-Antipolis spĂ©cialisĂ©e dans le recueil et l’analyse des dĂ©cisions de jurisprudences Ă  destination des avocats. Sa croissance particuliĂšrement rapide l’a conduite Ă  recruter de nombreux salariĂ©s en un temps assez court. Elle n’a jamais mis en place de comitĂ© social et Ă©conomique, faute de candidats un procĂšs-verbal de carence ayant Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement Ă©tabli.Le comptable de la sociĂ©tĂ© indique au CEO de Lexi-Lawyers », M. FUTÉ, que l’entreprise a depuis quelques mois dĂ©passĂ© le seuil d’effectifs imposant la mise en place d’un CSE aux attributions Ă©largies ». M. FUTÉ, doutant des compĂ©tences juridiques de son comptable dĂ©cide de vous consulter pour savoir s'il dit vous indique que la sociĂ©tĂ© emploie actuellement 48 salariĂ©s en CDI Ă  temps plein dont 2 viennent d’ĂȘtre recrutĂ©s;2 salariĂ©s sont actuellement en CDD pour une durĂ©e de 6 mois en remplacement de salariĂ©es en congĂ© maternitĂ©;2 salariĂ©s mis Ă  disposition de la sociĂ©tĂ© travaillant Ă  temps plein et selon les mĂȘmes horaires que les autres salariĂ©s depuis quelques mois;4 salariĂ©s Ă  temps partiel Ă  80% ou 4/5Ăšme soit 28 heures / par semaine;4 mettre en place un CSE aux attributions Ă©largies ?ÉnoncĂ© - Cas pratique n°2 Bioflex » est une entreprise niçoise comptant une centaine de salariĂ©s. L’entreprise ne compte aucun Ă©lections se sont rĂ©cemment tenues dans l’entreprise. Le prĂ©sident du syndicat d’entreprise SEB CGC » s’est fĂ©licitĂ© pour les rĂ©sultats obtenus Nous avons obtenu 15% des suffrages dans le collĂšge cadres » et 8% tous collĂšges confondus, c’est une belle victoire ! ».Le syndicat a dĂ©cidĂ© de dĂ©signer un dĂ©lĂ©guĂ© syndical en choisissant un candidat ayant obtenu 10% des suffrages sur son nom dans le collĂšge cadres » oĂč il s’est prĂ©sentĂ©, mais qui Ă©tait candidat sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre DRH de l’entreprise vient vous consulter en vous indiquant que l’entreprise souhaite contester la dĂ©signation du dĂ©lĂ©guĂ© syndical par le syndicat SEB CGC ». Ils viennent de recevoir du syndicat la lettre de ajoute Nous avons de plus vĂ©rifiĂ© les statuts de ce syndicat aucune mention relative au respect des valeurs rĂ©publicaines ni figure et nous avons souvent entendu son dirigeant exprimer son dĂ©sir de ne dĂ©fendre que les travailleurs originaires de Nice ».Le DRH vous prĂ©cise que le syndicat SEB CGC » est affiliĂ© Ă  la sont les moyens de contestation de la dĂ©signation du dĂ©lĂ©guĂ© syndical ?Correction des cas pratiquesCorrection du cas pratique n°1 Faits Une entreprise s’interroge sur le passage du seuil de 50 salariĂ©s et sur la nĂ©cessitĂ© de mettre en place un CSE exerçant les attributions relatives aux CSE des entreprises d’au moins 50 de droit À quelles conditions une entreprise dĂ©pourvue de comitĂ© social et Ă©conomique a-t-elle l’obligation de mettre en place un CSE aux attributions Ă©largies ?Il convient d’abord de s’intĂ©resser au calcul des effectifs de l’entreprise a avant de dĂ©terminer la pĂ©riode de rĂ©fĂ©rence du calcul des effectifs b.a. Sur le calcul du seuil d’effectifSolution en droit majeure L’article L. 2312-2 al. 2 prĂ©voit que lorsque l'entreprise n’a pas de comitĂ© social et Ă©conomique et que l'effectif de l'entreprise atteint au moins 50 salariĂ©s pendant 12 mois consĂ©cutifs, ce dernier exerce l'ensemble des attributions dĂ©finies par la section 3 » ce qui correspond aux attributions propres aux CSE des entreprises d'au moins 50 salariĂ©s Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un an Ă  compter de sa mise en place C. trav., L. 2312-2 al. 2.Pour dĂ©compter le nombre de salariĂ©s dans une entreprise, il faut se reporter aux rĂšgles prĂ©vues par les articles L. 1111-2 et L. 1111-3 du Code du travail. Selon ces articles, pour dĂ©compter le nombre de salariĂ©s, il faut distinguer les travailleurs en plusieurs la premiĂšre catĂ©gorie, on trouve les salariĂ©s pris en compte intĂ©gralement dans les effectifs Ă  savoir les salariĂ©s titulaires d'un CDI Ă  temps plein et les travailleurs Ă  la deuxiĂšme catĂ©gorie, on trouve des salariĂ©s qui sont pris en compte partiellement, dont notamment Les salariĂ©s titulaires d’un contrat Ă  durĂ©e dĂ©terminĂ©e qui sont pris en compte Ă  due proportion de leur temps de prĂ©sence au cours des douze mois salariĂ©s mis Ă  la disposition de l'entreprise par une entreprise extĂ©rieure qui sont pris en compte dans les effectifs de l’entreprise d’accueil Ă  due proportion de leur temps de prĂ©sence au cours des douze mois prĂ©cĂ©dents Ă  condition d’ĂȘtre intĂ©grĂ©s de maniĂšre Ă©troite et permanente Ă  la communautĂ© de travail, de partager des conditions de travail en partie communes susceptibles de gĂ©nĂ©rer des intĂ©rĂȘts communs Soc. 13 nov. 2008, et d’ĂȘtre prĂ©sents dans les locaux de l’entreprise d’accueil depuis un an C. trav., art. L. 1111-2.Les salariĂ©s Ă  temps partiel, quelle que soit la nature de leur contrat de travail, sont pris en compte en divisant la somme totale des horaires inscrits dans leurs contrats de travail par la durĂ©e lĂ©gale ou la durĂ©e conventionnelle du la troisiĂšme catĂ©gorie figure les travailleurs ou salariĂ©s exclus du dĂ©compte des effectifs parmi lesquels on trouve notamment les apprentis, les salariĂ©s titulaires d’un CDD et les salariĂ©s mis Ă  disposition par une entreprise extĂ©rieure remplaçant un salariĂ© absent ou dont le contrat de travail est suspendu, notamment du fait d’un congĂ© de maternitĂ©, d’un congĂ© d’adoption ou d’un congĂ© parental d’ des apprentis, la Cour de cassation a jugĂ© que l’exclusion des apprentis du dĂ©compte des effectifs Ă©tait incompatible avec le droit de l’Union europĂ©enne, mais qu’une telle exclusion devait continuer Ă  s’appliquer compte tenu de l’absence d’effet direct horizontal des dispositions du droit de l’Union europĂ©enne contraires Soc., 9 juillet 2014, n° en l'espĂšce mineure En l’espĂšce, la sociĂ©tĂ© emploie, depuis deux ans, 48 salariĂ©s en CDI Ă  temps plein. Ces salariĂ©s sont pris en compte intĂ©gralement, soit 1 X 48 = 48 2 salariĂ©s en CDD pour remplacer des salariĂ©es en congĂ© maternitĂ© ne sont pas pris en compte dans les effectifs, de mĂȘme que les quatre des salariĂ©s mis Ă  disposition, ils travaillent Ă  temps plein et selon les mĂȘmes horaires que les autres salariĂ©s de sorte qu’on peut penser qu’ils sont intĂ©grĂ©s de maniĂšre Ă©troite et permanente Ă  la communautĂ© de travail ». Toutefois, le CEO nous prĂ©cise qu’ils travaillent au sein de l’entreprise depuis peu » de sorte qu’on peut douter qu’ils remplissent la condition tenant Ă  la prĂ©sence dans les locaux de l’entreprise d’accueil depuis au moins un an. Ils sont donc Ă©galement exclus des effectifs. Enfin, sont employĂ©s, des salariĂ©s en CDI Ă  temps partiel Ă  80% ce qui reprĂ©sente 28 heures de travail par semaine. Ces salariĂ©s sont pris en compte Ă  due proportion de leur temps de prĂ©sence ce qui donne 4 X 28/35 = 3,2 L’entreprise compte donc actuellement 51,2 savoir si le CSE doit exercer les attributions relatives aux CSE des entreprises d’au moins 50 salariĂ©s, il faut vĂ©rifier que cet effectif a Ă©tĂ© atteint pendant une certaine Sur le calcul du seuil d’effectifSolution en droit majeure L’article indique que lorsque l'entreprise n'est pas pourvue d'un comitĂ© social et Ă©conomique, l’entreprise doit mettre en place un comitĂ© social et Ă©conomique si l'effectif de l'entreprise atteint au moins cinquante salariĂ©s pendant douze mois le Code du travail met en place des paliers » permettant de confĂ©rer de maniĂšre Ă©volutive au comitĂ© social et Ă©conomique l’ensemble des attributions du CSE dans les entreprises d’au moins 50 dans un premier temps, le comitĂ© social et Ă©conomique exerce uniquement les attributions rĂ©servĂ©es aux entreprises comprenant entre 11 et 49 salariĂ©s. Puis, Ă  l'expiration d'un dĂ©lai d'un an Ă  compter de sa mise en place, le comitĂ© social et Ă©conomique disposera de l'ensemble des attributions rĂ©servĂ©es aux comitĂ©s constituĂ©s dans les entreprises d'au moins 50 salariĂ©s C. trav., art. L. 2312-2, al. 2.Solution en l’espĂšce mineure L’employeur devra prendre l’initiative d’organiser des Ă©lections professionnelles si l’effectif de 50 salariĂ©s ou plus reste atteint pendant au moins douze mois l’organisation d’élections aboutit Ă  la mise en place d’un CSE, Ă  compter de cette date de mise en place, le CSE exercera les attributions rĂ©servĂ©es aux entreprises comprenant entre 11 et 49 salariĂ©s pendant un an avant de se voir confĂ©rer les attributions rĂ©servĂ©es aux comitĂ©s constituĂ©s dans les entreprises d'au moins 50 tout Ă©tat de cause, le seuil de 50 salariĂ©s ne semble pas avoir Ă©tĂ© dĂ©passĂ© pendant douze mois consĂ©cutifs puisque deux salariĂ©s en CDI ont Ă©tĂ© embauchĂ©s trĂšs rĂ©cemment de sorte que la mise en place d’un CSE aux attributions Ă©largies ne s’impose pas pour l' du cas pratique n°2Faits Des Ă©lections se sont tenues au sein de la sociĂ©tĂ© Bioflex ». Un syndicat ayant obtenu 15% des suffrages dans le collĂšge cadres » a dĂ©signĂ© comme dĂ©lĂ©guĂ© syndical un candidat sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicat. Aucune mention relative au respect des valeurs rĂ©publicaines ne figure dans les statuts du souhaite savoir comment contester la dĂ©signation du dĂ©lĂ©guĂ© de plan La contestation de la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical nĂ©cessite le respect de conditions de procĂ©dure 1 et de fond 2.1. Les conditions de procĂ©dure de la contestation de la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndicalProblĂšme de droit Quelles sont les conditions de procĂ©dure permettant Ă  une entreprise de contester la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical ?Solution en droit majeure L’article du Code du travail pose des conditions de recevabilitĂ© du recours en contestation de la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© des dĂ©lais, le recours doit ĂȘtre introduit dans un dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de l’information de la dĂ©signation. L’employeur est en pratique informĂ© par lettre recommandĂ©e avec accusĂ© de rĂ©ception. La date Ă  partir de laquelle le dĂ©lai commence Ă  courir est donc celle de l’avis de rĂ©ception. Pour les syndicats souhaitant contester la dĂ©signation, le dĂ©lai commence Ă  courir Ă  compter de l’affichage sur le panneau rĂ©servĂ© aux communications syndicales l’article L. 2143-8 renvoie Ă  l’article L. 2143-7.PassĂ© ce dĂ©lai, la dĂ©signation est purgĂ©e de tout vice » ce qui signifie qu’elle ne peut plus ĂȘtre remise en juge compĂ©tent est le juge judiciaire avant tribunal d’instance » et dĂ©sormais le tribunal judiciaire » depuis le 1er janvier 2020.Le lĂ©gislateur, souhaitant que la procĂ©dure soit rapide, prĂ©voit que le tribunal judiciaire rend un jugement en dernier ressort C. trav., art. en l’espĂšce mineure En l’espĂšce, le DRH indique qu’ils viennent tout juste d’en ĂȘtre informĂ©s » de sorte que la contestation est sĂ»rement encore possible. Il convient donc de saisir le tribunal judiciaire de la contestation du dĂ©lĂ©guĂ© Les conditions de fond de la contestation de la dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndicalLa dĂ©signation d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical doit rĂ©pondre Ă  de nombreuses conditions de nature diverses qui figurent aux articles L. 2143-1 Ă  L. 2143-8 du Code du conditions tiennent Ă  la taille de l’entreprise, d’autres au syndicat procĂ©dant Ă  la dĂ©signation et au salariĂ© la lecture des faits, trois points de contestation paraissent envisageables La dĂ©signation, par le syndicat, d’un candidat figurant sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicat aLe respect des valeurs rĂ©publicaines » par le syndicat bLe seuil de l’audience de 10% nĂ©cessaire Ă  la reprĂ©sentativitĂ© du syndicat catĂ©goriel ca. Sur le choix d’un dĂ©lĂ©guĂ© syndical issu d’une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicatProblĂšme de droit Un syndicat catĂ©goriel peut-il dĂ©signer un salariĂ© ayant obtenu son score de 10% sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicat intercatĂ©goriel ?Solution en droit majeure Seul un salariĂ© avec une certaine lĂ©gitimitĂ© personnelle peut ĂȘtre dĂ©signĂ© en tant que dĂ©lĂ©guĂ© syndical. En effet, le syndicat doit dĂ©signer le dĂ©lĂ©guĂ© syndical parmi les candidats aux Ă©lections professionnelles qui ont recueilli Ă  titre personnel et dans leur collĂšge au moins 10 % des suffrages exprimĂ©s au premier tour des derniĂšres Ă©lections au comitĂ© social et Ă©conomique, quel que soit le nombre de votants » vertu du principe de la libertĂ© d’organisation syndicale, il est admis qu’un syndicat soit libre de choisir comme dĂ©lĂ©guĂ© syndical soit ses propres adhĂ©rents, soit des salariĂ©s non syndiquĂ©s ou encore des adhĂ©rents d’une autre organisation syndicale Soc., 10 novembre 2004, n° Cour de cassation considĂšre que le score Ă©lectoral du candidat est un score personnel et qu’ainsi un dĂ©lĂ©guĂ© syndical peut ĂȘtre dĂ©signĂ© par n’importe quel syndicat reprĂ©sentatif, mĂȘme si ce n’est pas par le syndicat ayant prĂ©sentĂ© la liste sur laquelle le candidat s’est prĂ©sentĂ© Si l’affiliation confĂ©dĂ©rale sous laquelle un syndicat a prĂ©sentĂ© des candidats aux Ă©lections des membres du comitĂ© d’entreprise constitue un Ă©lĂ©ment essentiel du vote des Ă©lecteurs en ce qu’elle dĂ©termine la reprĂ©sentativitĂ© du syndicat, le score Ă©lectoral exigĂ© d’un candidat par l’article L. 2143–3 du code du travail pour sa dĂ©signation en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© syndical est un score personnel qui l’habilite Ă  recevoir mandat de reprĂ©sentation par un syndicat reprĂ©sentatif » Soc., 28 sept. 2011, n° 10–26762.En d’autres termes, il est possible de dĂ©signer en tant que dĂ©lĂ©guĂ© syndical un salariĂ© qui s’est prĂ©sentĂ© sous une Ă©tiquette syndicale diffĂ©rente du syndicat qui le dĂ©signe, la seule condition Ă©tant qu’il ait bien recueilli au moins 10 % des la situation est diffĂ©rente lorsqu’un salariĂ© ayant obtenu un score Ă©lectoral minimal de 10 % sous la banniĂšre d'un syndicat intercatĂ©goriel est ensuite dĂ©signĂ© en qualitĂ© de dĂ©lĂ©guĂ© syndical par un syndicat que la loi ne le prĂ©voit pas expressĂ©ment on peut penser qu’il rĂ©sulte l’article qui ont recueilli Ă  titre personnel et dans leur collĂšge au moins 10 % des suffrages exprimĂ©s » que le collĂšge dans lequel il a obtenu son score personnel » de 10% doit ĂȘtre le mĂȘme que celui visĂ© par les statuts du syndicat catĂ©goriel. En d’autres termes, si le candidat est dĂ©signĂ© par un syndicat catĂ©goriel reprĂ©sentant les cadres, il doit avoir obtenir le score minimal de 10% dans le collĂšge cadres ». Le score est personnel en ce qu’il est attachĂ© Ă  une personne, mais il est aussi associĂ© Ă  un collĂšge »[1].Solution en l’espĂšce mineure En l’espĂšce, le syndicat SEB CGC » a dĂ©signĂ© comme dĂ©lĂ©guĂ© syndical un candidat ayant obtenu 10% des suffrages sur son nom dans le collĂšge cadres » oĂč il s’est prĂ©sentĂ© mais qui Ă©tait candidat sur une liste prĂ©sentĂ©e par un autre syndicat. Comme il l’a Ă©tĂ© expliquĂ©, le score minimal de 10% Ă©tant un score personnel il est tout Ă  fait possible de dĂ©signer un candidat s’étant prĂ©sentĂ© sur une autre liste Ă  condition qu’il ait bien obtenu le score minimal de 10% ce qui est le cas en l’espĂšce. Par ailleurs, le candidat dĂ©signĂ© a bien obtenu son score dans le collĂšge cadres » ce qui correspond aux statuts du syndicat catĂ©goriel affiliĂ© Ă  la Il n’est pas possible de contester ce Sur le critĂšre du respect des valeurs rĂ©publicainesProblĂšme de droit À quelles conditions peut-on dĂ©montrer qu’un syndicat ne respecte pas les valeurs rĂ©publicaines ? Solution en droit majeure Selon l’article L. 2143-3 du Code du travail, chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dans l’entreprise ou l’établissement d’au moins cinquante salariĂ©s, qui constitue une section syndicale, dĂ©signe ... un ou plusieurs dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux pour la reprĂ©senter auprĂšs de l’employeur ».Si le syndicat n’est pas reprĂ©sentatif, il ne peut donc pas dĂ©signer de dĂ©lĂ©guĂ© critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© sont cumulatifs et figurent Ă  l’article L. 2121-1 du Code du travail. Parmi ces critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© des organisations syndicales figure le critĂšre du respect des valeurs rĂ©publicaines » Ă  l’alinĂ©a notion n’est pas dĂ©finie par le lĂ©gislateur mais la position commune du 9 avril 2008 souligne que le respect des valeurs rĂ©publicaines implique, le respect de la libertĂ© d'opinion, politique, philosophique ou religieuse ainsi que le refus de toute discrimination, de tout intĂ©grisme et de toute intolĂ©rance ». La Cour de cassation a prĂ©cisĂ© dans un arrĂȘt de 2016 que mĂ©connait les valeurs rĂ©publicaines un syndicat qui prĂŽne des discriminations directes ou indirectes en raison de l’origine du salariĂ© » Soc., 12 dĂ©c. 2016, n° de la preuve, le syndicat est prĂ©sumĂ© respecter les valeurs rĂ©publicaines. Ainsi, c’est Ă  celui qui conteste le respect, par une organisation syndicale, des valeurs rĂ©publicaines d’apporter la preuve de sa contestation » Soc., 13 oct. 2010, n° – Soc., 12 dĂ©c. 2016, n° La Cour de cassation ne s’intĂ©resse pas aux mentions figurant dans les statuts mais Ă  l’action que poursuit effectivement le syndicat Soc., 13 oct. 2010, n° Ces actions ne doivent pas ĂȘtre contraires Ă  une valeur en l’espĂšce mineure En l’espĂšce, l’absence de rĂ©fĂ©rence au respect des valeurs rĂ©publicaines dans les statuts du syndicat SEB CGC » ne permet pas de prouver qu’il ne respecte pas les valeurs le DRH a entendu le prĂ©sident du syndicat exprimer son dĂ©sir de ne dĂ©fendre que les travailleurs originaires de Nice ce qui pourrait constituer une discrimination contraire aux valeurs rĂ©publicaines. L’entreprise devrait rĂ©unir des Ă©lĂ©ments permettant de prouver que l’action du syndicat est contraire au principe de non-discrimination sur l’origine des Ă  dĂ©faut de preuves, ce moyen de contestation a peu de chances d’ Sur le critĂšre de l’audience Ă©lectorale d’un syndicat catĂ©gorielProblĂšme de droit À quelles conditions un syndicat peut-il se prĂ©valoir uniquement des suffrages recueillis dans le collĂšge des cadres » pour Ă©tablir sa reprĂ©sentativitĂ© ?Solution en droit majeure Selon l’article L. 2143-3 du Code du travail, chaque organisation syndicale reprĂ©sentative dans l’entreprise ou l’établissement d’au moins cinquante salariĂ©s, qui constitue une section syndicale, dĂ©signe ... un ou plusieurs dĂ©lĂ©guĂ©s syndicaux pour la reprĂ©senter auprĂšs de l’employeur ».Si le syndicat n’est pas reprĂ©sentatif, il ne peut donc pas dĂ©signer de dĂ©lĂ©guĂ© critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© sont cumulatifs et figurent Ă  l’article L. 2121-1 du Code du travail. Parmi ces critĂšres de reprĂ©sentativitĂ© des organisations syndicales figure le critĂšre de l'audience. Celle-ci est Ă©tablie selon les niveaux de nĂ©gociation conformĂ©ment aux articles L. 2122-1, L. 2122-5, L. 2122-6 et L. 2122-9 ». Ainsi, au niveau de l’entreprise ou de l’établissement, sont reprĂ©sentatives les organisations syndicales qui ont recueilli au moins 10 % des suffrages exprimĂ©s au premier tour des derniĂšres Ă©lections des titulaires au comitĂ© social et Ă©conomique, quel que soit le nombre de votants C. trav., art. L. 2122-1.En principe, le syndicat doit obtenir au moins 10 % des suffrages exprimĂ©s tous collĂšges confondus pour ĂȘtre reprĂ©sentatif, peu important qu’il n’ait pas prĂ©sentĂ© de candidat dans chacun des collĂšges Soc., 22 sept. 2010, pour les syndicats catĂ©goriels, la reprĂ©sentativitĂ© est apprĂ©ciĂ©e en fonction des seuls rĂ©sultats obtenus dans leur collĂšge C. trav., art. L. 2122-2 Ă  deux conditions Les statuts de l’organisation syndicale doivent limiter l’objet de l’organisation Ă  une catĂ©gorie de personnel dĂ©terminĂ©e;L’organisation syndicale doit ĂȘtre affiliĂ©e Ă  une confĂ©dĂ©ration syndicale catĂ©gorielle interprofessionnelle C. trav., art. L. 2122-2 comme la CFE-CGC couvrant la catĂ©gorie cadres et agents de rĂšgle de faveur ne s’applique plus lorsque le syndicat prĂ©sente des candidats dans l’ensemble des collĂšges Soc., 31 janv. 2012, n° Dans un tel cas, la reprĂ©sentativitĂ© est apprĂ©ciĂ©e tous collĂšges en l’espĂšce mineure En l’espĂšce, nous n’avons aucune information sur les statuts du syndicat SEB CGC ». Pour le reste du cas pratique, on considĂ©rera que les statuts de l’organisation syndicale limitent bien l’objet de l’organisation Ă  la catĂ©gorie cadres ». Par ailleurs, le DRH indique que le syndicat SEB CGC » est bien affiliĂ© Ă  la CFE-CGC soit une organisation syndicale catĂ©gorielle deux conditions sont donc il ressort des faits que le syndicat a obtenu 8% des suffrages tous collĂšges confondus ce qui signifie qu’il a prĂ©sentĂ© des candidats dans l’ensemble des collĂšges. Son score doit donc ĂȘtre apprĂ©ciĂ© tous collĂšges confondus et non seulement au sein du collĂšge cadres ». Ainsi, avec une audience de 8% le syndicat n’est pas la dĂ©signation du syndicat pourra ĂȘtre contestĂ©e sur ce fondement.[1] A. Martinon, La reprĂ©sentativitĂ© des syndicats catĂ©goriels JCP S 2012, 1235.
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MANAGEMENT STMG REVISION SUJET Sujet 1 TĂ©lĂ©charger ThĂšme-7-Cas- Sujet 1 CorrigĂ© TĂ©lĂ©charger ThĂšme-7-Ca Sujet 2 Sujet 2 CorrigĂ© TĂ©lĂ©charger Cas Sujet 3 TĂ©lĂ©charger Sujet 3 CorrigĂ© TĂ©lĂ©charger Sujet 4 TĂ©lĂ©charger Sujet 4 CorrigĂ© TĂ©lĂ©charger Sujet 5 TĂ©lĂ©charger Sujet 5 CorrigĂ© TOUTENKAMION Dans un environnement fortement concurrentiel, les petites organisations ne peuvent pas toujours uniquement compter sur leur savoir-faire. Certaines doivent Ă©galement grandir pour se maintenir sur leur marchĂ©. À l’aide de vos connaissances et des annexes 1 Ă  5, vous analyserez la situation de management proposĂ©e. RepĂ©rer les Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques de l’organisation Toutenkamion. 3 points Points du programme abordĂ©s Qu’est-ce qu’une organisation ? RepĂ©rer les Ă©lĂ©ments constitutifs d’une organisation. La finalitĂ© de l’entreprise se limite-t-elle Ă  la rĂ©alisation d’un profit ? CaractĂ©riser une organisation donnĂ©e. On attend du candidat une rĂ©ponse cohĂ©rente et structurĂ©e prĂ©sentant au moins quatre Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques dĂ©taillĂ©s. On attend plus particuliĂšrement les caractĂ©ristiques suivantes le type, les finalitĂ©s et les ressources. La structure sous forme de tableau n’est pas exigĂ©e. Type Organisation privĂ©e Ă  but lucratif, une entreprise FinalitĂ©s FinalitĂ© lucrative rĂ©aliser des profits pour assurer sa pĂ©rennitĂ©. FinalitĂ© sociale Mise en place d’une politique sociĂ©tale bien-ĂȘtre des salariĂ©s. SalariĂ©s responsabilisĂ©s, amĂ©nagement des horaires, participation au travail de recherche, formation. FinalitĂ© sociĂ©tale Mise en place d’une politique de RSE diminution de l’impact environnemental, production de camions Ă©quipĂ©s de solutions Ă©nergĂ©tiques durables. ActivitĂ© Conception et transformation des remorques de camions en unitĂ©s mobiles salles de cinĂ©ma, studios de tĂ©lĂ©vision, cliniques itinĂ©rantes
 Statut juridique SociĂ©tĂ© anonyme Champ d’action gĂ©ographique International 71 % du chiffre d’affaires est rĂ©alisĂ© Ă  l’étranger ou livraison de produits dans 30 pays dans le monde Moyen Orient, Asie, Afrique
 Ressources FinanciĂšres capital social de 1 870 000 euros, 9,4 millions d’euros de chiffre d’affaires MatĂ©rielles bĂątiment de 12 000 m2 et ateliers de fabrication Humaines 80 salariĂ©s avant rachat ou 160 aprĂšs rachat ImmatĂ©rielles savoir-faire confirmĂ©, de nombreux logiciels spĂ©cifiques dĂ©veloppĂ©s en interne , certifiĂ© ISO 14001 RĂ©partition du pouvoir Le PDG, StĂ©phane Girerd, est Ă  la tĂȘte de l’entreprise. Élaborer le diagnostic stratĂ©gique de l’organisation. 6 points = 8* Points du programme abordĂ©s Quelles sont les composantes du diagnostic stratĂ©gique ? RepĂ©rer des Ă©lĂ©ments du diagnostic interne et externe d’une organisation. La structure sous forme de tableau n’est pas exigĂ©e. On attend du candidat au moins deux forces / deux faiblesses et deux menaces et deux opportunitĂ©s. Diagnostic interne Forces Faiblesses CompĂ©tences distinctives Est leader sur son marchĂ© Propose Ă  ses clients les meilleurs coĂ»ts et des dĂ©lais trĂšs compĂ©titifs, une parfaite maĂźtrise du projet, une qualitĂ© homogĂšne et irrĂ©prochable RĂ©pond aux attentes des clients par l’écoute et l’accompagnement des clients tout au long de la vie du projet Ressources immatĂ©rielles PossĂšde une technologie unique Ressources humaines Polyvalence des salariĂ©s Formations Ressources matĂ©rielles PossĂšde son propre bureau d’étude Petite taille CompĂ©tences distinctives Besoin d’innover sans cesse Ressources humaines Besoin en compĂ©tences Diagnostic externe OpportunitĂ©s Menaces / Contraintes MACRO Economique DiversitĂ© des besoins du marchĂ© en unitĂ©s mobiles l’audio-vidĂ©o, l’évĂ©nementiel, la formation, le mĂ©dical, le militaire, la compĂ©tition
, Demande internationale qui se dĂ©veloppe MarchĂ© français qui semble retrouver du dynamisme Baisse des taux d’intĂ©rĂȘts Politique Lutte contre la dĂ©sertification mĂ©dicale en France MICRO Concurrence Peu de concurrents locaux, Fournisseurs Recours possible au Cnam pour former les salariĂ©s, Clients Demande de cars studios par la Chine Divers Entreprise Brevet Ă  vendre, MACRO Economique MarchĂ©s non rĂ©guliers Technologique Des technologies de plus en plus complexes, MICRO Concurrence Forte concurrence amĂ©ricaine Rachat des concurrents hollandais et britanniques par des gros groupes chinois et amĂ©ricains, Formuler les problĂšmes de management rencontrĂ©s par l’organisation Toutenkamion. 3points Points du programme abordĂ©s qu’une organisation ? RepĂ©rer dans une organisation simple les problĂšmes de gestion qui se posent. Les problĂšmes de management rencontrĂ©s par Toutenkamion sont les suivants L’entreprise souffre de sa petite taille face aux grands concurrents chinois et amĂ©ricains. Si elle ne veut pas ĂȘtre vendue et rester indĂ©pendante, elle doit croĂźtre. Elle a aussi besoin de compĂ©tences complĂ©mentaires pour gagner en souplesse, en capacitĂ©s d’innovation et rĂ©pondre aux demandes de plus en plus complexes des clients. L’entreprise doit renforcer son rĂ©seau de distribution Ă  l’étranger actuellement constituĂ© de sept distributeurs. Identifier les options stratĂ©giques mises en Ɠuvre pour rĂ©pondre Ă  ces problĂšmes et apprĂ©cier leur pertinence. 5 points 3 stratĂ©gies 3 + justification 2 Points du programme abordĂ©s Quelles sont les principales options stratĂ©giques pour les entreprises ? RepĂ©rer et d’analyser les choix stratĂ©giques d’une organisation. Toutenkamion a mis en Ɠuvre Une stratĂ©gie de diversification et une stratĂ©gie d’intĂ©gration horizontale en faisant ’acquisition de l’entreprise Brevet qui lui apporte une expertise complĂ©mentaire dans l’amĂ©nagement des cabines de camion et une main d’Ɠuvre qualifiĂ©e supplĂ©mentaire. Cette acquisition lui permet d’augmenter sa taille croĂźtre et donc de se positionner face aux concurrents amĂ©ricains et chinois. Une stratĂ©gie de diffĂ©renciation, car Toutenkamion est en mesure de renforcer son offre de projets personnalisĂ©s et d’avoir davantage de capacitĂ© d’innovation. Toutenkamion se donne les moyens de se diffĂ©rencier de la concurrence internationale offre Ă©largie, production française, production strictement personnalisĂ©e au cahier des charges de la clientĂšle ; le PDG souligne, afin de montrer la souplesse de l’offre, que la conception s’arrĂȘte Ă  la livraison
. Montrer que Toutenkamion est engagĂ©e dans une dĂ©marche de responsabilitĂ©s sociale et sociĂ©tale. 3 points 3 justifications par finalitĂ© Points du programme abordĂ©s La finalitĂ© de l’entreprise se limite-t-elle Ă  la rĂ©alisation d’un profit ? Identifier les finalitĂ©s respectives de chaque forme d’organisation Toutenkamion est engagĂ©e dans une responsabilitĂ© sociale en Formant son personnel en interne ou en externe Permettant un choix d’amĂ©nagement des horaires Favorisant la polyvalence et la responsabilisation des salariĂ©s Mais aussi une dimension sociĂ©tale en intĂ©grant des mesures environnementales Mobilisation des Ă©quipes dans diminution de l’impact environnemental Recyclage ou valorisation des dĂ©chets Production de camions Ă©quipĂ©s de solutions Ă©nergĂ©tiques durables. Question BONUS 2 points Identifier et justifier le mode de production et l’organisation du travail choisis par Toutenkamion Points du programme abordĂ©s Quel mode de production choisir ? Identifier et justifier le mode de production choisi par une organisation Une organisation du travail souple ou rigide ? Identifier et justifier le type d’organisation du travail choisi Mode de production fabrication Ă  l’unitĂ©, petite sĂ©rie, Ă  la commande sur-mesure. Chaque projet est menĂ© selon le cahier des charges spĂ©cifique du client. Organisation du travail Polyvalence, flexibilitĂ©, enrichissement des tĂąches, structure souple Les salariĂ©s sont responsabilisĂ©s et peuvent amĂ©nager leurs horaires voire mĂȘme travailler en horaires dĂ©calĂ©s. Le salariĂ© est disponible lors des pĂ©riodes de fortes charges et utilise son compte d’heures en fonction de ses besoins et lorsque la charge de travail le permet. Annexe 1 PrĂ©sentation de la sociĂ©tĂ© Toutenkamion Depuis plus de 80 ans, Toutenkamion est le leader europĂ©en pour la conception et la rĂ©alisation d’unitĂ©s mobiles sur porteurs, remorques, semi-remorques. Cette sociĂ©tĂ© anonyme au capital de 1 870 000 euros transforme des remorques de camions en unitĂ©s mobiles salles de cinĂ©ma, studios de tĂ©lĂ©vision, cliniques itinĂ©rantes
 GrĂące Ă  sa technologie unique, Toutenkamion a rĂ©alisĂ© plus de 2 000 vĂ©hicules livrĂ©s dans prĂšs de 30 pays dans le monde. Toutes ces unitĂ©s ont intĂ©gralement Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es sur le site de Ladon dans le Loiret. L’intĂ©gration de tous les mĂ©tiers, compĂ©tences et moyens nĂ©cessaires Ă  la rĂ©alisation des unitĂ©s les plus complexes, permet Ă  Toutenkamion de proposer Ă  ses clients les meilleurs coĂ»ts et des dĂ©lais trĂšs compĂ©titifs, une parfaite maĂźtrise du projet, une qualitĂ© homogĂšne et irrĂ©prochable. L’écoute et l’accompagnement des clients tout au long de la vie du projet constituent l’atout majeur de l’organisation pour rĂ©pondre aux demandes spĂ©cifiques. Toutenkamion intervient dans les domaines les plus complexes tels que l’audio- vidĂ©o, l’évĂ©nementiel, la formation, le mĂ©dical, le militaire, la compĂ©tition
 Toutenkamion est certifiĂ© ISO 14001, toutes les Ă©quipes sont mobilisĂ©es pour diminuer l’impact environnemental. Toutenkamion est passĂ© de 50 Ă  plus de 94% de dĂ©chets recyclĂ©s ou valorisĂ©s. Source les auteurs, d’aprĂšs le site Annexe 2 Toutenkamion, la polyvalence mobile Chez Toutenkamion, les salariĂ©s sont polyvalents, responsabilisĂ©s. Ils peuvent amĂ©nager leurs horaires, du moment que le travail est fait et que le nombre de prĂ©sents est suffisant. Et au sein de cette entreprise qui occupe un bĂątiment de12 000 mÂČ couverts et qui connaĂźt peu de concurrents localement, chacun participe, Ă  sa maniĂšre, au travail de recherche. Nous nous considĂ©rons comme une association d’artisans », souligne le PDG, StĂ©phane Girerd. Toutenkamion construit des unitĂ©s mobiles » hors norme, des camions qui se dĂ©ploient, qui deviennent podiums, ou salles de cinĂ©ma. Elle fabrique aussi, clĂ©s en main, des studios de tĂ©lĂ©vision roulants, des centres de don du sang, des camions Ă©quipĂ©s de simulateurs de conduite de char pour une armĂ©e Ă©trangĂšre, des points de vente mobiles
 Leur rĂ©alisation nĂ©cessite, en moyenne, 2 000 heures de travail. Le camion le plus coĂ»teux a atteint cinq millions d’euros. Le bureau d’études, grĂące Ă  des outils informatiques dĂ©veloppĂ©s en interne, dessine les plans pour ces commandes passĂ©es Ă  l’unitĂ©, ou rarement Ă  plus de cinq exemplaires. Ensuite, chaque chef d’équipe s’en saisit pour imaginer les Ă©quipements. Les panneaux composites de la carrosserie, par exemple, sont diffĂ©rents pour chaque commande. La conception s’arrĂȘte Ă  la livraison », sourit StĂ©phane Girerd. [
] Les salariĂ©s se sont, le plus souvent, formĂ©s sur le tas, en interne ou Ă  l’extĂ©rieur. Nous faisons de gros efforts de formation. Trois titulaires de BTS sont ainsi devenus ingĂ©nieurs, grĂące aux cours du Cnam1. Nous sommes dans un secteur de niche. Il n’y a pas de formation adĂ©quate. Et les technologies sont de plus en plus compliquĂ©es », explique le prĂ©sident. EntrĂ© sans diplĂŽme, le chef Ă©lectricien est aujourd’hui capable d’amĂ©nager un studio de tĂ©lĂ©vision ultramoderne et a appris l’anglais tout seul pour dĂ©panner ses clients du bout du monde ! PrĂšs des trois quarts du chiffre d’affaires se fait Ă  l’étranger, au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique, Ă  raison de 10 Ă  70 livraisons annuelles. Source La RĂ©publique du Centre Annexe 3 L’entreprise de Ladon aimerait atteindre une taille plus importante et exporter encore davantage Le Pdg, StĂ©phane Girerd, innove, modernise ses ateliers de fabrication d’unitĂ©s mobiles, souvent mĂ©dicales. Il espĂšre acquĂ©rir d’autres sociĂ©tĂ©s, et vendre encore davantage d’unitĂ©s mobiles Ă  l’export. [
] L’entreprise, dirigĂ©e par StĂ©phane Girerd, veut vendre ses cliniques itinĂ©rantes, ses cars de tĂ©lĂ©vision, voire ses cinĂ©mobiles, dans de nouveaux pays Ă©trangers. L’export reprĂ©sente dĂ©jĂ  71 % du chiffre d’affaires. En 2016, Toutenkamion a ainsi vendu seize camions-cliniques pour la premiĂšre fois au Pakistan. Un travail de longue haleine les premiers contacts datent de 2009 ! », souligne StĂ©phane Girerd. Il a aussi envoyĂ© des unitĂ©s mobiles, souvent Ă  vocation mĂ©dicale, au Burkina Faso, en Arabie Saoudite, au Qatar une clinique mobile suit ainsi l’émir dans tous ses dĂ©placements et au KoweĂŻt. Du coup, l’activitĂ© a augmentĂ© de 30 % en 2016 pour atteindre 9,4 millions d’euros. Pour passer Ă  la vitesse supĂ©rieure, Toutenkamion doit suivre au moins deux voies. L’entreprise veut renforcer son rĂ©seau de sept distributeurs en Chine, au Pakistan, au KoweĂŻt, en Arabie Saoudite, au Qatar, au Maroc et en Iran. Elle dĂ©sire Ă©galement acquĂ©rir une taille plus importante, en doublant, voire plus, le nombre de salariĂ©s 80 actuellement. Pour cela, StĂ©phane Girerd pense acquĂ©rir des entreprises complĂ©mentaires. Des livraisons sont dĂ©jĂ  prĂ©vues au Pakistan, en Arabie Saoudite, au KoweĂŻt, et au Qatar. Nous travaillons par exemple sur une trĂšs grosse clinique pluridisciplinaire mobile pour les salariĂ©s des champs pĂ©trolifĂšres du KoweĂŻt. Ouverte, sa surface sera de 60 mÂČ. Elle peut rĂ©pondre Ă  deux fonctions aux urgences, sans cloison, pour le tri des blessĂ©s ; avec les cloisons, elle peut accueillir un laboratoire de prĂ©lĂšvement de sang et d’urine, un cabinet d’audiomĂ©trie2, un cabinet de radiologie des poumons et un cabinet mĂ©dical », explique StĂ©phane Girerd. Il a aussi en projet des cars studio de tĂ©lĂ©vision pour la Chine et aimerait percer en Afrique. L’entreprise de Ladon a tout de mĂȘme un projet important pour la France. Elle construit une unitĂ© de tĂ©lĂ©-imagerie qui sera testĂ©e, ce printemps, pour deux ans, en Midi-PyrĂ©nĂ©es. Elle comprendra une mammographie, une radiographie, et un robot d’échographie, rĂ©alisĂ© par AdechoTech, en Indre-et-Loire. L’unitĂ© ira auprĂšs des maisons de retraite qui pourront ainsi bĂ©nĂ©ficier de diagnostics Ă  distance. Le planning de rendez-vous est complet pour deux ans ! » Le camion utilisera des solutions Ă©nergĂ©tiques durables panneaux photovoltaĂŻques et pile ion-lithium derniĂšre gĂ©nĂ©ration. Si la lutte contre la dĂ©sertification mĂ©dicale s’intensifie, Toutenkamion aura de quoi tracer sa route, mĂȘme en France
 Source La RĂ©publique du Centre, 13/02/2017 Annexe 4 Toutenkamion acquiert une entreprise dans l’Ain Toutenkamion, Ă  Ladon, vient d’acquĂ©rir ’entreprise Brevet – situĂ©e Ă  Viriat Ain – auprĂšs de ses actionnaires ACG Management et Capelia. Les deux entreprises sont de taille identique 80 salariĂ©s chacune, 9,4 millions d’euros de chiffre d’affaires pour la premiĂšre et 8,5 millions pour la seconde. StĂ©phane Girerd, le Pdg de Toutenkamion qui devient donc aussi Pdg de Brevet, se rĂ©jouit de cet achat qu’il prĂ©pare depuis juillet dernier L’entreprise Ă©tait Ă  vendre. Pour nous, ce n’est pas une opĂ©ration Ă  court terme, mais cela nous permet de changer de dimension ». Toutenkamion est spĂ©cialisĂ©e dans l’amĂ©nagement de caisses spĂ©ciales pour les camions que l’entreprise de Ladon transforme en cinĂ©ma, clinique, restaurant, car de tĂ©lĂ©vision, centre de formation, etc. Une activitĂ© que la sociĂ©tĂ© exporte Ă  71 % notamment au Moyen-Orient, mĂȘme si le marchĂ© français semble retrouver du dynamisme. Brevet, qui n’exporte pas, va pouvoir profiter de cette opportunitĂ©. L’entreprise est spĂ©cialisĂ©e dans l’amĂ©nagement et la transformation des cabines de poids lourds et de vĂ©hicules spĂ©ciaux sur mesure. Nous allons pouvoir partager des frais commerciaux, ĂȘtre prĂ©sents sur les mĂȘmes salons, faire profiter les deux entreprises de nos calculs de structures. Mais cette acquisition nous permet surtout d’adopter des compĂ©tences complĂ©mentaires dans l’amĂ©nagement des cabines de camions, de disposer de plus de souplesse en cas de surcharge de travail, d’avoir plus de capacitĂ©s d’innovation, et d’ĂȘtre plus compĂ©titif Ă  l’export, pour concurrencer les AmĂ©ricains », explique StĂ©phane Girerd. Brevet doit garder tous ses effectifs dans l’Ain. C’est Ă  trois heures de route, par l’autoroute. C’est trĂšs pratique », souligne le Pdg qui a d’autres idĂ©es pour l’avenir. Toutenkamion a dĂ©jĂ  rachetĂ© des entreprises, toutes revendues au fil des annĂ©es. Mais c’est la premiĂšre fois qu’une filiale aura la mĂȘme envergure que la sociĂ©tĂ© mĂšre. Nos concurrents hollandais et britanniques ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© rachetĂ©s par de gros groupes chinois et amĂ©ricains. Nous n’avions pas le choix si nous voulions survivre. Comme nous ne voulions pas ĂȘtre rachetĂ©s, il fallait grossir. De plus, les taux d’intĂ©rĂȘt du moment nous permettaient d’emprunter Ă  des taux trĂšs attractifs. Source La RĂ©publique du Centre, 7/06/2017 Annexe 5 La lutte contre les dĂ©serts mĂ©dicaux Le Gouvernement a mis en place le Pacte territoire-santĂ©, pour garantir l’accĂšs aux soins de tous les Français sur l’ensemble du territoire national. Pour contrer la dĂ©sertification mĂ©dicale dans certaines rĂ©gions, notamment rurales, le Gouvernement agit sur la formation des mĂ©decins, met en place des mesures d’incitation pour leur installation dans les zones dĂ©ficitaires et dĂ©veloppe les infrastructures fixes ou mobiles de soin. Source Mis Ă  jour le 15 mai 2017 1 Cnam Conservatoire des arts et mĂ©tiers, Ă©cole de formation professionnelle supĂ©rieure 2 AudiomĂ©trie mĂ©thode d’examen pour mesurer l’audition 7 / 7 TĂ©lĂ©charger le sujet 5 corrigĂ©
traversdes aspects de philosophie du droit, les diverses sources du droit (nationales, europĂ©ennes et internationales), la fonction juridictionnelle (les grands principes et l’organisation des juridic-tions), le procĂšs (l’action en justice, les grands types de procĂ©du-res, la dĂ©cision et son autoritĂ©, les voies de recours), la rĂšgle de
Le cas pratique est l’exercice par excellence en droit, il repose Ă  la fois sur la connaissance de son cours, des articles du Code civil ainsi que de la Jurisprudence. Je vous propose Ă  travers cet article La mĂ©thodologie du cas pratique en droit. Cet exercice consiste Ă  apprĂ©cier votre facultĂ© Ă  appliquer le droit au cas d’espĂšce et Ă  trouver une solution. C’est un exercice purement pratique contrairement au commentaire d’arrĂȘt et au commentaire d’article qui sont plus thĂ©orique. En plus de vous donner un exemple d’application de la check-list du Cas pratique, je vais dĂ©velopper quelques points essentiels dans la rĂ©alisation d’un Cas pratique 1 – La mĂ©thodologie du cas pratique en droit passe par la qualification juridique des faits Il faut qualifier les faits de votre sujet, c’est-Ă -dire, classer les faits, faire entrer les faits dans une catĂ©gorie juridique. C’est pour cette raison que vous devez maĂźtriser le vocabulaire juridique. Par exemple si le sujet indique que M. Gentil vend sa maison Ă  M. Grincheux. Qualifier les faits signifie que M. Gentil a conclu un contrat de vente portant sur un immeuble avec M. Grincheux. 2 – La mĂ©thodologie du cas pratique en droit passe par le problĂšme de droit applicable au cas d’espĂšce Le sujet regroupe des questions de droit explicites ou implicites. Soit le sujet vous pose une question explicite soit le sujet vous pose une question implicite. Dans ce cas second cas, il vous faudra formuler un problĂšme de droit. Votre problĂšme de droit doit ĂȘtre formulĂ© de maniĂšre abstraite. Il ne faut pas par exemple personnaliser » la question de droit avec les noms des diffĂ©rentes parties au litige dans votre cas pratique. 3 – La mĂ©thodologie du cas pratique en droit passe par le syllogisme juridique C’est la mĂ©thode de raisonnement du juriste. Elle permet de justifier votre solution sur un texte. Les juges utilisent Ă©galement ce raisonnement pour justifier la solution de leur dĂ©cision. -La majeure regroupe les rĂšgles de droit applicables -La mineure est l’application de ces rĂšgles de droit -La conclusion est la solution de votre cas pratique. a Majeure – RĂšgles applicables Dans cette partie vous allez lister toutes les rĂšgles applicables, la Doctrine, la Jurisprudence en fonction du thĂšme de votre cas pratique. Si votre cas pratique porte sur la Possession ImmobiliĂšre vous allez citer les articles sur ce thĂšme et expliquer ces rĂšgles applicables. Pour rappel la loi dispose ! N’écrivez surtout pas la loi, l’article stipule que » ! On utilise le terme stipule pour les contrats ! b Mineure – Application des rĂšgles au cas d’espĂšce La mineure est permet de dĂ©terminer votre capacitĂ© d’application des rĂšgles applicables au cas d’espĂšce. Vous devez faire un recoupement, une confrontation entre les Ă©lĂ©ments de votre majeure et les faits Ă©noncĂ©s. Chaque Ă©lĂ©ment de votre raisonnement doit ĂȘtre justifiĂ©, sur le fondement des rĂšgles de droit applicables Ă©noncĂ© dans votre majeure. L’exemple le plus citĂ© est celui-ci Tous les hommes sont mortels. [Votre Majeure] Or Socrate est un homme. [Votre Mineure] Donc Socrate est mortel. [Votre solution] Un cas pratique doit suivre un raisonnement logique et dĂ©ductif ! Vous devez dĂ©duire votre solution des rĂšgles juridiques applicables et de l’application de ces rĂšgles aux faits du sujet. Lorsque vous rĂ©digez votre cas pratique, vous pouvez imaginer que vous expliquez la solution Ă  un non-juriste. Il faut ĂȘtre capable d’expliquer de maniĂšre simple la solution Ă  cette personne. Le plus souvent certaines rĂšgles de droit et faits vous paraĂźtront tellement Ă©vident que vous oublierez de les mentionner dans votre cas pratique. Certes vous le savez, mais le correcteur ne peut pas vĂ©rifier cela sur votre copie et vous oubliez une partie de votre raisonnement et cela se traduit par des points en moins sur votre note. Il faut donc ĂȘtre le plus complet possible dans votre rĂ©ponse. c La solution de votre cas pratique AprĂšs avoir Ă©noncĂ© votre raisonnement, l’objectif est d’aboutir Ă  une solution concrĂšte. Il faut que vous donniez une solution en droit et en fait. Il vous faudra rĂ©appliquer la solution au cas d’espĂšce et dire concrĂštement ce qu’elle va apporter Ă  votre client. 4 – La mĂ©thodologie du cas pratique en droit en exemple d’application Albert veut absolument acquĂ©rir un terrain appartenant Ă  sa voisine Florence. Celle-ci refuse de vendre, mais il la harcĂšle, et la menace de lui faire perdre son emploi. EffrayĂ©e, elle finit par consentir Ă  la vente qui a lieu le 7 septembre 2009 pour un prix de 100 000 €. En 2010, le terrain est intĂ©grĂ© dans une zone Ă  urbaniser et sa valeur est multipliĂ©e par 6. Florence, ayant conscience d’avoir fait une trĂšs mauvaise affaire, s’adresse Ă  vous en mai 2014 pour savoir s’il existe des moyens de rĂ©cupĂ©rer la propriĂ©tĂ© de son terrain. Nous allons reprendre les points clĂ©s de la Check-list du Cas Pratique ANALYSE en de la mĂ©thodologie du cas pratique en droit 1 Lire 3 fois le sujet faites attention Ă  tous les dĂ©tails chiffres, dates, sommes, lieux, lien de parentĂ© etc. AprĂšs deux Ă  trois lectures, vous devez repĂ©rer le thĂšme du cas pratique et relever les dĂ©tails important ; les dates, les diffĂ©rentes parties au litige, les sommes etc. En l’espĂšce, le 7 septembre 2009, suite Ă  des menaces exercĂ©es par un acquĂ©reur, un acte de vente a Ă©tĂ© conclu entre Florence et Albert portant sur un terrain. En 2010, la valeur de ce terrain est multipliĂ©e par 6 suite Ă  son intĂ©gration dans une zone Ă  urbaniser. En 2014, le vendeur se demande s’il existe des moyens pour rĂ©cupĂ©rer la propriĂ©tĂ© de ce terrain. 2 SchĂ©matiser la situation ou tracer un axe du temps Vous pouvez faire un schĂ©ma ou un axe du temps ! Ce qui vous permettra de mieux comprendre les faits Menaces – 7/09/2009 – 2010 – Mai 2014 Vente Hausse de Date consultation la valeur du terrain 3 Recenser les questions de droit gĂ©nĂ©rales, prĂ©cises, explicites et implicites La question de droit est ici explicite. Il s’agit de se poser la question suivante Par quels moyens un vendeur peut-il rĂ©cupĂ©rer la propriĂ©tĂ© d’un terrain dont il a aliĂ©nĂ© la propriĂ©tĂ© au sein d’un contrat de vente ? Pour rĂ©pondre Ă  cette question, l’énoncĂ© vous donne des indices. Or c’est pour cette raison qu’il faut lire attentivement l’énoncĂ© pour ne pas passer Ă  cĂŽtĂ© de ces indices. Le premier indice est que l’acquĂ©reur a exercĂ© des menaces sur le vendeur. Le contrat de vente pourrait ĂȘtre annulĂ© pour violence. La violence est un vice du consentement qui sanctionne de la nullitĂ© relative la formation du contrat. Le second indice est que le vendeur a conscience d’avoir fait une trĂšs mauvaise affaire. Dans un contrat de vente, lorsque le vendeur a Ă©tĂ© lĂ©sĂ© sur le prix de vente, il peut intenter une action en rescision pour lĂ©sion. 4 Pauses – Est-ce que les questions que vous avez recensĂ©es collent au sujet ? La question de droit recensĂ©e colle parfaitement au sujet. MĂȘme si vous avez trouvĂ© la question de droit et qu’elle est susceptible d’apporter une solution au cas pratique, il faut encore rĂ©pondre Ă  cette question. CONSTRUCTION de la mĂ©thodologie du cas pratique en droit 5 RĂ©pondre aux questions recensĂ©es Ă  travers la mĂ©thodologie du cas pratique en droit. -Qualification juridique des faits -ProblĂšme de droit -Énoncer la rĂšgle de droit -Application au cas d’espĂšce -Solution en droit et en fait Les 2 premiĂšres Ă©tapes ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© accomplies. Nous devons maintenant Ă©noncer les rĂšgles de droit et les appliquer au cas d’espĂšce pour aboutir Ă  une solution. En l’espĂšce, il faut exposer les conditions d’application et les effets de chacunes de ces actions – L’action en rescision pour lĂ©sion La rescision pour lĂ©sion est un prĂ©judice rĂ©sultant d’un dĂ©sĂ©quilibre entre les prestations du contrat de vente. Les conditions de cette action sont -une lĂ©sion de plus des 7/12e subie par le vendeur d’immeuble -la valeur de l’immeuble est la valeur de l’immeuble au moment de la conclusion du contrat de vente -le dĂ©lai de prescription est un dĂ©lai prĂ©fix de 2 ans Ă  compter de la vente Les effets de cette action sont un anĂ©antissement rĂ©troactif du contrat de vente et une remise en Ă©tat sauf si l’acquĂ©reur paie le juste prix. Mais en l’espĂšce, le dĂ©lai prĂ©fix pour agir est de 2 ans. Ce dĂ©lai est Ă©coulĂ© puisque la vente a Ă©tĂ© conclue en 2009 et que l’acquĂ©reur souhaite exercer cette action en 2014. Ce qui rend l’action irrecevable. De plus, le dĂ©sĂ©quilibre entre les prestations n’existait pas au moment du contrat. Or la lĂ©sion est apprĂ©ciĂ©e au moment de la conclusion du contrat. Ce dĂ©sĂ©quilibre est apparu ultĂ©rieurement au moment du passage du terrain dans une zone Ă  urbaniser. L’action en rescision pour lĂ©sion ne peut donc pas ĂȘtre exercĂ©e. – L’action en nullitĂ© du contrat pour violence La violence est un vice du consentement qui se manifeste par des menaces inspirants la crainte, prĂ©sentant un caractĂšre illĂ©gitime et ayant pesĂ© de maniĂšre dĂ©terminante sur le consentement. Le dĂ©lai de prescription pour exercer cette nullitĂ© est de 5 ans. Seule la personne protĂ©gĂ©e peut l’exercer parce que cette nullitĂ© est relative. Les effets de cette action Elle anĂ©antit rĂ©troactivement le contrat en imposant une remise en Ă©tat aux parties restitution de la chose au vendeur et restitution du prix Ă  l’acheteur. En l’espĂšce, le dĂ©lai de prescription n’est pas encore Ă©coulĂ©. En effet, ce dĂ©lai prend fin en septembre 2014. Il reste donc 3 mois pour agir en nullitĂ©. Florence est la personne protĂ©gĂ©e par cette nullitĂ©. Il faut maintenant vĂ©rifier que les conditions du vice de violence soient remplies. Les conditions d’une annulation de la vente semblent rĂ©unies -la menace de perdre son emploi est grave et paraĂźt avoir dĂ©terminĂ© le consentement de la venderesse sous rĂ©serve de l’apprĂ©ciation du juge -le dĂ©lai de prescription de l’action en nullitĂ© n’est pas Ă©coulĂ©. Cette action peut donc ĂȘtre intentĂ©e. Florence devra intenter rapidement une action en nullitĂ© de la vente pour violence et elle devra rĂ©unir les preuves de la violence dont elle a fait l’objet. L’annulation de la vente aura pour effet la restitution du terrain Ă  Florence par un anĂ©antissement rĂ©troactif du contrat de vente. 5 Pauses – Est-ce que vous avez rĂ©pondu Ă  toutes les questions recensĂ©es ? Ici, il n’y avait qu’une question explicite Ă  laquelle il fallait rĂ©pondre. Et cette question a Ă©tĂ© soigneusement traitĂ©e ! Il ne vous reste plus qu’à rĂ©diger votre devoir, relire et corriger vos fautes. 6 RĂ©daction pour le plan – reprendre les questions une Ă  une aprĂšs une introduction Or n’oubliez pas RELECTURE 7 Relire et corriger les fautes orthographes J’ai pris soin de dĂ©velopper la rĂ©ponse Ă  la question de droit dans un but pĂ©dagogique. Au brouillon, vous pouvez ĂȘtre plus synthĂ©tique ou noter juste quelques mots clĂ©s qui font rĂ©fĂ©rences Ă  la solution. Je n’ai pas aussi citĂ© d’articles du Code civil ou de jurisprudence. Or en pratique, il vaut mieux en citer pour Ă©tayer vos arguments. Donc voilĂ , c’est terminĂ© pour cet article sur la mĂ©thodologie du cas pratique en droit ! En espĂ©rant qu’il vous soit d’une grande aide.
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Voici pour vous 3 exercices corrigĂ©s de procĂ©dure civile. Il s’agit de deux 2 cas pratique et d’une dissertation entiĂšrement corrigĂ©s. NB Ces exercices corrigĂ©s de procĂ©dure civile – Licence 3 sont extrait du manuel Annales de procĂ©dure civile – Licence III » Cliquez ICI afin de vous procurer ce manuel. 1- CAS PRATIQUE Mr. DEMAGOGUE a des dĂ©mĂȘlĂ©s avec le fisc qui lui rĂ©clame la somme de trente-cinq 35 millions de francs, reprĂ©sentant les impayĂ©s de l’exercice 2001-2002-2003. À la Direction GĂ©nĂ©rale des ImpĂŽts, il expliqua en vain que cela Ă©tait dĂ» Ă  la situation sociopolitique du moment. Mr. TOGOGNINI, gĂ©rant de la sociĂ©tĂ© IMMOBILIERE TOIT ROUGE qui gĂšre les immeubles de Mr. DEMAGOGUE dĂ©cide d’intercĂ©der pour lui auprĂšs de la Malheureusement, avant l’issue de la dĂ©marche, Mr. DEMAGOGUE dĂ©cĂšde d’une crise cardiaque due en majeure partie aux dĂ©boires qu’il a connus. Estimant qu’il est tenu d’un devoir moral envers Mr. DEMAGOGUE, TOGOGMIRI dĂ©cide de saisir le tribunal Ă  l’effet de trouver une solution au contentieux avec le fisc. Aussi formalisa-t-il un acte dans lequel il affirme agir au nom et pour le compte de Mr. DEMAGOGUE. Ensuite, au nom de la sociĂ©tĂ© TOIT ROUGE, il assigne en justice les locataires indĂ©licats des immeubles de Mr. DEMAGOGUE pour obtenir leur expulsion des lieux et leur condamnation Ă  payer des dommages-intĂ©rĂȘts. Par ailleurs, Mr. TOGOGNINI a reçu KOUNADIA, fils aĂźnĂ© du dĂ©funt nĂ© en 1986 qui lui fait savoir qu’il vient de recevoir une assignation d’avoir Ă  comparaĂźtre Ă  l’audience du Mercredi 28 janvier 2004 de la troisiĂšme chambre civile du tribunal de premiĂšre instance d’Abidjan Plateau Ă  la requĂȘte de Mr. KOTEMOGOGNINI lui rĂ©clamant la somme de un 1 million qui aurait empruntĂ©e son dĂ©funt pĂšre. Mr. TOGOGNINI le rassura en lui promettant de dĂ©fendre ses intĂ©rĂȘts et ceux de son dĂ©funt pĂšre. KOUNADIA inquiet se confie Ă  vous. CONSEILLEZ-LE UTILEMENT. CORRIGE DU CAS PRATIQUE TrĂšs souvent, les juridictions font face Ă  plusieurs problĂšmes dont ceux relatifs Ă  la qualitĂ© et Ă  la capacitĂ© du demandeur. Dans le cas qui est soumis Ă  notre Ă©tude, il se trouve que monsieur DĂ©magogue a des problĂšmes avec le fisc qui lui rĂ©clame assez d’argent. C’est alors que le gĂ©rant de sa sociĂ©tĂ© Toit rouge », M. Togognini dĂ©cide de saisir le tribunal pour trouver une issue heureuse au problĂšme, et ce, malgrĂ© le dĂ©cĂšs de M. DĂ©magogue. Pour cela, M. Togognini formalisa un acte dans lequel il affirme agir au nom et pour le compte de M. Demagogue. D’autre part, au nom de la sociĂ©tĂ© Toit rouge » dont il avait la gestion, il assigna en justice, les locataires indĂ©licats des immeubles de M. DĂ©magogue pour obtenir leur expulsion des lieux et leur condamnation Ă  payer des dommages-intĂ©rĂȘts. M. Togognini dĂ©cide encore de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts du fils de M. DĂ©magogue qui a Ă©tĂ© assignĂ© Ă  comparaĂźtre Ă  l’audience, Ă  la requĂȘte de M. Kotemogognini, crĂ©ancier de son dĂ©funt pĂšre. La question juridique qui se pose est celle de savoir si M. Togognini a la qualitĂ© pour agir au nom et pour le compte d’une personne dĂ©cĂ©dĂ©e. Pour rĂ©pondre Ă  cette question, nous allons voir si M. Togognini a la qualitĂ© pour agir I ensuite tirer les consĂ©quences qui en dĂ©coulent II. I- LA QUALITÉ POUR AGIR Le ou les contractants ne sont toujours pas personnellement prĂ©sents Ă  l’acte ; on dit qu’ils sont reprĂ©sentĂ©s » ; la reprĂ©sentation peut ĂȘtre lĂ©gale autoritĂ© parentale, tutelle ; judiciaire vente au tribunal; conventionnelle mandat. M. Togognini avait pris la rĂ©solution d’agir auprĂšs du fisc pour avoir une issue heureuse au litige qui opposait M. DĂ©magogue au fisc. C’est sĂ»r que cette dĂ©marche avait rencontrĂ© l’adhĂ©sion de M. DĂ©magogue, auquel cas, il aurait dĂ» demander Ă  Togognini d’arrĂȘter ; ce qui ne fĂ»t pas le cas jusqu’à son dĂ©cĂšs. On peut donc parler de mandat entre M. DĂ©magogue mandant et M. Togognini mandataire. Le mandat est un contrat par lequel le mandant donne procuration au mandataire pour accomplir en son nom, un ou plusieurs actes qui produiront leurs effets dans le patrimoine du mandant. S’il existe un contrat de mandat entre Togognini mandataire et DĂ©magogue mandant, quelles peuvent en ĂȘtre les consĂ©quences ? II- LES EFFETS DE LA REPRESENTATION Muni d’un mandat, Togognini mandataire peut donc accomplir certains actes qui en principe, produiront leurs effets en la personne du reprĂ©sentĂ©, sauf s’il a dĂ©passĂ© ses pouvoirs ou il y a expiration de ces pouvoirs. Ainsi 1- M. Togognini mandataire peut-il formaliser un acte dans lequel il affirme agir au nom et pour le compte de M. DĂ©magogue ? En principe, la vraie qualitĂ© pour agir est celle du pouvoir du titulaire de l’action. Cela signifie que c’est la personne lĂ©sĂ©e dans ses intĂ©rĂȘts propres qui agit. En effet, on n’accepte pas qu’un simple particulier puisse agir en invoquant l’intĂ©rĂȘt d’une autre personne. Cependant, ce principe connaĂźt une exception la reprĂ©sentation. Ainsi, muni d’un mandat, M Togognini peut formaliser un acte dans lequel il affirme agir au nom et pour le compte de M. DĂ©magogie. 2- Au nom de la sociĂ©tĂ© Toit rouge » dont il avait la gestion, pouvait-il assigner en justice, les locataires indĂ©licats des immeubles de M. Detmgogue pour obtenir leur expulsion des lieux et leur condamnation Ă  payer des dommages-intĂ©rĂȘts ? Toujours muni de son mandat, M. Togognini qui gĂšre la sociĂ©tĂ© Toit rouge en tant que mandataire de M. DĂ©magogue peut poser des actes qui vont surtout dans le sens d’une gestion efficiente de ladite sociĂ©tĂ©. Il peut donc ester en justice pour voir condamner les locataires indĂ©licats des immeubles de M. DĂ©magogue afin d’obtenir leur expulsion des lieux et leur condamnation Ă  payer des dommages-intĂ©rĂȘts. 3- M. Togognini peut-il encore dĂ©cider de dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts du fils de M. DĂ©magogue nĂ© en 1986 qui a Ă©tĂ© assignĂ© Ă  comparaĂźtre Ă  l’audience du 28 janvier 2004, Ă  la requĂȘte de M. Kotemogognini, crĂ©ancier de son dĂ©funt pĂšre ? Pour pouvoir dĂ©fendre les intĂ©rĂȘts de Kounadia, fils ainĂ© du dĂ©funt pĂšre, il faudrait bien savoir si ce fils a la qualitĂ© pour agir. En l’espĂšce, vu son Ăąge 2004 – 1986 = 18 ans, mĂȘme si l’hĂ©ritage lui revient de droit, la famille dĂ©cidera qu’il y aura reprĂ©sentation lĂ©gale ou judiciaire en vue d’accomplir les actes de la vie civile. Ainsi, c’est ce reprĂ©sentant lĂ©gal la mĂšre si elle vit qui reprĂ©sentera le mineur Kounadia dans ses actes ayant trait Ă  l’hĂ©ritage ; surtout pour les actes civils tels que ester en justice. Par consĂ©quent, ne pouvant pas agir lui-mĂȘme, il ne pourra donc pas dĂ©lĂ©guer l’exercice de ses droits Ă  M. Togognini. C’est donc le reprĂ©sentant lĂ©gal mĂšre si elle vit ou judiciaire et non Togognini qui dĂ©fendra les intĂ©rĂȘts du fils de M. DĂ©magogue qui a Ă©tĂ© assignĂ© Ă  comparaĂźtre Ă  l’audience du 28 janvier 2004, Ă  la requĂȘte de M. Kotemogognini, crĂ©ancier de son dĂ©funt pĂšre. 2- CAS PRATIQUE Un vigneron falsifie son vin ou le prĂ©sente sous une appellation inexacte. Le syndicat des vignerons, peut-il se pourvoir devant les tribunaux pour la dĂ©fense de ses intĂ©rĂȘts ? Par ailleurs, un syndicat de mĂ©decins constat que certains individus exercent illĂ©galement la mĂ©decine ; peut-il demander la rĂ©paration du dommage causĂ© Ă  l’ensemble de la profession mĂ©dicale ? CORRECTION DU CAS PRATIQUE Le cas pratique pose le problĂšme de la recevabilitĂ© de l’action en justice des groupements des personnes. Dans quelle condition un groupement de personnes peut-il agir en justice ? Pour pouvoir agir en justice le groupement doit d’abord et avant tout, avoir la personnalitĂ© juridique morale pour les groupements et associations. Ensuite, elle doit avoir un intĂ©rĂȘt lĂ©gitime et juridiquement protĂ©gĂ© ; direct et personnel ; nĂ© et actuel. En effet, pour que l’action existe, tout demandeur doit justifier d’un intĂ©rĂȘt, conformĂ©ment Ă  l’adage pas d’intĂ©rĂȘt, pas d’action ». 1- LintĂ©rĂȘt La demande formulĂ©e doit ĂȘtre susceptible de modifier la situation juridique actuelle du demandeur prĂ©sente. En l’espĂšce, le groupement dĂ©fend un intĂ©rĂȘt pĂ©cuniaire. Cependant, l’intĂ©rĂȘt digne, moral est aussi acceptĂ© par le lĂ©gislateur. 2- LintĂ©rĂȘt lĂ©gitime juridiquement protĂ©gĂ© LintĂ©rĂȘt dont on poursuit la dĂ©fense doit ĂȘtre fondĂ© en droit. Ex le problĂšme de la concubine en CĂŽte d’Ivoire le Juge refusait d’accueillir l’action de la concubine par laquelle celle-ci demandait la rĂ©paration par elle subit en raison du dĂ©cĂšs accidentel de celui avec qui elle vivait, motif tirĂ© de ce que l’intĂ©rĂȘt allĂ©guĂ© n’était pas lĂ©gitime et juridiquement protĂ©gĂ©. En rĂ©alitĂ©, cela voulait dire que la demande n’était pas fondĂ©e en droit. DĂ©sormais, le code CIMA permet d’indemniser la concubine. Art. 229, 265 et suivant. 3- L’intĂ©rĂȘt direct et personnel Les syndicats professionnels ne peuvent agir en justice pour la sauvegarde des intĂ©rĂȘts collectifs que si l’intĂ©rĂȘt allĂ©guĂ© a un caractĂšre professionnel et rĂ©pond aux objectifs poursuivis par le syndicat. Le syndicat en l’espĂšce dĂ©fend un intĂ©rĂȘt commun, corporatif de ses membres fabriquer du bon vin. L’intĂ©rĂȘt est donc direct et personnel. 4- L’IntĂ©rĂȘt nĂ© et actuel Cela signifie que l’intĂ©rĂȘt qui est pris en compte ne peut ĂȘtre que celui qui existe au moment oĂč l’action est exercĂ©e. En l’espĂšce, il s’agit bel et bien d’un intĂ©rĂȘt nĂ© et actuel. Ces conditions Ă©tant rĂ©unies, le syndicat des vignerons tout comme celui des mĂ©decins est habilitĂ© Ă  agir. 3- DISSERTATION Sujet LES VOIES DE RECOURS CORRECTION DE LA DISSERTATION Les voies de recours sont les moyens offerts aux plaideurs aux fins de mettre en cause une dĂ©cision juridictionnelle qu’ils peuvent estimer irrĂ©guliĂšrement rendue en la forme annulation ou au fond voie de rĂ©formation. On distingue les voies de recours ordinaires et les voies de recours extraordinaires I- Les voies de recours ordinaires On distingue l’opposition et l’appel dont il conviendra d’étudier leurs effets. A- L’opposition et l’appel 1- L’opposition L’opposition est dite voie de rĂ©tractation parce qu’elle permet de remettre en cause devant le mĂȘme juge, la dĂ©cision prĂ©cĂ©dente. Peuvent utiliser la voie de l’opposition, les personnes contre lesquelles la dĂ©cision a Ă©tĂ© rendue par dĂ©faut. Le dĂ©lai pour agir en opposition est de 15 jours Ă  partir de la signification de la dĂ©cision prĂ©cĂ©dente, sauf augmentation pour distance. La saisine du juge pour faire opposition se fait par assignation, requĂȘte ou comparution volontaire. 2- L’appel L’appel se fait en principe par Exploit d’Huissier, c’est-Ă -dire par assignation dans les dĂ©lais d’un mois aprĂšs la signification de la dĂ©cision dont appel. L’appel ne peut ĂȘtre exercĂ© que par les parties au procĂšs Appelants ; IntimĂ©s. L’appelant est la partie prĂ©sente au 1° degrĂ© et qui a perdu. On parle d’appel incident relativement Ă  l’appel exercĂ© par un intimĂ©, c’est-Ă -dire une personne appelĂ©e Ă  ĂȘtre dĂ©fenderesse en appel. On peut considĂ©rer tout de mĂȘme que l’admission d’une telle rĂšgle constitue un amĂ©nagement au caractĂšre d’ordre publie, puisque autrement, le juge du principal ne pourrait absolument pas proroger sa compĂ©tence Ă  l’exception », Ă  l’accessoire qui ne relĂšve pas normalement de sa compĂ©tence. Cependant, cette rĂšgle ne joue pas en cas de compĂ©tence exclusive, c’est-Ă -dire, si l’accessoire est attribuĂ© de maniĂšre exclusive Ă  une juridiction d’exception, ou si cet accessoire relĂšve d’un autre ordre de juridiction ou mĂȘme du juge pĂ©nal. B- Les effets relatifs Ă  l’exercice des voies de recours ordinaires 1- Effets communs aux voies de recours ordinaires a- L’effet suspensifIl signifie deux choses En principe, quand une voie de recours est exercĂ©e, l’exĂ©cution de la dĂ©cision est suspendue. Exception l’effet suspensif n’a lieu que si la premiĂšre dĂ©cision ne bĂ©nĂ©ficie pas de l’exĂ©cution provisoire, l’exĂ©cution provisoire peut ĂȘtre de droit ; alors le juge est obligĂ© de la prononcer. Ex Titre authentique ou privĂ© non contestĂ© ; Avenue ou promesse reconnue ; ordonnance de rĂ©fĂ©rĂ©. L’exĂ©cution provisoire peut ĂȘtre facultative, elle doit dans ce cas ĂȘtre demandĂ©e au juge avec possibilitĂ© de garantis ou non. b- Effet dĂ©volutif II signifie que le litige se transpose dans ses Ă©lĂ©ments de fait et de droit, tel qu’il s’est prĂ©sentĂ© auparavant. Pour l’opposition, devant le tribunal Ă  nouveau saisi pour opposition. Pour l’appel, devant la Cour d’Appel. 2- Les effets spĂ©cifiques de l’appel l’évocation C’est une facultĂ© reconnue au juge du second degrĂ©, saisi de l’appel de certains jugements, de s’emparer de toute l’affaire et de statuer sur le tout, c’est-Ă -dire Sur l’appel et le fond du droit, par une seule et mĂȘme dĂ©cision. II- Les voies de recours extraordinaires Elles ne sont ouvertes que de maniĂšre exceptionnelle, c’est-Ă -dire qu’elles ne sont en principe pas automatiques et qu’il faut qu’une loi spĂ©cifie les conditions de leur existence pour qu’elles puissent ĂȘtre utilisĂ©es. A- PrĂ©sentation des voies de recours extraordinaires Dans l’ordre du code de procĂ©dure civile l’interprĂ©tation – la rectification – la tierce opposition – la demande en rĂ©vision – le pourvoi en cassation – le rĂšglement de juges. 1- Le recours en rectification La rectification des dĂ©cisions de justice concerne les cas d’omissions, les fautes d’orthographe, les erreurs matĂ©rielles de nom et prĂ©noms, les calculs et autres illĂ©galitĂ©s Ă©videntes, c’est-Ă -dire extĂ©rieurement visibles et qui peuvent se prĂ©senter. Cette rectification si elle n’est pas faite d’office par le juge concernĂ©, doit l’ĂȘtre sur requĂȘte de la partie intĂ©ressĂ©e. 2- La demande en interprĂ©tation L’interprĂ©tation au contraire de la rectification concerne le sens plus ou moins obscure que peut revĂȘtir une dĂ©cision obscuritĂ© ou ambiguĂŻtĂ© de sens. La cour d’Appel est compĂ©tente pour interprĂ©ter que pour rectifier la prĂ©cĂ©dente dĂ©cision. 3- La tierce-opposition Les dĂ©cisions de justice ont un effet relatif et de ce fait concernent en principe les parties immĂ©diatement engagĂ©es ou reprĂ©sentĂ©es. Exception les tiers, c’est-Ă -dire qui n’ont Ă©tĂ© ni parties, ni reprĂ©sentĂ©es, ont cette voie pour limiter les effets de la dĂ©cision juridictionnelle Ă  leur Ă©gard. La tierce opposition est donc une voie de recours par laquelle une personne autre que les parties engagĂ©es dans l’instance peut attaquer une dĂ©cision qui leur cause prĂ©judice et demander Ă  la juridiction qui l’a rendue, d’en supprimer les effets en ce qui la concerne personnellement. 4- La demande en rĂ©vision Les causes de la rĂ©vision Ă©ventuelle d’un procĂšs sont les dĂ©cisions obtenues suite Ă  des manƓuvres mensongĂšres ou la dissimulation frauduleuses pratiquĂ©es consciemment par la partie gagnante et dĂ©couvertes aprĂšs la dĂ©cision. Les piĂšces ou autres preuves ont Ă©tĂ© reconnues ou dĂ©clarĂ©es fausses aprĂšs la dĂ©cision. 5- Le rĂšglement de Juge Il y a lieu Ă  rĂšglement de juges quand plusieurs juridictions se sont dĂ©clarĂ©es Ă  la fois compĂ©tente ou au contraire incompĂ©tente. La chambre judiciaire de la Cour SuprĂȘme peut statuer. B- Le pourvoi en cassationIl s’agit d’un pourvoi exercĂ© devant la chambre judiciaire de la Cour SuprĂȘme. 1- DĂ©cisions pouvant faire l’objet d’un pourvoi en cassation a- Devant la chambre judiciaire, les dĂ©cisions de dernier ressort. En gĂ©nĂ©ral, ce sont les dĂ©cisions d’Appel qui sont concernĂ©es. Cependant, le pourvoi contre une dĂ©cision par dĂ©faut ne peut ĂȘtre examinĂ© tant que l’opposition reste ouverte. Exceptionnellement, les dĂ©cisions du 1er degrĂ© de juridiction dĂ©cisions rendues par le TPI et sections dĂ©tachĂ©es en dernier ressort, concernant les affaires civiles et commerciales dont le taux du litige n’excĂšde pas F peuvent ĂȘtre pourvues en cassation sans avoir fait au prĂ©alable un appel devant la Cour d’Appel. Cependant, si dans une affaire la demande en cause s’élĂšve par exemple Ă  F donc infĂ©rieur Ă  F, la seule prĂ©sence d’une administration ex l’administration pĂ©nitentiaire fait qualifier le litige de plein contentieux ou contentieux de pleine juridiction. Or, dans les litiges oĂč une personne publique est prĂ©sente, il faut respecter toutes les rĂšgles de la procĂ©dure quel que soit le montant en cause. La rĂšgle du double degrĂ© de juridiction demeure donc obligatoire dans ce cas. b- Devant la Cour SuprĂȘme ch. Administrative Les dĂ©cisions de plein contentieux dans tous les cas ne peuvent ĂȘtre attaquĂ©es que devant la Chambre administrative de la Cour SuprĂȘme et non devant la Chambre judiciaire, du fait de la prĂ©sence d’une personne publique au procĂšs. La Chambre Administrative de la Cour SuprĂȘme est seule compĂ©tente pour connaĂźtre des recours pour excĂšs de pouvoir contre les dĂ©cisions administratives en 1er et dernier ressort. 2- Parties concernĂ©e Ce sont les parties concernĂ©es par la dĂ©cision attaquĂ©e de dernier ressort ou leur ayant cause. Le MinistĂšre public peut se pourvoir dans l’intĂ©rĂȘt de la loi. 3- Formes et dĂ©lai du pourvoi DĂ©lai 1 mois aprĂšs la signification de la dĂ©cision de dernier ressort dont le pourvoi. On tient aussi compte des dĂ©lais de distance 1 mois + 2 mois = 3 mois, si l’appelant est hors du territoire national art. 34 Forme Le pourvoi lui-mĂȘme prend la forme d’une requĂȘte ou d’un Exploit d’Huissier assignation. Lieu SecrĂ©tariat gĂ©nĂ©rale de la Cour SuprĂȘme ou au Greffe de la juridiction dont la dĂ©cision est Ă©manĂ©e. 4- Causes et effets du pourvoi Les causes ou cas d’ouverture – Violation de la loi ou erreur dans l’interprĂ©tation de la loi ; – IncompĂ©tence ; – excĂšs de pouvoir ; – contrariĂ©tĂ© de dĂ©cision. – Prononciation sur une chose non demandĂ©e Infra petita ou au-delĂ  de ce qui a Ă©tĂ© demandĂ© Ultra petita ; – Omission de statuer ; – dĂ©faut de base lĂ©gale. b- Effets du pourvoi Principe pas d’effet suspensif ; Exception Cas oĂč l’exĂ©cution des dĂ©cisions peut ĂȘtre suspendue par l’exercice du pourvoi Ă©tat des personnes, faux incidents civil, immatriculation fonciĂšre ou expropriation forcĂ©e. Ces trois exercices corrigĂ©s sont extraits du document Annales de procĂ©dure civile – Licence 3 », que vous pouvez acquĂ©rir en CLIQUER ICI. 6BMu.
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